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| Quatre soldats français tués en Afghanistan, selon la sécurité afghane | |
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Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Quatre soldats français tués en Afghanistan, selon la sécurité afghane Ven 20 Jan - 9:13 | |
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Quatre soldats français tués en Afghanistan, selon la sécurité afghane
Publié le 20/01/2012 à 10:06
Quatre soldats français appartenant à la force internationale de l'Otan ont été tués par un militaire afghan dans l'est de l'Afghanistan, selon la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf).
"Un homme portant un uniforme afghan a ouvert le feu sur des Français, quatre ont été tués et 16 blessés, ce matin vers 04h30, heure française, dans le district de Tagab, dans la province de Kapisa", dont l'armée française a la charge, a indiqué un responsable des forces de sécurité afghanes qui a requis l'anonymat.
"Le tireur présumé a été appréhendé", a indiqué l'Isaf dans un communiqué.
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| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Re: Quatre soldats français tués en Afghanistan, selon la sécurité afghane Ven 20 Jan - 9:50 | |
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Urgent.
Quatre soldats français tombent en Afghanistan
Publié le 20.01.2012, 09h45 | Mise à jour : 10h34 Archives. Quatre soldats français ont été tués ce vendredi en Afghanistan. Quatre soldats français de la force internationale de l'Otan ont été tués à l'aube par un homme portant un uniforme militaire afghan dans l'est de l'Afghanistan, a indiqué vendredi matin un responsable des forces de sécurité afghanes. «Un homme portant un uniforme afghan a ouvert le feu sur des Français, quatre ont été tués et 16 blessés, ce matin vers 8 heures (4h30 à Paris) dans le district de Tagab, dans la province de Kapisa», dont l'armée française a la charge, a indiqué cette source qui a requis l'anonymat. Un peu plus tôt, la force internationale (Isaf) avait annoncé le décès de quatre soldats sans en donner la nationalité, en précisant que le tireur présumé avait« été appréhendé».
Le périmètre de la base française de Tagab a depuis lors été circonscrit par l'armée française, et interdite d'accès aux forces de l'ordre afghanes, a indiqué une autre source sécuritaire. 82 français sont tombés depuis 2011Ces quatre pertes françaises portent à 82 le nombre de soldats français tués en Afghanistan depuis fin 2001. Deux légionnaires français avaient perdu la vie le 28 décembre dernier dans la province de Kapisa, au nord-est de Kaboul. La France compte actuellement 3.600 soldats dans le pays, après le retrait de 400 de ses militaires depuis le mois d'octobre. Les forces françaises ont enregistré en 2011 leurs plus lourdes pertes depuis le début du conflit, avec 26 soldats tués en opérations, dont cinq dans un attentat suicide le 13 juillet. Après la décision annoncée fin novembre par le président afghan Hamid Karzaï de transférer aux forces afghanes la responsabilité de la sécurité du district de Surobi (est de Kaboul), les Français concentrent leurs efforts en Kapisa, où ils ont subi la totalité de leurs pertes de 2011. Ils sont fortement impliqués dans la formation de l'armée afghane, qui doit prendre le relais de l'Otan après le départ de la force internationale, programmée pour 2014. Pour la première fois depuis huit ans, le nombre de soldats de l'Otan tués en Afghanistan a diminué d'une année sur l'autre, passant de 711 en 2010 --l'année la plus sanglante pour les troupes étrangères-- à 566 en 2011. Jeudi soir, six soldats américains sont décédés dans le crash d'un hélicoptère dans la province de Helmand (Sud). Les circonstances de l'accident ne sont pas encore connues. Sayed Mulook, le commandant de l'armée afghane dans cette province, avance l'hypothèse d'un problème mécanique. | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Afghanistan : Sarkozy évoque un retrait des troupes Ven 20 Jan - 16:25 | |
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Afghanistan : Sarkozy évoque un retrait des troupes
Publié le 20/01/2012 à 15:52 Deux cents soldats français ont quitté l'Afghanistan en octobre. Le chef de l'Etat a également annoncé vendredi la suspension des opérations de formation et d'aide au combat de l'armée française en Afghanistan, après qu'un soldat afghan a tué quatre militaires français.
La France va-t-elle se retirer prématurément d'Afghanistan? Pour Nicolas Sarkozy, «la question se pose» après la mort de quatre soldats français, tués vendredi matin par un homme portant un uniforme de l'armée afghane dans la province de la Kapisa. Huit autres militaires français ont été blessés dans l'attaque, dont un gravement, selon le ministère de la Défense. En outre, le président a annoncé la suspension de «toutes les opérations de formation et d'aide au combat de l'armée française» dans le pays. «L'armée française est au côté de ses alliés, mais nous ne pouvons pas accepter qu'un seul de nos soldats soit tué ou blessé par nos alliés. C'est inacceptable, je ne l'accepterai pas», a-t-il indiqué lors de la cérémonie de voeux au corps administratif. Le ministre de la Défense Gérard Longuet va partir «immédiatement» en Afghanistan, accompagné par le chef d'État-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud. Hollande réitère sa volonté de retirer les forces françaises «Si les conditions de sécurité de nos soldats, comme les conditions du recrutement des soldats afghans (...) ne sont pas clairement précisées et sécures, la France en tirera immédiatement toutes les conséquences», a affirmé Nicolas Sarkozy. «C'est une décision difficile que celle que nous aurons à prendre dans les jours qui viennent, mais je me devais de l'assumer face aux Français et face à nos soldats». Le 29 décembre, les forces françaises avaient subi une attaque similaire. Deux légionnaires avaient été abattus par un soldat de l'armée nationale afghane, alors qu'ils assuraient une formation. Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères, a précisé que les conditions de recrutement de l'armée afghane étaient en cause. Les autorités de Kaboul doivent dire quelles mesures elles «s'engagent à prendre pour clarifier les modalités de recrutement de l'armée afghane et assurer au contingent français la sécurité». Partisan d'un retrait dès que possible, François Hollande a réitéré sa position. «Je veux retirer nos forces d'Afghanistan au plus tard à la fin de l'année 2012, en concertation avec nos alliés», a redit le candidat socialiste à l'Elysée, qui salue le dévouement, parfois poussé jusqu'au sacrifice ultime» des soldats français. Actuellement, 3600 soldats français se trouvent en Afghanistan. Ils sont majoritairement basés dans le district de Surobi et dans la province de la Kapisa, à l'est du pays. Les forces françaises sont fortement impliquées dans la formation de la future armée afghane, censée prendre le relai de la coalition internationale après son départ, fixée à 2014. L'armée française a entamé son retrait du pays fin 2011, avec le départ de 400 hommes entre octobre et décembre. Nicolas Sarkozy avait en effet annoncé en juin que la France suivrait le modèle américain en retirant progressivement ses forces d'ici 2014. Mille soldats sont censés partir d'ici la fin 2012. | |
| | | Petrus.m
Messages : 1409 Date d'inscription : 26/10/2011 Age : 76 Localisation : Normandie
| Sujet: Re: Quatre soldats français tués en Afghanistan, selon la sécurité afghane Ven 20 Jan - 17:52 | |
| Depuis 2004, 82 soldats français sont morts en Afghanistan LEMONDE.FR | 20.01.12 | 17h22 • Mis à jour le 20.01.12 | 17h54 La France compte désormais 3 600 soldats dans le pays, sur 115 000 pour l'ensemble des forces de la coalition. La France compte désormais 3 600 soldats dans le pays, sur 115 000 pour l'ensemble des forces de la coalition.AFP/JOEL SAGET Vendredi 20 janvier au matin, dans la vallée de la Kapisa, en Afghanistan, un homme portant un uniforme de l'armée nationale afghane ouvre le feu sur des soldats français. Bilan : quatre morts et "une quinzaine de blessés dont huit grièvement", selon le ministère de la défense. Depuis le début du déploiement de la force internationale sous l'égide de l'ONU en 2001, 82 soldats français ont trouvé la mort dans ce pays. La France compte désormais 3 600 soldats dans le pays, sur 115 000 pour l'ensemble des forces de la coalition. 