Aide aux rebelles syriens : Hollande presse l'Europe de prendre une décision

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Aide aux rebelles syriens : Hollande presse l'Europe de prendre une décision

Publié le 15.03.2013, 14h53 | Mise à jour : 16h04

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L'Europe doit prendre sa décision dans les prochaines semaines» au sujet de l'aide militaire aux rebelles syriens, a insisté le président français ce vendredi matin à Bruxelles.

«Des armes sont livrées par des pays, dont la Russie, à Bachar al-Assad et son régime. Nous devons en tirer toutes les conclusions et l'Europe doit prendre sa décision dans les prochaines semaines», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, à l'issue du sommet européen.

«Le plus grand risque, ce serait de ne rien faire, de laisser faire (...) Ce serait le chaos (...) Le plus grand risque, c'est l'inaction (...) C'est en prenant une décision qu'on réduit les risques. Sur les armes, mieux vaut les contrôler que de les laisser circuler ce qui est le cas aujourd'hui», a-t-il lancé. Il s'est néanmoins montré compréhensif à l'égard de la chancelière allemande, Angela Merkel, qui veut «regarder toutes les conséquences» avant d'agir. L'embargo sur les armes en Syrie, qui fait partie d'un arsenal de sanctions contre le régime de Bachar al-Assad, doit être effectif jusqu'à fin mai. Les 27 auront «peut-être une décision à prendre», a estimé François Hollande.

Le rappel à l'ordre du patron du Parlement européen

A l'heure où la France et Royaume-Uni soutiennent, seuls contre tous, une levée de l'embargo sur la fourniture des armes aux rebelles, le président du Conseil européen, Hermann Van Rompuy, a promis que les 27 allaient tenter de trouver une «position commune» la semaine prochaine. Mais le président du Parlement européen, Martin Schulz, lui, s'est montré très critique envers le forcing de Paris et Londres. «J'aimerais que nous ne fassions pas de nouveau la même erreur au sein de l'UE que nous voyons souvent, c'est-à-dire que des pays parlent individuellement avant les autres», a-t-il déclaré.

Sans fermer définitivement la porte à une aide militaire, le social-démocrate allemand a demandé aux 27 de prendre le temps de la réflexion et de «discuter tranquillement (pour savoir) si la levée de l'embargo peut atteindre l'objectif de remplacer enfin Assad par un gouvernement démocratique.» «Cela nécessite un examen approfondi». Selon lui, «Mme Merkel», la chancelière allemande, qui avait appelé à la prudence la veille, craignant que ce geste ne pousse les soutiens de Bachar Al-Assad à lui fournir davantage d'armes, «n'a pas totalement tort sur cette question». «Par conséquent, ce serait mieux d'avoir une position commune», a-t-il conclu. Les ministres des Affaires étrangères européens doivent se réunir les 22 et 23 mars à Dublin.

VIDEO. Fabius défend la fin de l'embargo

Salam,

Ne commettons pas cette monumentale erreur d'armer les islamistes salafistes, avides de sang, qui font la guerre à l'armée de Bachar El Assad. Si l’armée française a dû intervenir au Mali, c’est bien parce que l’intervention internationale pour aider les insurgés en Libye à chasser le colonel Kadhafi du pouvoir, a eu pour conséquence la dissémination d’armes, aux mains de mercenaires et bandits à la solde Al-Qaïda, etc... avec une idéologie salafiste. La Tunisie, l’Egypte confirment que les pays musulmans, ne sont pas mûrs ni pour la démocratie, ni pour les Droits de l’Homme. D'ailleurs, un des chefs de ces rebelles étrangers en Syrie du Front Al-Nosra a déclaré récemment que la démocratie est pure apostasie punie par la décapitation. Ces peuples ne sont las ni de l’injustice, ni de la violence... à la différence des catholiques et des protestants, qui ont mis fin aux guerres de religion, en Europe, et qui ont construit un espace laïc... à la différence des grands blocs : Europe, USA, ex-URSS, Chine qui disposant de l’arme atomique, ne la conçoivent que comme arme de dissuasion. Tout le monde redoute, en raison de la nature de l’islam, que l’arme atomique soit, au contraire, utilisée contre des opposants, des ennemis (chiites-sunnites) voire contre Israël.

Amicalement,

JAMEL

Messages : 30 Date d'inscription : 30/10/2011

Bonsoir,

Personnellement, je préfère qu'on fasse l'impossible pour que des négociations s'ouvrent entre le pouvoir et l'opposition politique syrienne. Je crois donc que livrer des armes pour aider un peuple à se libérer d’une dictature, dans les pays islamiques, ne garantit en rien d’obtenir la démocratie, ou plutôt, de mettre au pouvoir, des démocrates ! Car, la seule différence entre démocratie et dictature, c’est d’être ou non obligé de changer de pouvoir dans la violence (mort du tyran précédent). L’irresponsabilité de l’islam, sur le plan démographique et de la guerre de conquête, fait que tout pays tiers n’a pas intérêt à se mêler de luttes sans fin, dans ces pays, sauf pour contrôler les armes qui pourraient nous menacer. Par contre, la Russie, l’Iran arment le régime pour conserver un espoir d’accès à la Méditerranée, par le Liban. Il existe donc une non neutralité très ancienne, mais directement en conflit avec le Moyen-Orient arabe. C’est donc probablement, pour des choix d’alliance de pays européens (Grande-Bretagne, France) avec les puissances arabes financières du Golfe, et non pour des raisons morales que ces pays européens présentent comme actuelle, la question de la livraison d’armes aux rebelles en Syrie.

Amicalement,

Karim