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 Syrie : la preuve de l'horreur chimique

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: Syrie : la preuve de l'horreur chimique   Syrie : la preuve de l'horreur chimique Icon_minitimeMer 5 Juin - 8:44

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Syrie : la preuve de l’horreur chimique

Publié le 04 juin 2013 à 22:36


Syrie : la preuve de l'horreur chimique 523716-photo-prise-au-telephone-portable-le-2-juin-2013-et-montrant-des-tanks-syriens-en-route-vers-la-vill
Photo prise au téléphone portable le 2 juin 2013 et montrant des tanks syriens en route vers la ville de Qousseir.

Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a confirmé hier soir l’emploi de gaz sarin par l’armée de Bachar al-Assad contre les rebelles. Le premier pas vers une intervention militaire ?

Les indices, des témoignages de victimes aux récits de médecins syriens, s’accumulaient depuis plusieurs mois. Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, l’a confirmé hier soir : des armes chimiques ont bien été employées en Syrie. «Nous n’avons aucun doute sur le fait que les gaz ont été utilisés […]. Les conclusions du laboratoire sont claires. Il y a eu du gaz sarin», a-t-il déclaré hier sur France 2. Cette confirmation intervient le jour même de la publication d’un rapport de la commission d’enquête des Nations unies, qui pointe la «réalité quotidienne» des crimes de guerre et contre l’humanité en Syrie. L’usage avéré d’armes chimiques interdites pose désormais la question d’une intervention étrangère. Les Etats-Unis, qui ont comparé à plusieurs reprises l’utilisation de telles armes à «une ligne rouge», se sont empressés d’affirmer dès hier soir que davantage de preuves étaient nécessaires avant de prendre une décision (lire page ci-contre).

Échantillons.

Les conclusions françaises se basent sur des analyses, réalisées dans le laboratoire du Bouchet, dépendant de la Direction générale de l’armement (DGA), de deux lots d’échantillons récupérés ces dernières semaines en Syrie. Le premier provient de Jobar, dans la banlieue de Damas, la capitale, et a été fourni aux autorités françaises par deux journalistes du Monde. Des résidus de sarin ont été détectés dans des prélèvements d’urine qui avaient été collectés mi-avril par des médecins locaux. Le second lot d’échantillons correspond à une attaque qui s’est déroulée fin avril à Saraqeb, dans le nord-ouest du pays. Des prélèvements effectués sur cinq victimes révèlent cette fois la présence de sarin pur. Ils avaient été transmis début mai aux services français par des personnels d’un hôpital de fortune d’Idlib. Ces résultats confirment les conclusions du rapport publié hier par la commission d’enquête de l’ONU, qui jugeait probable l’utilisation d’agents chimiques dans ces deux zones.

Les experts des Nations Unies pointent également deux autres incidents, à Uteibah, près de Damas, et dans le quartier de Cheikh Maqsoud, à Alep, la grande ville du nord de la Syrie. Selon une enquête réalisée sur place fin avril par Libération (lire l’édition du 10 mai), du gaz sarin a très probablement été utilisé lors d’une attaque qui a tué trois personnes - une mère et ses deux fils - dans la nuit du 13 avril. D’après les témoignages du médecin d’un hôpital d’Afrin, qui avait soigné plusieurs victimes, celles-ci présentaient les symptômes typiques d’une intoxication au sarin (tremblements incontrôlés, pupilles fixes, difficultés respiratoires extrêmes, etc.). Ce gaz neurotoxique, inodore et invisible, bloque la transmission de l’influx nerveux et entraîne la mort par arrêt cardiorespiratoire après une inhalation ou un simple contact avec la peau.

Sous-munitions.

Les analyses scientifiques réalisées par la France ne disent pas qui, du régime ou des rebelles, a utilisé ce gaz. La Syrie est considérée comme possédant l’un des arsenaux d’armes chimiques les plus importants du Moyen-Orient. Selon le Centre d’études sur la non-prolifération de l’Institut Monterey (Etats-Unis), les stocks atteindraient plusieurs centaines de tonnes. Il est d’ailleurs avéré que c’est bien le gouvernement syrien qui est à l’origine de l’attaque de Saraqib, un hélicoptère de l’armée ayant été repéré alors qu’il larguait des bombes à sous-munitions. «Il ne fait aucun doute que c’est le régime et ses complices puisqu’on a l’intégralité de la chaîne, depuis le moment où l’attaque a lieu, le moment où les gens sont tués, où on a les prélèvements et où on les fait analyser», a expliqué hier Laurent Fabius. Les experts de l’ONU se sont montrés plus prudents dans leur rapport, estimant que leurs enquêtes n’avaient pas permis d’identifier qui avait utilisé les agents chimiques.

Dans chaque cas avéré ou suspect, l’utilisation de gaz neurotoxique reste limitée. Loin d’être massives, les attaques n’ont fait que quelques victimes, la plupart des personnes touchées se rétablissant après avoir reçu une assistance respiratoire et des injections d’atropine. A Cheikh Maqsoud, à Alep, les habitants se disaient persuadés que le régime avait tenté de leur faire peur pour les forcer à fuir, alors que le quartier venait de basculer du côté de la rébellion. Des experts se disent, eux, convaincus que le régime de Bachar al-Assad cherche à «tester» la communauté internationale avec des attaques chimiques de petite envergure, sachant qu’elle ne réagit pas lorsque des missiles Scud détruisent des pâtés de maison d’Alep ou d’autres villes du nord du pays.
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