Jamel Administrateur
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| Sujet: Finale de la Coupe de la Ligue : Trop souvent perdant, Rennes veut enfin jouer gagnant Sam 20 Avr - 8:41 | |
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Trop souvent perdant, Rennes veut enfin jouer gagnant
Mis à jour le 20/04/2013 à 07:40 - Publié le 19/04/2013 à 19:51 Frédéric Antonetti, l'entraîneur du Stade Rennais, félicite Kevin-Theophile Catherine, buteur contre l'OM le 26 janvier dernier. Régulièrement critiqué pour son incapacité à franchir le cap qui le mènerait au succès, le Stade Rennais a une occasion en or de faire taire ses détracteurs avec la finale de la Coupe de la Ligue, ce samedi.
Club bien sous tous rapports attend désespérément déclic pour franchir un palier… Voilà le genre d'annonce que pourrait passer le Stade Rennais avant sa finale. Souvent placés, mais jamais devant à l'arrivée, les Rouge et Noir traînent en effet une réputation de «poissards». Si l'on excepte un titre de champion de France de D2, en 1983, le far breton n'a plus goûté aux joies d'un trophée depuis l'époque bénie de Jean Prouff, son «entraîneur du siècle», vainqueur de deux Coupes de France, en 1965 et 1971. Il y a plus de quarante ans. En 2009, Rennes avait eu une occasion en or en affrontant Guingamp, club de deuxième division, en finale de Coupe de France. Mais, rattrapé par ses vieux démons, il avait trébuché (1-2). La saison passée, sa guigne s'est confirmée avec un échec retentissant contre les amateurs de Quevilly en demi-finale (2-1). Rennes ou l'histoire de l'élève doué qui n'exploite pas assez ses capacités. En championnat, on ne compte plus les saisons où la formation d'Ille-et-Vilaine semblait en mesure d'obtenir les félicitations. Et puis non. Spécialiste du relâchement coupable au dernier trimestre, elle a souvent échoué au pied du podium et de la clinquante Ligue des champions. Et les quelques fois où elle est parvenue à assurer les encouragements via une qualification en Ligue Europa, son bilan s'y est avéré désastreux: aucune victoire en 14 matchs! Cette saison n'a pas dérogé à la règle. Mal partis, les Bretons, portés par leur exploit à Paris en novembre dernier (victoire 2-1 à neuf contre onze), sont revenus tout près des meilleurs au cœur de l'hiver. Mais ils se sont à nouveau écroulés au moment d'entrer dans la cour des grands. Sur les dix derniers matchs, ils n'en ont ainsi gagné qu'un et restent même sur quatre défaites consécutives. Après un long trou noir, l'arrivée aux commandes du groupe Pinault, en 1998, avait pourtant fait naître un fol espoir chez les Rouge et Noir. Mais après quelques accidents industriels sud-américains (Severino Lucas, Mario Turdo, Luis Fabiano, 45 millions d'euros à eux trois), la famille Pinault a mis le holà et il a été décidé de s'appuyer sur la formation, devenue au fil des ans l'une des plus reconnues de l'Hexagone. « On n'a pas racheté le Stade Rennais pour en faire le meilleur club», n'avait pas caché François-Henri Pinault dans un livre sur les supporteurs bretons publié l'an dernier (Supporters du Stade Rennais. 100 ans de passion Route de Lorient). Ouvrage dans lequel il ajoutait toutefois: « Notre club doit gagner un de ses deux trophées (Coupe de France ou Coupe de la Ligue). On bute à cause d'un problème psychologique. On perd les matchs dans la tête.» Le déclic tant espéré est-il pour ce samedi? Pas toujours au rendez-vous (Rennes n'a que le 16e taux de remplissage en L1), le peuple rouge et noir, qui avait envahi le terrain après la demi-finale contre Montpellier (2-0), n'attend que ça pour s'enflammer. | |
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