L'Elysée confirme la mort d'Abou Zeid, chef d'Aqmi au Mali

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L'Elysée confirme la mort d'Abou Zeid, chef d'Aqmi au Mali

Publié le 23.03.2013, 09h47 | Mise à jour : 14h15


L'ADN prélevé sur un cadavre présenté comme celui d'Abou Zeid confirme le décès du chef au Mali d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Abou Zeid, l'un des principaux chefs d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), a bien été tué. Samedi après-midi, la présidence française a en effet confirmé sa mort, après l'obtention des résultats des analyses ADN. Dès samedi matin, le Monde expliquait que la confirmation du décès d'Abou Zeid est finalement venue de l'Algérie, qui disposait de fragments d'ADN familiaux. Par recoupement avec les prélèvements organiques effectués par les soldats français sur le cadavre du jihadiste retrouvé mort, ils ont permis d'identifier formellement l'homme.

Sa mort annoncée depuis février

La mort de l'émir d'Aqmi avait déjà été annoncée il y a plusieurs semaines, quand l'arme du combattant avait été retrouvée, puis confirmée par les autorités tchadiennes quelques jours plus tard. Le 12 mars, le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian indiquait dans une interview au Monde que la mort du terroriste était «probable».

La photo d'un cadavre, d'abord présenté comme celui d'Abou Zeid, puis comme celui de Mokhtar Belmokhtar, un autre chef jihadiste, avait semé le trouble et la confusion. Par prudence, Jean-Yves Le Drian avait préféré attendre les résultats des analyses ADN avant d'annoncer officiellement la mort du chef islamiste. L'Elysée devrait communiquer sur cette confirmation dans la journée de samedi, indique le Monde.

L'Algérien Abdelhamid Abou Zeid, 46 ans, de son vrai nom Mohamed Ghdiri, était à l'origine de l'enlèvement des sept employés d'Areva et de Satom, dont cinq Français, sur le site d'Arlit au Niger, en septembre 2010. Il avait installé sa base logistique et ses camps d'entraînement dans le massif montagneux des Ifoghas.

Salam Aleïkoum,

Un de moins et non des moindres ! Lui qui voulait terroriser la France se trouve à jamais "Au Paradis" avec 72 vierges... Et puis, quel bénéfice peut-on tirer nous les citoyens lambda de l'élimination d'Abou Zeid ? Eh bien rien ! Sommes-nous des amoureux du massif des Ifoghas que ce pouilleux, mort comme un rat, nous privait de visiter ? Vous savez, camarades Algériens, des informations comme celle-ci ou celles annonçant, sait-on jamais, la mort de Droukdel ou de Belmokhtar, pour moi elles sont reléguées au second plan par rapport aux principales que nous attendions tous et qui sont la poursuite judiciaire qui doit être lancée contre Chakib Khalil et la passation par les armes des deux lascars qui ont assassiné nos deux anges de Ali Mendjeli. Quand on veut nous détourner de l'essentiel on nous file des nouvelles bidons pour nous occuper : qu'est-ce que j'en ai à foutre si la famille Kadhafi n'est plus en Algérie ou dans la lune...

Amicalement,

Bouzid

Dimanche 24 mars 2013

Les tests ADN l'ont confirmé : Abou Zeid a bel et bien été tué

Par Salem Ferdi

L'émir Abdelhamid Abou Zeid, 46 ans, de son vrai nom Mohamed Ghdiri, a bien été tué dans un raid de l'armée française dans l'Adrar de Tigharghar au nord du Mali. L'information donnée hier dans la matinée par le journal Le Monde a été confirmée par la suite officiellement par la présidence de la République française.

