| Le Blog-Forum de Jamel Air du temps, Libre Expression, Médecine, Culture, Actualités, Politique, Société. |
|
| Syrie : le journaliste Gilles Jacquier, de France 2, tué à Homs | |
| | Auteur | Message |
---|
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Syrie : le journaliste Gilles Jacquier, de France 2, tué à Homs Mer 11 Jan - 19:42 | |
| WEB - GOOGLE - Actualité > International
Syrie : le journaliste Gilles Jacquier, de France 2, tué à Homs
Publié le 11.01.2012, 15h45 | Mise à jour : 18h02 Le journaliste français Gilles Jacquier a été tué par un tir d'obus mercredi, lors d'un reportage en Syrie, à Homs. Un journaliste français a été tué, mercredi, alors qu'il se trouvait en reportage à Homs, dans le centre de la Syrie. Il s'agit de Gilles Jacquier, grand reporter à France 2, pour laquelle il travaillait depuis 1999. Il avait couvert les guerres en Irak, en Afghanistan, au Kosovo et en Israël, réalisant de nombreux reportages pour le magazine «Envoyé Spécial». Il avait débuté à France 3 Lille en 1991, avant de passer à la rédaction nationale de France 3 en 1994.
Gilles Jacquier avait obtenu le prix Albert-Londres en 2003 avec Bertrand Coq, également grand reporter à France 2, pour un reportage réalisé pendant la deuxième Intifada et l'opération Rempart menée par l'armée israélienne en avril 2002. «Gilles était un excellent reporter de guerre. Il n'avait peur de rien, il pouvait avoir un côté casse-cou mais ne prenait jamais de risques inconsidérés. Il avait couvert toutes les guerres, tous les événements des révolutions arabes. Il avait été blessé lors de notre reportage en 2003 à Naplouse : une balle avait pénétré par le côté de son gilet pare-balles et l'avait touché à la clavicule. La balle avait été extraite par un médecin suisse à l'hôpital de Naplouse», raconte Bertrand Coq. «C'était un grand sportif, ancien champion de descente à ski. Il mettait dans son travail tout l'acharnement, tout le talent et toute la motivation d'un grand sportif. Il ne rentrait jamais sans les images. Jamais», ajoute Bertrand Coq. Interrogé récemment sur les risques du métier et la crainte de dépasser cette ligne rouge, Gilles Jacquier avait répondu : «Si l'on entend des coups de feu pas très loin, oui, il faut faire attention. D'autre fois, on l'oublie, on veut aller encore plus loin, voir une autre situation. C'est assez difficile de jongler avec la crainte. On ne part pas la fleur au fusil ...!» D'autres journalistes blessés par le tir d'obus
Selon un témoignage recueilli par un photographe de l'AFP, un obus est tombé sur un groupe de journalistes qui se trouvait en reportage dans cette ville, haut lieu de la contestation. Outre la mort du reporter français, on déplore plusieurs blessés dans le groupe, dont un Belge, mais leur nombre n'a pu être précisé. Interrogé sur BFM-TV, Thierry Thuillier, directeur de l'information de France Télévisions, a rendu hommage au grand professionnalisme de Gilles Jacquier, «un des meilleurs de notre rédaction» et précisé qu'il était entré en Syrie avec un visa, pour un reportage destiné à «Envoyé spécial». «L'équipe a reçu plusieurs des tirs d'obus ou de mortier, et le dernier a été fatal à Gilles», a déploré Thierry Thuillier. Il s'agit du premier journaliste occidental tué en Syrie depuis le début de la révolte. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, «des obus sont tombés entre les quartiers de Akrama et Al-Nouzha où se trouvait un groupe de journalistes. Un journaliste occidental a été tué ainsi que six Syriens. Il y a eu des blessés». L'OSDH a demandé l'ouverture d'une enquête, indiquant qu'il ignorait l'origine de ces tirs, alors que les militants dans la ville ont accusé les autorités. Le ministère de l'information syrien a simplement indiqué qu'il était au courant d'un incident impliquant des journalistes étrangers à Homs. Le Quai d'Orsay demande une enquête
