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 Bolivie : l'ambassade de France caillassée et le drapeau brûlé après l'affaire Snowden

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Jamel
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Jamel


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Bolivie : l'ambassade de France caillassée et le drapeau brûlé après l'affaire Snowden Empty
MessageSujet: Bolivie : l'ambassade de France caillassée et le drapeau brûlé après l'affaire Snowden   Bolivie : l'ambassade de France caillassée et le drapeau brûlé après l'affaire Snowden Icon_minitimeJeu 4 Juil - 5:39

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Bolivie : l'ambassade de France caillassée et le drapeau brûlé après l'affaire Snowden

Mis à jour le 03/07/2013 à 23:22 - Publié le 03/07/2013 à 10:18

 
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Des drapeaux français brûlés en Bolivie.

EN BREF


  • L'avion transportant Evo Morales a été bloqué plus de 15 heures en Autriche après la fermeture des espaces aériens de la France, du Portugal, de l'Italie, puis de l'Espagne.


  • Selon la Bolivie, les pays européens incriminés ont cru qu'Edward Snowden se trouvait à bord de l'avion.


  • La France refuse d'expliquer pourquoi elle a interdit durant plusieurs heures le survol du pays.


  • La Bolivie et les pays d'Amérique latine sont furieux et déposent plainte à l'ONU.


  • Des manifestants boliviens en colère s'attaquent à l'ambassade de France à La Paz.



Le clouage au sol, durant plus de 15 heures, de l'avion de la présidence bolivienne en Autriche, prend des allures de crise diplomatique. Tandis que les dirigeants d'Amérique latine se réunissent en urgence, et que la Bolivie porte plainte auprès de l'ONU, des centaines de manifestants ont convergé ce mercredi vers l'ambassade de France à La Paz. Le bâtiment officiel a été la cible de jet de pierres de la part de la foule en colère, qui n'a pas hésité à brûler le drapeau français. Au même moment, le parlement bolivien a déclaré qu'il allait demander l'expulsion du pays des ambassadeurs de France, du Portugal et de l'Italie.


 
Tout serait parti d'une rumeur selon laquelle Edward Snowden, l'ex-consultant recherché par les Etats-Unis, se serait trouvé à bord de l'avion du président bolivien, Evo Morales. Ce dernier revenait d'une réunion des pays producteurs de gaz naturel organisée à Moscou, et faisait le voyage jusqu'à La Paz. D'après le plan de vol initial, l'avion devait faire une escale technique au Portugal pour se ravitailler en kérozène. «Mais Lisbonne nous a communiqué inexplicablement qu'il annulait l'autorisation de survol et d'atterrissage», explique le ministère bolivien des Affaires étrangères.
 
L'équipage a élaboré un nouveau plan de vol et a obtenu de l'Espagne l'autorisation de faire escale dans les îles Canaries. Mais alors que l'avion faisait route vers la péninsule ibérique, «la France nous a communiqué qu'elle avait annulé l'autorisation de survol du territoire français». L'Italie bloque également le survol de son territoire. L'avion présidentiel n'a eu alors d'autre choix que d'atterrir en Autriche vers 21h40.

L'avion fouillé

 
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Evo Morales a pu quitter Vienne mardi vers 11h30.
 
«L'information qui a circulé est un énorme mensonge», a tonné le ministre bolivien des Affaires étrangères. Les autorités autrichiennes ont affirmé qu'Edward Snowden n'était pas à bord de l'appareil, et précisé mardi matin qu'elles avaient fouillé l'avion.
 
Si la France et le Portugal ont levé leur interdiction de survol durant la nuit, Evo Morales et son équipe ont néanmoins décidé de passer la nuit dans un hôtel de Vienne, avant de reprendre leur voyage mercredi.
 