Le communiqué de l'Elysée-tient d'ailleurs à mettre en avant le président François Hollande comme pour marquer qu'il est le «chef de guerre» à qui revient le mérite de cette liquidation. «Le président de la République confirme de manière certaine la mort d'Abdelhamid Abou Zeid survenue lors des combats menés par l'armée française dans l'Adrar des Ifoghas au nord du Mali, à la fin du mois de février», indique le communiqué de l'Elysée.»Cette disparition de l'un des principaux chefs d'Aqmi marque une étape importante dans la lutte contre le terrorisme au Sahel», souligne la présidence française. La mort d'Abdelhamid Abou Zeid ne faisait pratiquement pas de doute - contrairement à celle de Mokhtar Belmokhtar également annoncée par le président tchadien - et l'annonce française ne surprend pas vraiment. La mort d'Abou Zeid aurait eu lieu le au 22 février, à la suite d'un raid de l'aviation française venue en renfort de troupes tchadiennes au sol. C'est la version, crédible, présentée par le site mauritanien Sahara Médias qui avait indiqué qu'il a été tué dans un raid de l'aviation française, à Taraghrarit, dans les montagnes des Ifoghas. Le raid a eu lieu après que les forces tchadiennes engagées sur le terrain sont tombées dans une embuscade où elles ont perdu une quarantaine d'hommes. Abou Zeid aurait, selon les sources de Sahara Médias, pris part personnellement à l'embuscade tendue aux forces spéciales tchadiennes.

LE BORGNE COURT TOUJOURS

La mort d'Abou Zeid a été officiellement confirmée, selon Le Monde, grâce à des fragments d'ADN de la famille de Mohamed Ghdiri dont disposaient les autorités algériennes. «C'est d'Algérie qu'est venue, il y a quelques jours, la confirmation de l'identité du cadavre des Ifoghas, sur lequel les soldats français avaient effectué des prélèvements organiques. Alger disposait de fragments d'ADN familiaux qui ont permis, à la demande de Paris, d'identifier formellement l'homme par recoupement», a indiqué le journal. Les informations données par le président tchadien sur la mort présumée de Mokhtar Belmokhtar ont été par contre constamment mises en doute. Sahara Médias avait même affirmé qu'il se trouvait dans la région de Gao et qu'il allait se manifester pour « démentir les allégations du président tchadien». Aucune manifestation du «borgne» n'a eu lieu, probablement pour ne pas donner d'indications sur le lieu où il se trouve. Des rumeurs affirment qu'il aurait été vu non loin de la frontière algéro-malienne. Là, également, ce sont des informations incertaines. Mais on sait désormais que la photo d'un cadavre présentée par les médias français comme étant à la fois Abou Zeid et Belmokhtar… était bien celle d'Abou Zeid. Mokhtar Belmokhtar, responsable de l'attaque contre la base de Tiguentourine, à In Amenas, reste, jusqu'à preuve du contraire, dans la nature dans le nord du Mali. Et alors que les Etats-Unis ont inscrit Ansar Eddine d'Iyad Ag Ghaly dans la liste des organisations terroristes, le Mujao (Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest) a revendiqué un attentat commis jeudi dernier à Tombouctou en affirmant avoir «ouvert un autre foyer de conflit à Tombouctou». Celui qui se présente comme le porte-parole du Mujao, Adnan Abou Al-Walid Sahraoui, a affirmé à l'AFP que les djihadistes étaient «à Gao, à Kidal, à Tombouctou» et ils vont continuer les combats en ciblant les Français et «ceux qui travaillent avec eux sont aussi nos ennemis». L'attentat en question a fait une dizaine de morts parmi les djihadistes contre un soldat de l'armée malienne.

Bonsoir,

Entièrement d'accord avec toi, Bouzid. C'est une très bonne nouvelle! On attend encore la confirmation de la mort de Mokhtar le borgne! L'Armée Algérienne va finir par les éradiquer tous à commencer par Droukdel, chef AQMI. Cette crapule Abou Zeid n'est pas au Paradis mais bien en Enfer chez Satan. C'était un criminel et un vil assassin de droit commun qui égorgeait de ses propres mains d'innocentes victimes, des otages en particulier. C'est un ennemi de moins pour l'Algérie, sans doute une nouvelle déception pour Fakhamatouhou le pourvoyeur de l'islamisme politique...

Cordialement,

Hakim