Homs est un des principaux foyers de l'insurrection contre le régime du président al-Assad, qui a débuté le 15 mars 2011 et a déjà fait plus de 5.000 morts, selon une estimation de l'ONU. C'est là que se trouvait le groupe de journalistes, dans le cadre d'un voyage autorisé par le régime, qui limite les déplacements des médias étrangers en Syrie. Depuis le début de la révolte, les autorités de Damas ne permettent quasiment pas aux journalistes occidentaux d'entrer en Syrie. Certains ont pu, à leurs risques et périls, y accéder brièvement, aidés par des opposants. Immédiatement après avoir pris connaissance de ce drame, le ministère français des Affaires étrangères a «condamné vigoureusement cet acte odieux» et demandé qu’une «enquête soit menée afin que toute la lumière soit faite» sur ses circonstances. «Il appartient aux autorités syriennes d’assurer la sécurité des journalistes internationaux sur leur territoire et de protéger cette liberté fondamentale qu’est la liberté d’information», déclare le Quai d'Orsay dans un communiqué. | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Mort de Gilles Jacquier : «C'était un carnage» Jeu 12 Jan - 22:23 | |
| WEB - GOOGLE - Actualité > International
Mort de Gilles Jacquier : «C’était un carnage»
Publié le 12.01.2012, 10h43 Homs (Syrie), mercredi. Le journaliste free lance Jacques Duplessy (à gauche, appareil photo en bandoulière), faisait partie du groupe victime de l'attaque qui a coûté la vie à Gilles Jacquiers, grand reporter à France 2.
Journaliste freelance, Jacques Duplessy se trouvait dans le groupe de journalistes occidentaux pris pour cible mercredi après-midi en Syrie par des tirs de mortier. L’un d’eux, Gilles Jacquier, grand reporter à France 2, a été tué sur le coup.
Que s’est-il passé ce mercredi après-midi à Homs ?Jacques Duplessy. «Nous étions un groupe de 12 journalistes occidentaux en mission autorisée par le régime. A 14 heures, nous sommes arrivés à Homs, on a déposé nos affaires à l’hôtel puis les gens de l’organisation nous ont dit : «Allez voir là-bas : une école a reçu un obus.» C’était dans le quartier d’Hadara, pro-Assad, ultra-sécurisé. Des télévisions syriennes filmaient notre visite. Sur place, on n’a jamais vu l’école en question. Soudain, à 15h30, on a commencé à recevoir des tirs de mortier. D’abord un tir lointain, à un kilomètre, puis quatre tirs sur notre position.» Qu’avez vous fait alors ?«On s’est réfugiés dans un immeuble. Je me suis caché derrière un escalier en béton, accroupi, au premier étage. L’un des tirs a fait exploser la fenête derrière moi, j’ai été victime du blast ( ndlr : effet de souffle) mais les éclats de verre sont passés au-dessus de moi. Le photographe néérlandais qui m’accompagnait a reçu un éclat d’obus au visage, il saignait beaucoup. On a appelé tout de suite nos ambassades. En bas, c’était un carnage : on entendait des cris, on ne savait pas qui était mort, qui était blessé. On a attendu que ça se calme avant de sortir. La police syrienne m’a évacué avec le photographe vers un hôpital. Gilles Jacquier, de France 2, a été emmené dans un autre. C’est à l’hôpital que j’ai appris sa mort. Il a été tué en sortant de l’immeuble. Sa femme a dû le voir mourir car elle faisait partie du groupe de journalistes. Elle est photographe free-lance et travaillait pour Paris-Match.» Combien de victimes l’attaque a-t-elle faite ?«Neuf morts et plus de dix blessés selon les Syriens ( ndlr : six morts syriens, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme). Dans notre groupe, Gilles a été tué, un fixeur ( ndlr. guide et interprète) a été grièvement blessé, une interprète a reçu des éclats d’obus dans les jambes et un photographe a été touché au visage. Quant au collègue de Gilles, c’est un miraculé : l’obus est tombé à quelques mètres de lui, je ne sais pas comment il a survécu.» Allez-vous bientôt être rapatriés ?«Oui, très prochainement. L’ambassadeur de France a été très réactif. Il est venu en personne récupérer tout le groupe à l’hôpital mercredi soir, avec escorte et convoi. Ensuite, il a fait transporter chacun dans l’ambassade ou le consultat de son pays.» | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Syrie : Damas annonce une enquête sur la mort de Gilles Jacquier Jeu 12 Jan - 22:28 | |
| WEB - GOOGLE - Actualité > International
Syrie : Damas annonce une enquête sur la mort de Gilles Jacquier
Publié le 12.01.2012, 18h48 | Mise à jour : 19h16 Les autorités syriennes ont annoncé jeudi la création d'une commission d'enquête sur les circonstances de la mort du journaliste français Gilles Jacquier, alors que la communauté internationale a appelé les autorités syriennes à assurer la protection des journalistes sur son territoire. Les autorités syriennes ont annoncé, jeudi, la création d'une commission d'enquête sur les circonstances de la mort du journaliste français Gilles Jacquier, tué mercredi par un obus à Homs, dans le centre de la Syrie, a indiqué l'agence officielle Sana.