400 militaires français sont partis depuis le mois d'octobre et si le retrait total doit pour l'instant s'étaler jusqu'en 2014, Nicolas Sarkozy a évoqué, vendredi 20 janvier, l'éventualité d'un retrait anticipé. Retour sur plus de dix ans d'un conflit qui a vu les pertes de soldats français s'amplifier au fil des années. C'est en 2011 que les soldats français ont enregistré leurs plus lourdes pertes : 26 soldats ont été tués en opération. Tous ont trouvé la mort en Kapisa, cette région où les Français concentrent tous leurs efforts depuis la décision par le président afghan, fin novembre 2011, de transférer la responsabilité du district de Surobi aux forces afghanes. En comparaison, pour la première fois depuis huit ans, le nombre de soldats occidentaux tués en Afghanistan a baissé en 2011. Il reste cependant à un niveau élevé : 566 morts contre 711 en 2010. Au 31 décembre 2011, 2 847 soldats étrangers avaient été tués dans ce pays depuis le début du conflit. Pour les Nations unies et d'autres organisations, les violences en Afghanistan ont ainsi atteint leur point le plus grave en 2011 depuis l'éviction des talibans du pouvoir à la fin de l'année 2001. 29 décembre 2011. Deux légionnaires sont tués par le tir délibéré d'un militaire de l'armée afghane. Une attaque revendiquée par les talibans nourrissant les craintes d'infiltration croissante des forces locales par les rebelles. C'est alors la première fois qu'un soldat afghan retourne son arme contre des Français mais des Américains ou des Britanniques, notamment, avaient déjà été victimes de ce genre d'attaque, plus d'une dizaine depuis trois ans. A l'aéroport de Kaboul, des soldats français transportent le cercueil de leurs camarades tués le 29 décembre. A l'aéroport de Kaboul, des soldats français transportent le cercueil de leurs camarades tués le 29 décembre. AFP/JOEL SAGET [/img] Selon le New York Times, qui cite un rapport non déclassifié et des officiers américains et afghans, "de plus en plus d'Américains et [de membres] d'autres forces de la coalition sont tués par des soldats afghans qu'ils ont pourtant entraînés et avec qui ils combattent, des attaques motivées par une animosité très profonde". Outre le "mépris mutuel" nourri par les deux parties, les tirs délibérés de soldats afghans soulèvent des interrogations sur la capacité de la récente armée nationale afghane à prendre le relais après le retrait total des forces de l'OTAN, à forte majorité américaine, en 2014. L'armée nationale afghane doit prendre le relais après le retrait total des forces de l'OTAN. L'armée nationale afghane doit prendre le relais après le retrait total des forces de l'OTAN.AFP/Aref Karimi 14 novembre 2011. Un légionnaire du 2e régiment étranger du génie meurt, victime d'une attaque talibane. Après un bref échange de tirs, les insurgés se mêlent rapidement à la population, empêchant toute riposte efficace, selon un porte-parole de l'armée. 7 septembre 2011. Un lieutenant-parachutiste est victime d'un tir d'insurgés au cours d'une mission d'appui à l'armée nationale afghane, engagée dans une opération en Kapisa. 14 août 2011. C'est de nouveau au cours d'une mission d'appui à l'armée afghane qu'un soldat français est tué. Ce type d'opération "entre dans le cadre de la préparation du transfert aux Afghans de la sécurisation de la zone" avait précisé l'armée. 11 août 2011. Un soldat est tué lors d'une opération militaire, lorsque le véhicule blindé dans lequel il se trouvait a été la cible d'un engin explosif. Selon la coalition, les attaques à l'explosif – mines ou bombes artisanales – sont de plus en plus fréquentes avec une augmentation de 7 % entre janvier et novembre 2011 par rapport à la même période en 2010. 