Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Amende salée pour les deux stylistes de Dolce et Gabbana Lun 1 Avr - 15:14 | |
| WEB - GOOGLE - ACTUALITE > International
Amende salée pour les deux stylistes de Dolce et Gabbana
Mis à jour le 01/04/2013 à 16:58 - Publié le 01/04/2013 à 15:46 Les deux créateurs italiens ont toujours nié les charges pesant contre eux depuis trois ans. Domenico Dolce et Stefano Gabbana ont été condamnés par le Tribunal de Milan à payer 343 millions d'euros pour avoir escroqué le fisc italien de 840 millions d'euros, en 2004 et 2005. Les deux stylistes auraient l'intention de déposer un recours en cassation.
«Une attitude de violation de la législation menée avec le seul objectif de se procurer un avantage fiscal.» C'est en ces termes que la Commission tributaire de Milan a confirmé ce lundi les soupçons du fisc italien, quant aux tentatives d'évasion fiscale de Domenico Dolce et Stefano Gabbana. Selon la juridiction, les deux stars du prêt-à-porter, créateurs en 1985 de la maison du même nom, ont bien tenté en 2004 et 2005 de soustraire de l'argent au fisc italien: 840 millions d'euros plus précisément… Et l'amende est salée: selon l'agence transalpine ADN Kronos qui a eu accès au verdict du dossier, les deux créateurs ont écopé d'une amende de 343 millions d'euros, assortie d'intérêts. Les deux stylistes ont certes la possibilité de faire appel devant la Cour de cassation, ce qui aurait pour effet de suspendre la décision du Tribunal de Milan, mais la décision est lourde à encaisser. Lors d'un premier jugement il y a tout juste deux ans, Dolce et Gabbana avaient en effet été acquittés dans le cadre de cette enquête englobant cinq autres personnes, un jugement cassé sept mois plus tard, suite à l'appel du parquet. Inexactitudes dans les déclarations de revenus«Être accusé de quelque chose qui n'est pas vrai n'est pas une belle chose mais, au fond, on s'en fout, on finira tous sous la terre», a réagi ce lundi sur son compte Twitter Stefano Gabbana, ne déviant pas de la position adoptée par les deux hommes depuis le début de l'affaire. Dolce et Gabbana ont en effet systématiquement nié les charges pesant contre eux, à savoir la création de sociétés écrans au Luxembourg abritant les marques du groupe, pourtant toujours gérées depuis l'Italie. Pour les autorités fiscales, ces montages financiers n'étaient qu'un passe-passe pour soustraire les facturations de la maison de mode aux obligations fiscales de la péninsule. La lourdeur de l'amende pour le groupe au milliard d'euros de chiffre d'affaires en 2011-2012 s'explique également par les accusations de déclarations de revenus incomplètes de la part des deux créateurs. | |
|