Mais le départ du président bolivien a été retardé. L'Espagne a menacé de fermer son espace aérien si ses services ne pouvaient pas fouiller l'avion, avant de se raviser. Une attitude qu'a déplorée le gouvernement autrichien. «Toute cette affaire est une offense pour la Bolivie et l'Amérique latine», a commenté Evo Morales devant les journalistes massés à l'aéroport de Vienne. L'avion présidentiel a pu quitter le sol autrichien à 11h30.

Des explications partielles de la France et du Portugal

 
Les pays européens mis en cause ont commenté du bout des lèvres l'événement. «L'autorisation de survol du territoire national a été accordée à l'avion du président bolivien», s'est borné à dire le porte-parole du Quai d'Orsay, sans expliquer pourquoi cette autorisation a été soudainement suspendue mardi soir. D'après la Bolivie, Paris avait donné son accord pour le survol de son territoire le 27 juin, avant de le retirer alors que l'avion présidentiel se trouvait à quelques minutes des frontières françaises.
 
«En traitant ainsi le président Evo Morales comme un potentiel dangereux terroriste, le gouvernement français a commis une lourde faute politique et diplomatique qui n'honore pas notre pays déjà si malmené par son alignement atlantiste», a commenté le Parti de Gauche, qui demande au gouvernement de présenter ses excuses à la Bolivie.
 
François Hollande a néanmoins expliqué qu'il avait «immédiatement» donné l'autorisation de survol de la France lorsqu'il a appris que le président bolivien était à bord. «Il y avait des infos contradictoires sur les passagers», a-t-il affirmé. Laurent Fabius, le ministre des affaires étrangères, a téléphoné à son homologue bolivien pour lui faire part des «regrets» de la France.
 
Du côté portugais, on explique que seule l'autorisation d'atterrissage a été annulée «pour des raisons techniques». Lisbonne affirme que La Paz a été prévenue de ce souci dès le 1er juillet. «Durant près de 24 heures, les autorités boliviennes n'ont pas accepté de considérer un parcours alternatif, et ont insisté sur une procédure qui aurait violé la souveraineté portugaise», affirme la chancellerie.
«Une terrible offense au président bolivien»
 
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Manifestation devant l'ambassade de France en Bolivie.
 
L'ambassadeur de la Bolivie aux Nations unies a fait savoir sa colère. «La fouille de l'avion présidentiel est une agression et une violation des lois internationales, a-t-il affirmé. Nous n'avons aucun doute que les ordres sont venus des Etats-Unis.» Le pays va dénoncer l'incident auprès de l'ONU et de la Commission des droits de l'homme des Nations unies.
 
Quelques heures plus tôt, des dizaines de personnes ont manifesté devant l'ambassade de France à La Paz pour exprimer leur mécontentement. Les alliés de la Bolivie, eux, sont furieux. «C'est une agression grossière, brutale, impropre et non civilisée» , a clamé le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, qui dénonce «un attentat contre la vie du président Morales».
 
L'Equateur a déploré «une terrible offense» au président bolivien. «Il n'est pas possible qu'ils aient osé refuser à un président sud-américain le passage par leur espace aérien parce qu'ils suspectaient que M.Snowden puisse se trouver dans l'avion du président Morales», a-t-il ajouté, soulignant la «paranoïa» de certains pays suite aux révélations de l'ancien consultant des services secrets américains. Le président Rafael Correa a demandé une réunion d'urgence des dirigeants des pays d'Amérique latine. L'Argentine ou encore le Chili ont également exprimé leur mécontentement et leur solidarité avec leur homologue bolivien, de mêmes que deux organisations régionales, l'Alba et l'Unasur.
 
Edward Snowden est officiellement toujours coincé à l'aéroport de Moscou, plus d'une semaine après sa fuite de Hongkong. Mardi, il a refusé l'offre de la Russie, qui lui proposait de rester dans le pays à condition de stopper ses révélations sur les pratiques d'espionnage des Etats-Unis. Mais, en dépit d'une vingtaine de demandes d'asile, aucun des pays sollicités n'a donné de réponse favorable au jeune homme de 29 ans.
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