Football - Trophée des Champions 2013 - PSG 2 Bordeaux 1 : Paris titré à l'arraché

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Paris titré à l'arraché

Mis à jour le 04/08/2013 à 00:04 - Publié le 03/08/2013 à 22:50


Premier trophée de la saison pour le PSG.                                           

Longtemps mené par Bordeaux, le Paris SG a finalement remporté le Trophée des Champions 2013 au terme d'un excellent finish (2-1). Laurent Blanc réussit ainsi ses débuts en match officiel sur le banc parisien.

 Paris SG-Bordeaux 2-1

Paris SG : Ongenda (82e), Alex (90e+5)

Bordeaux : Saivet (38e)

Une semaine avant la reprise de la Ligue 1, le Paris SG a soigné son capital confiance en allant remporter le Trophée des Champions au Gabon, aux dépens de Bordeaux (2-1). Un succès heureux, acquis à l'ultime minute du temps additionnel, qui laissera forcément un goût amer aux Girondins. Ces derniers, en dépit de nombreuses absences, ont tenu la dragée haute au champion de France en titre, menant même au score jusqu'à dix minutes du terme. Un avantage offert par Saivet, auteur d'un coup de tête imparable pour Sirigu, sur un service millimétré de Maurice-Belay (0-1, 38e). Le coup était parfait pour les hommes de Francis Gillot, parfaitement organisés aux quatre coins du terrain pour contenir les premiers assauts parisiens. Bordeaux en tête, les plans de Laurent Blanc s'en trouvaient contrariés pour sa première en match officiel sur le banc parisien. Le nouvel entraîneur du PSG avait pourtant opté pour la continuité, en alignant le onze type de son prédécesseur en 4-4-2 classique mené par un duo Lavezzi-Ibrahimovic aux avant-postes.

Si Ibrahimovic se faisait discret lors du premier acte, son compère argentin se montrait en revanche virevoltant. Sur un coup de rein, il se procurait la meilleure occasion parisienne, sortie des deux poings par Carrasso (13e). Mais, menés au score, les Parisiens étaient contraints de revoir leurs plans au retour des vestiaires. Une intention perceptible avec une volonté de poser le jeu au sol. Cela donnait la possession au PSG, mais n'exonérait pas de danger sur les contres bordelais. En ce sens, Maurice-Belay (56e) et Poko (59e) manquaient d'assommer le club de la capitale. Finalement, Blanc optait pour la jeunesse en lançant simultanément Verratti, Coman et Ongenda. Un choix payant puisque le dernier nommé égalisait du plat du pied, parfaitement lancé par une aile de pigeon d'Ibrahimovic (1-1, 82e). Puis, à la suite d'une faute obtenue par Coman, Lucas offrait le but de la victoire à Alex, auteur d'un coup de tête victorieux (2-1, 90e+5). Sur le fil, le PSG s'est ainsi évité une séance de tirs aux but périlleuse pour empocher le troisième Trophée des Champions de son histoire. Un bon présage avant d'entamer la défense de son titre à Montpellier dans une semaine.

Les joueurs du match

Devant son public, André Biyogo Poko était bien décidé à briller. Mission réussie tant l'international gabonais s'est montré omniprésent sur le terrain et généreux dans l'effort, au point de frôler le but du 2-0 en deuxième période. Un cran plus haut, Nicolas Maurice-Belay a été la rampe de lancement préférentielle des Girondins. Avec succès puisqu'il offre l'ouverture du score à Saivet. Côté parisien, on notera la grosse activité de Lucas sur le couloir droit. Même si son premier but sous le maillot du PSG se fait encore attendre, le Brésilien s'est illustré dans le jeu collectif, n'hésitant pas à redescendre d'un cran pour prêter main forte. Intéressant également sur balle arrêtée, c'est d'ailleurs l'un de ses coup-francs qui offre le but de la victoire à Alex.

On n'a pas aimé

Quelle première période compliquée pour Christophe Jallet ! Régulièrement pris à revers dans son couloir, le latéral a offert des boulevards à Maurice-Belay et Poundjé. A l'image de l'action du but bordelais, sur lequel l'international français apparaît hors sujet. De son côté, Javier Pastore n'a pas démarré la saison de la meilleure des manières. Titulaire menacé par l'arrivée de Cavani, l'Argentin n'a pas suffisamment pesé sur le jeu de son équipe. C'est sans lui que le PSG a finalement su renverser la situation...