7 août 2011. Lors d'un accrochage avec des insurgés, deux soldats français sont tués. Semaine du 11 juillet 2011. Il s'agit de la semaine la plus meurtrière de l'année. Le 11, un soldat meurt, victime "d'un tir accidentel" d'un militaire français. Le 13, cinq autres soldats français trouvent la mort dans un attentat-suicide. Un septième soldat est tué le 14 lors d'un accrochage alors qu'il participait à une opération de contrôle. Ces décès avaient endeuillé la cérémonie du 14-Juillet et donné lieu à un hommage national aux Invalides présidé par Nicolas Sarkozy le mardi 19 juillet. Hommage national aux Invalides présidé par Nicolas Sarkozy le mardi 19 juillet. Sept soldats ont été tués la semaine précédente. Hommage national aux Invalides présidé par Nicolas Sarkozy le mardi 19 juillet. Sept soldats ont été tués la semaine précédente.AFP/ERIC FEFERBERG 2010. Cette année-là, 16 soldats meurent en Afghanistan victimes de tirs d'insurgés, d'embuscades, de mines artisanales et d'accidents. L'un d'entre eux se suicide. 2009. 11 soldats sont tués, dont trois à la suite de l'explosion d'une bombe artisanale au passage de leur blindé, le 4 septembre, et trois autres lors d'une opération nocturne au cours d'un violent orage, quelques jours plus tard, le 27. Les autres soldats décèdent lors d'accrochages avec les talibans ou d'accidents. Une cérémonie en hommage à un soldat tué en Afghanistan le 1er août 2009. Une cérémonie en hommage à un soldat tué en Afghanistan le 1er août 2009. AFP/THOMAS BREGARDIS 2008. Comme l'année précédente, 11 soldats sont tués. Dix d'entre eux trouvent la mort lors d'une embuscade à l'est de Kaboul. Il s'agit de l'opération la plus meurtrière pour l'armée française depuis l'attentat contre l'immeuble Drakkar en 1983 à Beyrouth, au cours duquel 58 parachutistes ont été tués. Le onzième soldat est tué par une mine. 2007. Trois soldats trouvent la mort lors d'une attaque de talibans, un accident et un attentat-suicide à Kaboul. 2006. Six soldats sont tués, victimes de tirs de talibans et lors d'une opération ratée de déminage. Des soldats français portent le cercueil de deux soldats français tués dans une explosion à la bombe le 26 août 2006. Des soldats français portent le cercueil de deux soldats français tués dans une explosion à la bombe le 26 août 2006. AFP/STEPHANE DE SAKUTIN 2005. Deux soldats meurent : suicide et explosion d'une mine. 2004. Trois soldats sont tués dans des accidents de la circulation. Un militaire surveille le Transall à bord duquel doivent embarquer les 30 premiers soldats français partant pour l'Afghanistan, le 16 novembre 2001. Un militaire surveille le Transall à bord duquel doivent embarquer les 30 premiers soldats français partant pour l'Afghanistan, le 16 novembre 2001.AFP/GERARD JULIEN Les autres contingents de la force de l'OTAN en Afghanistan essuient également de lourdes pertes, notamment les Américains, qui ont encore perdu six soldats jeudi 19 janvier quand leur hélicoptère s'est écrasé dans un bastion taliban du sud afghan. Le Monde.fr | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Le constat d'échec de dix ans de stratégies successives Sam 21 Jan - 8:17 | |
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Le constat d'échec de dix ans de stratégies successives
Publié le 20/01/2012 à 21:36 Un soldat français apprend à des Afghans comment utiliser un mortier dans la province de Kapisa, en septembre 2010. Depuis plusieurs mois, les attaques contre des soldats étrangers par leurs partenaires de l'Armée nationale afghane se multiplient. FROIDEMENT assassinés par les alliés afghans qu'ils forment depuis plusieurs années, à la fin d'une séance d'entraînement physique, alors qu'ils étaient désarmés. L'attaque perpétrée vendredi par un soldat en uniforme de l'Armée nationale afghane (ANA) sur la base de Gwam, dans la vallée de Tagrab, en Kapissa, a fait quatre morts et une quinzaine de blessés, dont huit grièvement, au sein du contingent français. C'est la deuxième fois en moins d'un mois que des soldats français tombent sous les balles de leurs partenaires