Jamel Administrateur
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| Sujet: Troisième voie s'auto-dissout Mar 25 Juin - 20:41 | |
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Troisième voie s'auto-dissout
Mis à jour le 25/06/2013 à 21:11 - Publié le 25/06/2013 à 21:09
Serge Ayoub, leader de Troisième voie, le 25 juin. Le groupuscule d'extrême droite, dirigé par Serge Ayoub, n'existe plus. Son leader a décidé, mardi soir, de l'auto-dissoudre. Il était dans le viseur du gouvernement après le décès de Clément Méric.
Il a souhaité couper l'herbe sous le pied du gouvernement. Serge Ayoub, leader de Troisième voie a annoncé la dissolution de son organisation, ainsi que celle de son service d'ordre, les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR). Dans son bar, Le Local, situé dans le XVe arrondissement de Paris, l'ancien leader des skins parisiens a annoncé mardi soir avoir pris cette décision «pour l'honneur», pour que mercredi, en conseil des ministres, «Ayrault et sa clique n'aient plus aucune raison de nous dissoudre.» La dissolution de Troisième voie aurait été, selon Serge Ayoub, notifiée en préfecture il y a une semaine. Peu après le décès de Clément Méric, et l'implication dans les coups mortels de l'un de ses sympathisants, Troisième voie, qui a pris vivement sa défense, était entrée dans le viseur du gouvernement. Ce dernier a lancé, le 11 juin, une procédure de dissolution contre elle et les JNR, sans exsitence légale, mais considéré comme un groupement de fait. Troisième voie est accusée «d'incitation à la haine» contre les étrangers et les JNR d'être «un groupe de combat». Accusations qu'elles contestent. Préserver Le Local
Ce qui peut sembler paraître comme un recul face à la volonté du pouvoir ressemble en réalité plus à un repli tactique. Car, au delà Troisième voie, le gouvernement visait dans un second temps l'association gérant le bar servant de base aux nationalistes révolutionnaires: Le Local. Ce dernier est géré par une association nommée «Envie de rêver», qui en a été notifiée, le 19 juin. En annonçant ces auto-dissolutions, Serge Ayoub souhaite ainsi supprimer tout lien entre l'organisation politique et cette association, afin de préserver son bar, situé dans le sud de Paris. Car ce dernier rayonne au delà de la nébuleuse de Troisième voie: en développants rencontres et conférences, chaque semaine, ce lieu est devenu un carrefour des radicaux. Si le gouvernement décide de dissoudre tout de même l'assocation, l'avocat de Serge Ayoub, Me Nicolas Gardère, annonce sa volonté de porter un recours devant le Conseil d'État, et au delà, la Cour européenne des droits de l'homme. «C'est l'honneur de notre démocratie libérale que de tolérer ces voix discordantes, quand bien même celle-ci peuvent être inquiétantes, menaçantes ou considérées comme telles par le gouvernement», a-t-il fait valoir. Autre raison qui a poussé à ce sabordage: la volonté de recréer un nouveau mouvement, différent. Et ne pas risquer de reconstituer un mouvement dissout. | |
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