Le gouverneur de Homs, Ghassane Abdel Al, a ordonné la «création d'une commission d'enquête sur les circonstances de l'attaque terroriste qui a coûté la vie au journaliste français et à huit Syriens», selon l'agence officielle syrienne. Grand reporter à France 2, pour laquelle il travaillait depuis 1999, Gilles Jacquier, 43 ans, avait couvert les guerres en Irak, en Afghanistan, au Kosovo et en Israël, réalisant de nombreux reportages pour le magazine «Envoyé Spécial». | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Syrie : Gilles Jacquier victime d'une bavure des rebelles ? Sam 21 Jan - 7:31 | |
| WEB - GOOGLE - Actualité > International
Syrie : Gilles Jacquier victime d'une bavure des rebelles ?
Publié le 20.01.2012, 21h07 | Mise à jour : 21.01.2012, 03h03 Damas a annoncé jeudi la création d'une commission d'enquête sur la mort de Gilles Jacquier, premier journaliste occidental tué en Syrie depuis dix mois, au moment où de plus de plus de mouvements et de personnalités se disent déçus par les observateurs arabes. La mort du journaliste français Gilles Jacquier, le 11 janvier en Syrie, aurait-elle été provoquée par une bavure de l'armée syrienne libre (ASL) ? C'est ce qu'affirme vendredi Le Figaro citant anonymement un responsable de l'opposition syrienne en France ainsi qu'une source à la Ligue arabe. L'information a été aussitôt démentie par la représentation de l'ASL à Paris.
C'est «une grosse bourde de la part des opposants», a déclaré un responsable de l'opposition syrienne en France non identifié, cité par le quotidien. Le Figaro cite aussi, toujours sous couvert de l'anonymat, un responsable de la Ligue arabe affirmant: «Nous savons désormais qu'il y a eu une bavure commise par l'Armée syrienne libre». Interrogée, la représentation de l'ASL à Paris a «formellement démenti» ces informations et réitéré ses accusations contre le régime du président Bachar al-Assad. Recueillement à Bernex«L'armée régulière d'Assad est bel et bien l'auteur de ce crime car seule son armée possède les obus», a assuré la représentation de l'ASL. «Et pour leur part, les seules armes que détiennent les soldats de l'ASL pour assurer la protection des civils sont des armes de petits calibres comme les kalachnikovs et des RPG». Interrogé, le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero, a répondu qu'une instruction a été ouverte par la justice française. Les obsèques de Gilles Jacquier se sont déroulées vendredi à Bernex (Haute Savoie). Grand reporter, Gilles Jacquier est le premier journaliste occidental tué en Syrie depuis le début de la révolte populaire contre le régime de Bachar al-Assad il y a dix mois. Il a péri à Homs, épicentre de la contestation dans le centre de la Syrie, lors d'un voyage autorisé par les autorités qui restreignent drastiquement les mouvements des journalistes dans le pays. Aucun témoin sur place n'a pu établir si l'obus qui l'a tué avait été tiré par un rebelle syrien ou s'il s'agissait d'un tir de l'armée syrienne. La mort du journaliste français Gilles Jacquier, le 11 janvier en Syrie, serait due à une bavure de l'armée syrienne libre (ASL), a affirmé vendredi soir le quotidien Le Figaro, une information aussitôt démentie par la représentation de l'ASL à Paris. C'est "une grosse bourde de la part des opposants", a déclaré un responsable de l'opposition syrienne en France non identifié, cité par le quotidien. Le Figaro cite aussi, toujours sous couvert de l'anonymat, un responsable de la Ligue arabe affirmant: "Nous savons désormais qu'il y a eu une bavure commise par l'Armée syrienne libre". Interrogée, la représentation de l'ASL à Paris a "formellement démenti" les informations du Figaro et réitéré ses accusations contre le régime du président Bachar al-Assad. "L'armée régulière d'Assad est bel et bien l'auteur de ce crime car seule son armée possède les obus", a assuré la représentation de