On vous le dit
Publié le 02.05.13 | 10h00 ___________________________________________________
Harcèlement sexuel au lycée Ibn Khaldoun
Le directeur du lycée Ibn Khaldoun de Bouinan (Blida) vient d’être suspendu provisoirement de ses fonctions. Il est accusé d’harcèlement sexuel sur des lycéennes.L’affaire remonte au mois de février dernier où des jeunes filles, inscrites dans ce lycée situé dans une localité «très conservatrice», ont commencé à dénoncer le comportement de leur directeur et de certains surveillants. Elles les accusent d’attouchements et de harcèlements sexuels. D’après l’organisation syndicale Cnapest, une élève aurait même été victime d’un viol de la part d’un surveillant. Trente-trois enseignants de ce lycée dénoncent, à travers une pétition, le comportement malsain de leur directeur et des plaintes ont été déposées par des parents d’élèves.
«Nous regrettons la passivité de la directrice de l’Académie de Blida. En dépit des lettres de dénonciation envoyées à ses services, aucun responsable n’a daigné se présenter à l’établissement pour s’enquérir de la situation. Ses services n’ont pas réagi à temps, ce qui a fait augmenter le nombre de victimes», regrettent des syndicalistes Cnapest de Blida.
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Plagiat à l’université Djillali Liabès
L’université Djillali Liabès (UDL) de Sidi Bel Abbès n’en finit pas avec les scandales. Après celui de la falsification des notes d’examen à la faculté de médecine en 2011, c’est au tour de la faculté des sciences exactes de défrayer la chronique locale. Cette fois, il ne s’agit pas de falsification de notes, mais de plagiat. Selon des enseignants de l’UDL, trois professeurs en chimie ont été convoqués par la commission paritaire de l’université pour s’expliquer sur des travaux de recherche qu’ils ont présentés pour l’obtention de leur doctorat en chimie. Des travaux déjà publiés dans une revue scientifique éditée au Maroc et dont les auteurs ont officiellement saisi l’UDL. Une commission d’enquête ministérielle avait, il y a quelques mois, confirmé les actes de plagiat, indique-t-on.
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Des responsables de la DAL chez la police à Sidi Bel Abbès
Au moins deux responsables de la wilaya de Sidi Bel Abbès ont été entendus, hier, par les enquêteurs de la brigade économique et financière de la sûreté de wilaya de Sidi Bel Abbès, dans le cadre d’une affaire de «surfacturation» et d’«enrichissement illicite», apprend-on de source officielle. Selon cette même source, une information judiciaire a été ouverte par les services de police, au niveau de la Direction de l’administration locale (DAL), juste après le passage d’une commission d’enquête dépêchée par le ministère de l’Intérieur à Sidi Bel Abbès, au lendemain de la mise à la retraite de l’ex-wali, Yahia Fehim. Selon nos informations, cette enquête touche de hauts responsables considérés comme proches de l’ex-wali qui a eu, auparavant, à gérer les «affaires» de la wilaya de Ghardaïa.
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Les importateurs de métaux précieux dans l’expectative
La Direction générale des impôts (DGI) a-t-elle décidé de geler l’octroi des agréments d’importation de produits précieux ? C’est du moins la question que se posent les professionnels de la filière aurifère en Algérie, ayant opté pour l’importation légale de produits précieux. En effet, plusieurs sociétés de droit algérien, ayant déposé depuis plusieurs mois des dossiers en vue d’obtenir ces fameux agréments auprès de la DGI, ont du mal à expliquer cette situation. Ils trouvent cela d’autant plus «curieux», alors que des quantités énormes de métaux précieux sont importées chaque année en Algérie par des circuits informels, échappant à tout contrôle du fisc. Selon nos informations, une douzaine d’opérateurs au niveau national, remplissant les conditions édictées par la DGI, sont présentement dans l’attente de ces autorisations.
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Cinq détenus intoxiqués
Cinq jeunes détenus, âgés entre 21 et 23 ans, ont été intoxiqués et ont dû être évacués, samedi dernier, vers l’hôpital Ibnou Sina de Frenda, 50 km à l’ouest de Tiaret. Les victimes souffraient de vomissements et de diarrhées. Selon les premiers éléments de l’enquête épidémiologique, c’est du poulet avarié, ramené par des parents, qui en serait la cause.
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