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Blanc : «Un aperçu de ce qui nous attend»

Publié le 04/08/2013 à 08:13


                                           
Content d'avoir remporté un premier trophée avec le Paris SG samedi à Libreville, Laurent Blanc attend une équipe «meilleure techniquement» pour le début du championnat.

Êtes-vous satisfait après ce premier trophée glané par le PSG cette saison ?

Laurent Blanc : Oui, dans la mesure où on avait la chance de jouer ce trophée, les joueurs l'avaient mérité. Je leur avais dit qu'on avait l'opportunité sur un match de gagner un trophée, c'est rare. Les joueurs étaient conscients, l'état d'esprit était bon. Il y avait peut-être le fait que la préparation était usante, pesante, et il fallait qu'ils digèrent cette préparation, et qu'ils n'étaient peut-être pas dans les meilleures dispositions. Personnellement ? Oui, je suis heureux comme les joueurs de gagner un trophée. J'espère qu'il y en aura d'autres, mais ce sera difficile, on l'a vu ce soir. Il ne faut pas croire que quand le PSG entre sur le terrain, le match est gagné d'avance.

Bordeaux vous a bousculés...

Oui. En première période, Bordeaux nous a certes bousculés mais Paris a eu les occasions d'ouvrir le score, Carrasso a fait deux trois parades. Petit à petit, Bordeaux a pris confiance, a marqué un joli but avec beaucoup de passivité au niveau de la défense de Paris. A la mi-temps, il y a eu un petit discours qui a permis de rééquilibrer l'équipe, tactiquement on a changé quelques petites choses, et l'entrée de trois joueurs à vingt minutes de la fin a donné plus de rapidité et de profondeur. Ça nous a permis de croire en nos chances : quand on tire le coup franc à la fin, je pense qu'il y a pas mal de joueurs du PSG qui croient qu'on va marquer.

Retenez-vous surtout la réaction ?

Il n'y a pas que ça, on n'occulte pas le négatif. J'avais dit aux joueurs que l'objectif était de gagner, l'objectif est rempli. Ça a été très dur de le faire. On a eu un aperçu de ce qui nous attend cette saison, les équipes seront hyper motivées contre le PSG, c'est normal. Il faudra faire face et être meilleur techniquement pour mettre en difficulté l'adversaire et ouvrir le score. Quand une équipe comme Bordeaux défend bien et ouvre le score, ça la motive et ça devient délicat de revenir dans le match.

Que pensez-vous d'Ongenda, auteur de l'égalisation ?

Il est le buteur qui déclenche cette réaction parisienne. C'est un très très bon joueur. Techniquement, il est vraiment au-dessus de la moyenne. Il sent bien le jeu, se déplace très bien, et devant le but, il est adroit : ça fait beaucoup de qualités. Il est encore très jeune (18 ans, ndlr). Coman est aussi très intéressant. C'est un petit clin d'oeil, les gens d'ici ne connaissaient pas ces joueurs-là, ça montre que le PSG n'est pas qu'un club de stars et de joueurs confirmés, il y a aussi des jeunes et ils ont amené ce qu'on attendait d'eux.

Avez-vous senti le public librevillois plutôt parisien ?

Le public était majoritairement parisien, mais a pris fait et cause pour Bordeaux dans les 30 premières minutes. C'est assez francophone ; en France c'est pareil, on tient toujours pour le plus petit. Ce sera comme ça dans le championnat de France, c'est la loi d'une équipe soi-disant plus forte. L'ambiance était très bonne, les gens ont vu un bon match, ouvert, il y avait beaucoup de déséquilibre et ça faisait attaque-défense, ce qui ne m'a pas trop plu parce que l'équilibre parisien était malmené.

Le Trophée des champions en images :

http://www.sport24.com/football/diaporamas/le-trophee-des-champions-en-images2
C'est à Libreville, au Gabon, que le PSG et Bordeaux s'affrontaient samedi soir pour le traditionnel Trophée des champions.