Chirac et Saint-Tropez, c'est fini

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Chirac et Saint-Tropez, c'est fini

Publié le 23/07/2013 à 11:07


                                           
Cette année, vous ne l'apercevrez pas assis à la terrasse du célèbre café Sénéquier à Saint-Tropez. L'ancien chef de l'Etat, qui a de plus en plus de mal à se déplacer, reste en Corrèze.

Les vacanciers et commerçants de Saint-Tropez risquent d'être déçus. Jacques Chirac ne se rendra pas dans la citée tropézienne cet été. «Il reste en Corrèze avec son épouse Bernadette», confirme son entourage. Cela faisait pourtant quelques années que l'ancien président de la République passait une partie de la période estivale dans le sud de la France. Ces promenades faisant la joie des badauds et des touristes. La raison? Officiellement, la famille Pinault, qui l'accueille chaque année dans sa villa, ne serait pas en vacances pendant cette période.

Officieusement, l'état de Jacques Chirac ne serait plus propice aux traditionnelles balades et pauses devant les photographes sur le port de Saint-Tropez. Dans Le Parisien, un proche concède: «C'est un homme âgé qui n'a plus toute sa tête». Toujours dans le quotidien, un élu qui l'a rencontré récemment explique: «Il entend de moins en moins bien et doit marcher en permanence avec une canne, quand il n'est pas épaulé par des infirmiers ou des aides-soignants. Parfois il se souvient avec précision d'évènements passés, il est capable de suivre une conversation construite mais cela ne dure pas très longtemps».

Aperçu dans un fauteuil roulant

Une version qui contraste avec celle de l'actuel chef des armées. François Hollande qui lui avait rendu visite le week-end dernier au château de Bity, la propriété des Chirac en Corrèze, déclarait avoir parlé «de questions internationales, de la Russie», avec Jacques Chirac. Il avait même trouvé l'ancien patron du RPR «alerte et plaisantant». Pourtant en juin dernier, l'ancien président élu a été vu visitant une exposition en fauteuil roulant. Signe que sa santé décline ou simple moyen de lui éviter la fatigue? L'année dernière déjà, lors de son dernier séjour à Saint-Tropez, Jacques Chirac était apparu fatigué et ne se déplaçait jamais sans une équipe médicalisée.

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Chirac n’ira pas à Saint-Tropez cet été

Contrairement à ses habitudes, l’ancien président ne séjournera pas chez son ami milliardaire François Pinault. Chirac a de plus en plus de mal à se déplacer.

Publié le 23.07.2013, 07h26


Sarran (Corrèze), le 18 juillet. Jacques Chirac, « un homme âgé qui n’a plus toute sa tête », selon un proche, restera en Corrèze cet été.                     

Les paparazzis l’attendaient de pied ferme, les badauds et les commerçants de la place des Lices aussi. Cependant, Jacques Chirac ne se rendra pas à Saint-Tropez cet été, au grand dam des habitués du célèbre café Sénéquier dont il était devenu une vedette au fil des ans. « Il reste en Corrèze avec son épouse Bernadette », confirme son entourage.

On ne verra donc pas sa grande silhouette déambuler dans les rues baignées de soleil du petit village varois. Ni s’attarder un instant devant les terrasses du port pour signer des autographes en face des yachts luxueux. Officiellement, la famille Pinault — son ami milliardaire qui l’accueillait dans sa villa chaque année au mois d’août — n’est pas en vacances pendant cette période. Officieusement, l’ancien président se déplace de plus en plus difficilement. Les promenades à Saint-Trop ne sont donc pas vraiment recommandées.

« C’est un homme âgé qui n’a plus toute sa tête », concède un proche. « Il entend de moins en moins bien et doit marcher en permanence avec une canne, quand il n’est pas épaulé par des infirmiers ou des aides-soignants. Parfois il se souvient avec précision d’événements passés, il est capable de suivre une conversation construite. Mais cela ne dure pas très longtemps », raconte un élu qui l’a rencontré récemment. Samedi, François Hollande lui a rendu une visite de politesse au château de Bity, en Corrèze.

Vu dans un fauteuil roulant

« Nous avons parlé de questions internationales, des pays arabes et de la Russie notamment », a déclaré le chef de l’Etat, qui a trouvé Chirac « alerte et plaisantant ».

Cette année, pourtant, l’ancien président a été vu visitant une exposition assis… dans un fauteuil roulant. Signe que sa santé décline doucement. « C’était pour lui éviter la fatigue », tempère un proche. Les uns après les autres, ses conseillers de la rue de Lille, l’adresse de ses bureaux privés parisiens, se sont recasés ailleurs. Il ne reste plus que deux secrétaires pour expédier les affaires courantes et sa fille Claude, qui a mis sa carrière dans le privé entre parenthèses pour être présente à ses côtés. « Il reçoit encore beaucoup de courrier, des invitations. Il passe tous les jours au bureau, mais l’activité n’est plus la même qu’avant. C’est une vie au ralenti », confie un de ses amis. Désormais, même Saint-Tropez, pour lui, c’est fini.