afghans. Le 29 décembre, deux légionnaires avaient déjà été abattus dans le dos par un tireur en uniforme. Les responsables militaires occidentaux ont été réticents à le reconnaître. Mais depuis plusieurs mois, les attaques contre des soldats étrangers par leurs partenaires de l'ANA se multiplient. Certains y voient une nouvelle stratégie des talibans, qui après les embuscades, les IED (engins explosifs improvisés) et les attaques contre les bâtiments officiels, ciblent désormais les instructeurs étrangers des forces de sécurité, infiltrées par l'insurrection. Vert contre bleuCe type d'attaque porte même un nom: «green on blue» (vert contre bleu), en référence aux couleurs des uniformes respectifs de l'ANA et de l'Isaf, la Force internationale d'assistance à la sécurité. Cette tuerie, la décision de Nicolas Sarkozy de suspendre, au moins provisoirement, les opérations de formation et d'aide au combat comme l'annonce d'un possible retrait anticipé des forces françaises, portent un nouveau coup à la stratégie des forces internationales en Afghanistan, qui avaient fait de la formation de l'ANA un pilier. La montée en puissance de l'ANA devait permettre aux forces américaines et à leurs alliés de s'extraire du pays sans avoir à reconnaître une défaite. C'est d'ailleurs dans le cadre de cette stratégie de sortie que les troupes de l'Otan ont multiplié les opérations communes avec l'armée afghane, précipitant ainsi son infiltration par les talibans. Dans ces conditions, l'armée et la police afghanes seront-elles capables de combattre l'insurrection après le départ des forces de l'Otan? Des « liens de sang »Selon le calendrier fixé par les Américains, le retrait progressif des troupes de combat doit s'étaler jusqu'en 2014, date à laquelle les forces de sécurité locales sont censées assumer pleinement la responsabilité de la sécurité dans le pays. Paris, qui maintient encore 3.600 soldats en Afghanistan, avait calé son agenda sur celui des forces américaines. Après avoir amorcé son retrait de Surobi, la France prévoyait de retirer 1.000 hommes d'ici à la fin 2012 et le reste en 2013 et 2014. On savait déjà les forces de sécurité afghanes corrompues et loin d'être au niveau requis pour affronter l'insurrection sans l'aide des troupes étrangères. Mais le fait qu'elles se retournent désormais contre leurs mentors, en brisant net la confiance des officiers de l'Isaf, risque de compliquer l'avenir. Déjà harcelées à l'extérieur de leurs bases par les insurgés, les forces étrangères doivent maintenant compter avec une «menace intérieure». Évoquant les «liens de sang», tissés par le sacrifice des soldats français, qui unissent désormais l'Afghanistan et la France, l'ambassadeur à Paris Assad Omer évoquait en début de semaine la possibilité que les officiers français continuent à former les militaires afghans après 2014. Pas sûr que l'idée, qui devait être évoquée entre Nicolas Sarkozy et le président Hamid Karzaï à Paris le 27 janvier, survive à la tuerie de vendredi. La France exige, avant de reprendre la formation des militaires afghans, des «assurances crédibles » sur le recrutement de l'armée. Comment une institution infiltrée par l'insurrection et traversée par des sentiments anti-occidentaux, pourrait-elle le lui offrir? Après avoir longtemps affirmé que les militaires français ne faisaient pas la guerre en Afghanistan, puis prétendu qu'ils la gagnaient grâce à la contre-insurrection, les autorités politiques semblent vouloir tirer les leçons de ce qui apparaît comme un échec. Afin d'éviter que la question afghane interfère dans la campagne électorale, Paris avait depuis la fin de l'été adopté une nouvelle posture en Afghanistan, ordonnant aux chefs militaires de prendre le moins de risques possible et de laisser, autant que faire se pouvait, l'ANA en première ligne. L'attaque de Gwam prouve que ces précautions n'étaient pas suffisantes. Pourtant, l'annonce d'un possible départ précipité des forces françaises pourrait accélérer les attaques des talibans, qui attendent que le sol afghan soit «libéré» des forces étrangères pour reprendre le pouvoir, au lieu de les freiner. Avec 26 morts, les forces françaises ont déjà subi en 2011 leurs plus lourdes pertes depuis le début du conflit. | |
