Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Sidi Lahcène (SBA) : Des commerçants menacent d'ester en justice le maire Jeu 25 Juil - 10:07 | |
| Sidi Bel Abbès :
Pour avoir donné l’autorisation d’exploitation de la chaussée à un cafetier : Des commerçants menacent d’ester en justice le maire de Sidi Lahcène
Un groupe de commerçants de la commune de Sidi Lahcène dans la wilaya de Sidi Bel Abbès, menace d’ester en justice leur président de l’Assemblée populaire communale, pour leur avoir causé un préjudice et ont interpellé le wali de Sidi Bel Abbès à mettre un terme au désordre qui règne sur les lieux depuis l’ouverture d’un café. Les mécontents soutiennent que toutes leurs doléances auprès du président de l’Assemblée populaire communale de Sidi Lahcène, pour obliger le propriétaire du café à respecter les lois, sont restaient vaines, et expliquent que ce dernier continue d’exploiter la chaussée comme terrasse, où s’attablent à longueur de journée les clients, ce qui empêche les camions de livrer les marchandises à leurs commerces. Ce cafetier qui a été mis en demeure par les services de sécurité suite à la plainte des commerçants, avait libéré la chaussée, indiquent-ils, puis est revenu quelques jours après pour la squatter de nouveau. Plus grave encore, ils apprennent que le propriétaire du café a obtenu une autorisation d’occupation du trottoir, alors que le maire avait donné promesse d’interdire son utilisation. Les commerçants ont rencontré une seconde fois le maire pour qu’il annule l’autorisation et apprennent que cette licence a été attribuée par le placier «goumred», sans reconnaître la transgression de la loi, notamment l’article 2 de la loi n°01-14 du 19/08/2001 relative à l’organisation, la sécurité et la police de la sécurité routière et l’article 444 bis du code pénal qui punit d’une amende de cent (100) à mille (1.000) DA, ou de l’emprisonnement pendant dix jours à deux mois pour ceux qui embarrassent la voie publique, en y déposant ou en y laissant, sans nécessité, des matériaux ou des choses quelconques qui empêchent ou diminuent la liberté ou la sécurité de passage. Toutefois, les commerçants interpellent le wali de prendre les mesures à l’encontre du transgresseur des lois qui nuit également à la tranquillité de la population et à l’environnement et d’interdire l’obstruction. Contacté par téléphone, le président de l’APC a démenti toutes les accusations portées contre lui, soutenant que le cafetier active dans les normes des lois, paie les droits d’exploitation du trottoir et ne squatte guère la chaussée, comme le mentionnent les pétitionnaires et d’ajouter que l’un d’eux avait signé pour la réalisation du café. Fatima A. | |
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