Jamel Administrateur
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| Sujet: Finale de la Coupe de la Ligue : Saint-Etienne, l'heure de la renaissance Sam 20 Avr - 8:37 | |
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Saint-Étienne, l'heure de la renaissance
Publié le 19/04/2013 à 17:45 Le buteur stéphanois Pierre-Emerick Aubameyang lors du match contre Evian. Les Verts rêvent de remporter leur premier trophée depuis 1981, à l'occasion de la finale de Coupe de la Ligue contre Rennes.
«Pourquoi ne pas imiter le Montpellier de la saison dernière?» En novembre 2012, Pierre-Emerick Aubameyang, le meilleur buteur stéphanois, n'avait pas caché son ambition au sujet de la saison de son équipe. Malheureusement pour lui, depuis, le talent et le réalisme parisien ont refroidi ses ardeurs et fait probablement main basse sur le titre de champion de France. Ce qui n'empêche pas le «peuple vert» de frémir à l'idée de remporter ce samedi à Saint-Denis (21 heures, France 2) un premier trophée depuis… 1981 et le dernier des dix titres de champion de France glanés par Saint-Étienne. Pour cela, l'ASSE devra venir à bout, en finale de la Coupe de la Ligue, d'une autre équipe, Rennes, dont l'armoire à trophées est sinistrée depuis de nombreuses années. Une magnifique opportunité donc de renouer, au moins le temps d'une soirée, avec un glorieux passé. Et, surtout, de confirmer un retour au premier plan esquissé depuis plusieurs mois, mais qui s'est fragilisé en l'espace d'une semaine. En effet, il y a neuf jours, Saint-Étienne pointait à la troisième place du championnat, tout en rêvant d'un possible doublé Coupe de France-Coupe de la Ligue. Et les Verts avaient revêtu un seyant costume d'invincibilité en 2013, se traduisant par une série de 16 rencontres sans défaite. Puis 17 avec le match nul ramené de Valenciennes (0-0). Mais celui-ci avait cependant un double tort: celui d'être le quatrième lors des cinq dernières journées, symbolisant ainsi un dangereux surplace au moment de lancer le sprint de fin de saison, et de permettre à Lyon de reprendre place sur la troisième marche du podium de Ligue 1. Un simple piétinement? Pas forcément puisque dans la foulée, mardi dernier, l'ASSE a disparu en quarts de finale de la Coupe de France sur son terrain, contre Lorient (1-2). Une invincibilité qui s'achève au mauvais moment pour les Verts, à quatre jours de cette finale de Coupe de la Ligue face aux Bretons. Comment les Stéphanois digéreront-ils cet échec? Leur entraîneur, Christophe Galtier, est le premier à se poser la question: «Toute défaite laisse des traces. Tout le travail de préparation mentale avant cette finale consiste donc à vite l'évacuer pour se revigorer. En tout cas, j'ai senti le groupe très déçu de cette élimination, alors est-ce bon signe ou pas? Cela veut dire que mes joueurs n'aiment pas perdre et qu'ils vont tout faire pour gagner le trophée samedi.» Un avis justement corroboré par l'un de ses joueurs, Yohan Mollo: «Face à Lorient, on a loupé une première échéance et on ne veut surtout pas manquer l'autre.» Un échec serait un cruel dénouement effectivement pour des Stéphanois qui auraient chanté tout l'hiver, avant de voir la remise des récompenses se dérouler sans eux. Les supporteurs foréziens, eux, ne veulent croire qu'à un happy end. Tous prêts à envahir le Stade de France pour en faire une annexe de Geoffroy-Guichard. Cette attente, Galtier ne veut pas la décevoir: «La fièvre verte, ce n'est pas juste une expression journalistique. Les gens vivent à travers cette couleur, ce maillot. Et au Stade de France, il va y avoir encore plus de bruit et d'intensité. Je ne suis pas surpris de l'engouement parce que les Verts, c'est les Verts. C'est comme ça depuis des années. Même si on a été parfois sifflés, contestés, conspués, dans les moments importants, nos supporteurs ont toujours été là.» Ce samedi, c'est donc bien tout Saint-Étienne qui rêve de renaître de ses cendres en mettant fin à plus de trois décennies sans titre autre que celui de champion de… deuxième division en 2004. Et comme Mollo l'affirmait avec autant d'envie que de crainte: «Après tout ce que l'on a fait cette saison, ce serait trop bête de ne pas concrétiser.» | |
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