| | | Jacques
Messages : 171 Date d'inscription : 09/11/2011 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Quatre soldats français tués en Afghanistan, selon la sécurité afghane Sam 21 Jan - 9:31 | |
| Bonjour,
L'Afghanistan, c'est loin, c'est si loin... Laissons les Afghans à leurs problèmes qui ne sont pas les nôtres, etc... La mort de 4 soldats, voilà une triste tragédie supplémentaire dans une guerre ingagnable. Triste à dire, mais il faut se retirer et laisser le pays s'enfoncer à nouveau dans la guerre civile tout en appuyant discrètement le pouvoir en place (corrompu et incompétent) avec des fonds, des armes et des missions ciblées des forces spéciales pour retarder l'inéluctable. La guerre contre le terrorisme ne peut être qu'une guerre secrète. Quant aux Afghans, ils font hélas la preuve tous les jours de leur mentalité arriérée et moyenâgeuse, on ne peut que les abandonner et contenir secrètement leurs débordements hors des frontières de leur inexpugnable pays... Ils ne sont pas prêts de connaître un printemps pachtoune ! Et le Pakistan est encore une autre histoire !
Amicalement,
Jacques
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| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Les talibans revendiquent l'attaque contre les Français Sam 21 Jan - 18:00 | |
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Les talibans revendiquent l'attaque contre les Français
Publié le 21/01/2012 à 17:07 Gérard Longuet, arrivé samedi matin à Kaboul, s'est recueilli devant le cercueil des soldats tués vendredi. Selon Gérard Longuet, arrivé sur place, l'homme qui a tiré sur les soldats français est un taliban infiltré depuis longtemps dans les rangs de l'armée afghane. • Les talibans revendiquent l'attaque de vendredi. Les talibans ont affirmé samedi matin à Reuters avoir recruté le militaire afghan, qui a abattu vendredi quatre soldats français désarmés et en plein footing et blessé quinze autres. Outre l'auteur de la fusillade, les talibans assurent avoir gagné à leur cause plusieurs personnes «occupant des postes importants». «Certains ont déjà accompli leurs missions», a prévenu un porte-parole, promettant d'autres attentats et mettant en avant une popularité accrue des insurgés. Depuis la diffusion d'une vidéo montrant des GI américains urinant sur des cadavres, le recrutement de volontaires est devenu très aisé, a-t-il expliqué. • Gérard Longuet à Kaboul. Le ministre de la Défense arrivé samedi matin dans la capitale afghane a confirmé que l'attatque de vendredi était l'oeuvre d'un taliban infiltré dans l'armée afghane. L'homme, âgé de 21 ans, a été arrêté. Ancien soldat de l'armée qui a déserté, il est probablement passé ensuite au Pakistan, avant de s'engager à nouveau dans les rangs de l'armée. Le ministre est monté à bord de l'aéronef sanitaire qui va rapatrier en France 12 des blessés, dont 5 grièvement touchés. «Ces hommes sont profondément choqués», a confié le ministre, «ému» devant la «souffrance de ces corps d'hommes dans la force de l'âge». «Ils vivaient au contact de l'armée afghane. Cette confiance qu'ils établissent, ils en ont été victimes», a déploré Gérard Longuet, qui s'est recueilli devant les cercueils des soldats tombés hier. Un hommage national est prévu la semaine prochaine, a indiqué au Figaro.fr le ministère de la Défense. La date reste encore à préciser. Le ministre doit rencontrer le président afghan Hamid Karzaï ainsi que ses ministres de la Défense et de l'Intérieur, le général John Allen, commandant de l'Isaf, le bras armé de l'Otan en Afghanistan, et le général Olivier de Bavinchove, chef d'état-major de la