Le Blog-Forum de Jamel
Le Blog-Forum de Jamel
Le Blog-Forum de Jamel
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Blog-Forum de Jamel

Air du temps, Libre Expression, Médecine, Culture, Actualités, Politique, Société.
 
AccueilAccueil  PortailPortail  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -14%
Lave-linge hublot HOOVER HWP 10 kg (Induction, 1600 ...
Voir le deal
299.99 €

 

 La grève des boulangers massivement suivie : Une journée sans pain

Aller en bas 
AuteurMessage
Jamel
Administrateur
Administrateur
Jamel


Messages : 14896
Date d'inscription : 25/10/2011
Localisation : Lyon

La grève des boulangers massivement suivie : Une journée sans pain Empty
MessageSujet: La grève des boulangers massivement suivie : Une journée sans pain   La grève des boulangers massivement suivie : Une journée sans pain Icon_minitimeMer 24 Avr - 8:59

La grève des boulangers massivement suivie : Une journée sans pain Logo3

Actualités - LA GRÈVE DES BOULANGERS MASSIVEMENT SUIVIE :

Une journée sans pain


La grève des boulangers massivement suivie : Une journée sans pain Baguette-de-pain-24042013-3da999c

Les boulangers ont mis à exécution leurs menaces. Ils étaient hier nombreux à adhérer au mot d’ordre de grève lancé par le Comité national des boulangers affilié à l’UGCAA. Une journée de débrayage qui n’aura pas été sans conséquences puisque la baguette de pain était difficilement trouvable hier à travers plusieurs wilayas. Le Comité des boulangers estime le taux de suivi à 80%. Son président est formel : c’est la politique de subvention des produits de première nécessité qui doit être revue.

Nawal Imès - Alger (Le Soir) -


Pari tenu pour les boulangers. Dans certains quartiers de la capitale et ceux des autres villes, il était souvent difficile de trouver du pain dans les boulangeries. Celles qui ont assuré le service minimum étaient prises d’assaut par des citoyens qui poussés par de vieux réflexes de pénuries achetaient plus de pain qu’ils n’en avaient réellement besoin. Selon Tahar Boulenouar, porte-parole de l’UGCAA, le taux de suivi au niveau national s’établissait hier entre 75% et 80%. Une tension particulière était ressentie dans les quartiers d’El-Harrach, de La Casbah, de Bab-El-Oued ou de Aïn-El-Benian, à Alger. A Béchar, Oran, Annaba, El-Tarf, Tizi-Ouzou et Constantine, même scénario. A l’origine de ce débrayage, une revendication récurrente des boulangers qui considèrent que le prix de vente de la baguette de pain, tel que fixé par les pouvoirs publics, n’est pas rentable pour les boulangers, voire il constitue une menace pour la pérennité de l’activité. Tahar Boulenouar expliquait hier que les boulangers ne réclament pas une hausse du prix mais qu’ils avaient une série de doléances, à charge aux pouvoirs publics de trouver la solution idoine. Pour lui, le cœur de la problématique se situe dans les subventions accordées par l’Etat au profit des produits de première nécessité. Il est formel : la farine subventionnée ne profite ni au boulanger ni au consommateur mais aux minotiers et autres fabricants de biscuits. Comment sortir de ce cercle ? Maâmar Hentour, le président du Comité national des boulangers, explique qu’«actuellement, tout le monde profite de la farine subventionnée puisqu’il n’y a qu’un seul type de farine, la T55 ou l’extra raffinée, avec un taux d’extraction élevé». Il explique que cette farine est vendue au même prix aux boulangers, aux fabricants de biscuits ou à ceux qui font du pain traditionnel, d’où le détournement de cette farine subventionnée par l’Etat. Un mécanisme qui a visiblement montré ses limites. Le Comité des boulangers avait proposé de diversifier la farine en introduisant la farine complète et en ne subventionnant que cette dernière puisque seuls les boulangers l’utiliseront. Cela permettrait d’un côté d’éliminer de facto d’autres fabricants qui ne peuvent l’utiliser mais également de diversifier l’offre et d’améliorer la qualité du pain. Aux boulangers qui réclament une hausse de leur marge bénéficiaire pour pouvoir maintenir leur activité, le gouvernement avait répondu en installant une commission chargée d’évaluer le «coût réel» de la baguette. Cette dernière a remis ses conclusions le 4 avril dernier par une autre commission mixte, composée de représentants des ministères du Commerce, des Finances et de l'Agriculture, des représentants des boulangers, de l'Office interprofessionnel algérien des céréales (OAIC), du groupe industriel Eriad (agroalimentaire, céréales et dérivés). Selon cette commission, le coût réel de la baguette oscille entre 9,5 et 10,5 DA, selon la qualité des produits utilisés. La balle est actuellement dans le camp des pouvoirs publics.

N. I.


Revenir en haut Aller en bas
https://sidi-bel-abbes.1fr1.net
 
La grève des boulangers massivement suivie : Une journée sans pain
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Blog-Forum de Jamel :: Général :: Actualités Algériennes-
Sauter vers: