Jamel Administrateur
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| Sujet: Législatives partielles dans l'Oise et à Wallis-et-Futuna : L'UMP l'emporte Lun 25 Mar - 8:36 | |
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Législatives partielles dans l'Oise et à Wallis-et-Futuna : l'UMP l'emporte
Mis à jour le 24/03/2013 à 21:42 | publié le 24/03/2013 à 21:21
Le député UMP Jean-François Mancel. Le député UMP invalidé, Jean-François Mancel, est réélu, battant de 768 voix la candidate du FN.La majorité de gauche à l'Assemblée nationale a perdu un siège ce week-end à l'occasion des seconds tours de deux législatives partielles qui se sont déroulés dimanche. À Wallis-et-Futuna, trois candidats se disputaient le siège qu'emporte Napolé Polutélé, candidat non inscrit soutenu par l'UMP. Il succède à l'apparenté socialiste David Vergé, dont l'élection avait été invalidée le 25 janvier dernier par le Conseil constitutionnel pour irrégularités dans le financement de sa campagne. Professeur d'histoire-géographie de 48 ans, Napolé Polutélé obtient 37,51% des voix, devant le candidat socialiste Mikaele Kulimoetoke (32,27%) et Lauriane Vergé, épouse du député invalidé, troisième avec 30,22% des suffrages dans un scrutin marqué par une forte mobilisation, avec 7283 votants sur 9090 inscrits. Une participation que l'on ne retrouve pas dans la deuxième circonscription de l'Oise, où les électeurs devaient départager l'ancien député UMP Jean-François Mancel et la candidate du Front national, Florence Italiani. La participation n'a atteint que 35,3% des inscrits au second tour. Mancel l'a emporté avec une courte avance de 768 voix soit 51,41% des suffrages contre 48,59% à son adversaire du FN. Au premier tour, déjà, Jean-François Mancel, dont la réélection en juin avait été invalidée par le Conseil constitutionnel, était arrivé en tête avec 40,61% des suffrages dans un scrutin pour lequel 67,21 % des inscrits ne s'étaient pas déplacés. C'est 25 points de plus que lors du premier tour des législatives en juin 2012. Avec 26,58% des suffrages, Florence Italiani s'était qualifiée pour le second tour alors que la candidate socialiste, Sylvie Houssin, arrivée troisième avec 21,37% des voix, était éliminée, en ne réunissant pas les 12,5% des inscrits nécessaires pour se maintenir. L'UMP avait élevé cette partielle au rang de test pour la majorité et de «révélateur de l'effondrement du PS», selon le patron des députés UMP, Christian Jacob. À l'issue du premier tour, le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, avait pris acte de cette défaite et appelé à faire barrage au FN. Une consigne qui a fait les délices du Parti de gauche, réuni dimanche en congrès à Bordeaux: «Dans l'Oise, le PS appelle à voter pour un pourri de l'UMP qui a fait des alliances avec le FN», a expliqué la coprésidente du PG, Martine Billard. | |
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