coalition. Chargé par Nicolas Sarkozy de mesurer la dangerosité de la mission en Afghanistan , Gérard Longuet fera à son retour son rapport au chef de l'Etat, qui décidera d'un retrait prématuré, ou non, des troupes. «Tout l'enjeu de cette visite est d'évaluer l'attitude que nos responsables doivent prendre», a résumé Gérard Longuet. «La mission est exactement la même, faire émerger une force stable», «pour transmettre le relais» aux Afghans. • Réserves d'Hillary Clinton sur le retrait français. La secrétaire d'Etat américaine «compatit vraiment avec ce qui est arrivé aux soldats français» mais «n'a aucune raison de penser que la France ne va pas continuer à prendre part au processus délicat de transition en cours en Afghanistan, au moment où nous envisageons notre départ (du pays) ainsi que nous en sommes convenus à Lisbonne». Les dirigeants de l'Otan réunis à Lisbonne en novembre 2010 se sont engagés à entamer le processus de transfert des responsabilités en matière de sécurité à la police et à l'armée afghanes entre 2011 et 2014. Un calendrier remis en cause après l'attaque de vendredi lorsque Nicolas Sarkozy a brandi la menace d'un départ anticipé des troupes françaises. Toutefois un retrait ne pourrait pas être immédiat, jugent plusieurs journalistes spécialisés dans les questions de défense. Les talibans s'étant rapprochés des bases françaises, il faudra dégager puis surveiller l'accès aux routes que les convois emprunteront. Le rapatriement des troupes pourrait prendre plusieurs mois si ce n'est un an. | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Hommage de Sarkozy aux quatre soldats tués : «Ne nous trompons pas de colère» Mer 25 Jan - 16:07 | |
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Hommage de Sarkozy aux quatre soldats tués : «Ne nous trompons pas de colère»
Carces (Isère) - Publié le 25.01.2012, 16h12 | Mise à jour : 16h20
Varces (Isère), mercredi[/b]. Nicolas Sarkozy a rendu hommage aux quatre soldats français assassinés par un taliban infiltré dans l'armée afghane. Des familles éplorées, une population sous le choc : Nicolas Sarkozy était ce mercredi après-midi à Varces, dans l'Isère, pour une une cérémonie d'hommage national aux quatre militaires français tués le 20 janvier en Kapisa par un soldat de l'armée nationale afghane alors qu'ils terminaient leur footing. «Vive l'armée française», a hurlé dans un sanglot une jeune femme assise sous un petit chapiteau reservé aux familles alors que les cercueils étaient déposés sur le bitume devant le chef de l'Etat.
Avant de décorer les quatre militaires de la légion d'honneur à titre posthume - le major Sylvain Wilm, le major Denis Estin, l'adjudant Geoffrey Baumela et le maréchal des logis Svilen Simeonov - Nicolas Sarkozy a prononcé un bref discours pour saluer leur sacrifice : «Une immense douleur pour les Français, une immense perte pour notre pays». Alors que le président de la République avait clairement posé la question d'un retrait anticipé de l'armée française au lendemain de l'attaque il s'est montré, cette fois, plus prudent. «Ne nous trompons pas de colère, ne nous laissons pas aveugler par la douleur, si vive soit-elle, a t-il lancé. Nous ne nous laisserons pas impressionner par cette barbarie et cet obscurantisme d'un autre âge, qui, bien au contraire, nous renforcent dans notre détermination à oeuvrer pour la pais en Afghanistan». Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères, avait déjà expliqué qu'un départ n'était pas envisageable en 2012. Nicolas Sarkozy évoquera le sujet avec le président afghan Hamid Karzaï, vendredi, à l'Elysée. | |
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| Sujet: Re: Quatre soldats français tués en Afghanistan, selon la sécurité afghane | |
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| | | | Quatre soldats français tués en Afghanistan, selon la sécurité afghane | |
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