l'ASL. "Et pour leur part, les seules armes que détiennent les soldats de l'ASL pour assurer la protection des civils sont des armes de petits calibres comme les kalachnikovs et des RPG". Interrogé, le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero, a répondu qu'une "instruction a été ouverte par la justice française". "Nous souhaitons que toute la lumière soit faite le plus rapidement possible sur les circonstances de ce drame et que les responsabilités soient établies", a-t-il ajouté. Les obsèques de Gilles Jacquier se sont déroulées vendredi à Bernex (Haute Savoie). Grand reporter, Gilles Jacquier est le premier journaliste occidental tué en Syrie depuis le début de la révolte populaire contre le régime de Bachar al-Assad il y a dix mois. Il a péri à Homs, épicentre de la contestation dans le centre de la Syrie, lors d'un voyage autorisé par les autorités qui restreignent drastiquement les mouvements des journalistes dans le pays. Aucun témoin sur place n'a pu établir si l'obus qui l'a tué avait été tiré par un rebelle syrien ou s'il s'agissait d'un tir de l'armée syrienne. C'est "une grosse bourde de la part des opposants", a déclaré un responsable de l'opposition syrienne en France non identifié, cité par le quotidien. Le Figaro cite aussi, toujours sous couvert de l'anonymat, un responsable de la Ligue arabe affirmant: "Nous savons désormais qu'il y a eu une bavure commise par l'Armée syrienne libre". Interrogée, la représentation de l'ASL à Paris a "formellement démenti" les informations du Figaro et réitéré ses accusations contre le régime du président Bachar al-Assad. "L'armée régulière d'Assad est bel et bien l'auteur de ce crime car seule son armée possède les obus", a assuré la représentation de l'ASL. "Et pour leur part, les seules armes que détiennent les soldats de l'ASL pour assurer la protection des civils sont des armes de petits calibres comme les kalachnikovs et des RPG". Interrogé, le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero, a répondu qu'une "instruction a été ouverte par la justice française". "Nous souhaitons que toute la lumière soit faite le plus rapidement possible sur les circonstances de ce drame et que les responsabilités soient établies", a-t-il ajouté. Les obsèques de Gilles Jacquier se sont déroulées vendredi à Bernex (Haute Savoie). Grand reporter, Gilles Jacquier est le premier journaliste occidental tué en Syrie depuis le début de la révolte populaire contre le régime de Bachar al-Assad il y a dix mois. Il a péri à Homs, épicentre de la contestation dans le centre de la Syrie, lors d'un voyage autorisé par les autorités qui restreignent drastiquement les mouvements des journalistes dans le pays. Aucun témoin sur place n'a pu établir si l'obus qui l'a tué avait été tiré par un rebelle syrien ou s'il s'agissait d'un tir de l'armée syrienne. | |
| | | Jacques
Messages : 171 Date d'inscription : 09/11/2011 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Syrie : le journaliste Gilles Jacquier, de France 2, tué à Homs Sam 21 Jan - 9:46 | |
| Bonjour,
Les opposants à Bachar Al-Assad sont des terroristes hors la loi armés et financés par des groupes (voire des Etats) fondamentalistes, et ils sont poussés, à la faute par les forces gouvernementales !!! C'est pas mal comme argument de propagande... Pour moi ces révèlations sous couvert de l'anonymat ne sont pas assez suffisantes pour accuser l'opposition, il faudrait une enquête indépendante pour déterminer les causes réelles de la mort du journaliste. Or une telle enquête est presque impossible dans les conditions actuelles de la crise syrienne.
Amicalement,
Jacques
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Syrie : le journaliste Gilles Jacquier, de France 2, tué à Homs | |
| |
| | | | Syrie : le journaliste Gilles Jacquier, de France 2, tué à Homs | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|