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 Obama ajuste sa politique antiterroriste

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: Obama ajuste sa politique antiterroriste   Obama ajuste sa politique antiterroriste Icon_minitimeVen 24 Mai - 7:33

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Obama ajuste sa politique antiterroriste

Mis à jour le 23/05/2013 à 23:58 - Publié le 23/05/2013 à 23:47

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Le drone américain X-47B, un prototype furtif d'une portée de près de 4000 kilomètres a décollé avec succès du porte-avion USS George-Bush, le 14 mai 2013, au large des côtes de la Virginie.

Le président envisage d'encadrer l'usage des drones et de relancer ses efforts pour fermer la prison de Guantanamo.

C'est un président se voulant à la fois stratège, philosophe, constitutionnaliste et moraliste qui a parlé ce jeudi après-midi depuis l'université de la Défense pour proposer aux citoyens américains un bilan d'étape et une nouvelle définition de sa politique antiterroriste, 12 ans et demi après le 11 Septembre. «Nous devons définir la nature et l'ampleur du combat que nous menons, sinon c'est lui qui nous définira», a-t-il averti, mettant en garde contre une Amérique qui se laisserait enfermer dans «une guerre sans fin», au lieu de se concentrer sur les «réseaux locaux» d'al-Qaida et de ses affiliés. «Notre pays est toujours menacé par des terroristes», a poursuivi Obama, promettant de porter une attention particulière au défi du terrorisme «fait maison», né de la radicalisation d'Américains isolés ou d'immigrés mal intégrés nourris de l'idéologie du djihad. Mais «nous devons reconnaître que la menace a changé par rapport à ce qui est arrivé sur nos rivages le 11 Septembre», a-t-il dit, évoquant une situation plus semblable aux défis terroristes d'«avant le 11 Septembre». Un postulat que nombre de républicains se sont empressés de taxer de «naïf» et d'«imprudent», comme l'ancien ministre de la Défense de George W. Bush, Donald Rumsfeld. «Nous ne savons pas si al-Qaida est vraiment décimée», a protesté ce dernier.

Pour Obama, ce discours n'en était pas moins l'occasion rêvée d'échapper aux scandales qui empoisonnent le début de son second mandat, en prenant de la hauteur stratégique et en endossant son habit de commandant en chef, conscient des inévitables «tensions» entre sécurité nationale et défense des libertés civiques. L'occasion aussi de lancer un appel vibrant au Congrès pour l'aider à fermer enfin la prison de Guantanamo, cette enclave «hors la loi» qui entache l'État de droit en Amérique. Tout en défendant avec ferveur sa politique controversée d'utilisation des drones comme outil privilégié de la lutte contre al-Qaida - «des actions légales et efficaces» moins risquées et moins coûteuses en dommages collatéraux que les interventions militaires traditionnelles, a noté le président - Barack Obama a décidé de mettre en place des principes légaux précis pour encadrer ce processus (presidential policy guidelines) dont il a transmis la teneur au Congrès. S'il a justifié l'assassinat ciblé de l'imam islamiste extrémiste américain Anwar al-Awlaki, présenté «comme un haut responsable opérationnel d'al-Qaida dans la péninsule arabique», impliqué directement dans l'organisation de tentatives d'«attentats dans des avions américains en 2009 et en 2010», le chef de l'État américain veut réduire l'utilisation des drones. Ses conseillers ont annoncé une «nouvelle phase» de la lutte antiterroriste, transmettant la responsabilité de l'usage des avions sans pilote de la CIA au ministère de la Défense, dans un but de plus grande transparence.

«150 millions de dollars par an pour 166 détenus»

Jugeant al-Qaïda drastiquement affaiblie et le contexte nouveau, Obama a appelé à ne pas s'en remettre exclusivement à l'usage de la force pour lutter contre le terrorisme, évoquant l'importance «des partenariats» et celle de «l'aide au développement». «Je sais que cette notion d'«aide étrangère», n'est pas très populaire au Congrès, alors que cela représente moins d'un 1% du budget de l'État... Mais ce n'est pas de la charité, c'est un élément de notre sécurité nationale», a dit le président.

Appelant à fermer la prison spéciale de Guantanamo, où une centaine de détenus font actuellement une grève de la faim pour protester contre l'idée d'une détention illimitée sans procès, Obama a jugé que «rien, sinon la politique, ne pouvait justifier le blocage» de ses efforts pour transférer vers l'étranger et vers les prisons américaines les 166 détenus encore présents sur l'île. «Payer 150 millions de dollars par an pour 166 détenus, quand nous avons tant de problèmes budgétaires n'a pas de sens!», a-t-il plaidé. Obama a annoncé la levée du moratoire sur le transfèrement de 56 prisonniers vers le Yémen, dont le départ fera l'objet de décisions au cas par cas. Quelque 530 détenus avaient été tranférés sous George W. Bush. Mais l'opinion publique et le camp républicain sont actuellement hostiles à la fermeture de Guantanamo au nom de la sécurité. «L'histoire sera sévère si nous ne parvenons pas à fermer cette prison», a averti le président, soulignant que de nombreux terroristes étaient détenus dans des prisons de haute sécurité américaines. Malgré ses assurances, le casse tête de la détention illimitée de prisonniers trop dangereux pour être transférés vers leur pays d'origine restait inextricable. Beaucoup ne peuvent être jugés, les preuves de leur culpabilité ayant été arrachées sous la torture. Un transfert ne ferait donc que déplacer géographiquement le casse-tête juridique, maintenant ces détenus «hors du cadre de l'État de droit».
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