Championnat professionnel de Ligue 2 : Le CA Bordj Bou-Arréridj et les autres

Lundi 09/01/2012

Championnat professionnel de Ligue 2 :

Le CA Bordj Bou-Arréridj et les autres

Pour cette première manche du championnat professionnel de Ligue 2, certaines équipes que nous n’attendions pas ont surpris, alors que d’autres ont plutôt déçu, ratant complètement leur début de saison. Ainsi, au terme de la phase «aller», le CAB Bou-Arréridj s’est confortablement installé sur le fauteuil avec au compteur 36 points. Il est suivi par plusieurs équipes se tiennent pratiquement dans un mouchoir, car les écarts entre elles sont minimes.

Ainsi donc, ayant nourri de légitimes ambitions dès le début de la saison, il est logique que les camarades de Mekkioui occupent la pole position.

Une place qui ne souffre d’aucune contestation tant Mouassa et sa bande ont fait preuve d’une remarquable régularité. Cela dit, la formation chère au président Abdelkrim Mébakria aura la lourde tâche de défendre son statut de prétendant car, désormais, elle est devenue l’équipe à battre.

Il faut aussi reconnaître que, lors de la seconde manche, la lutte sera très serrée aussi bien en haut qu’au bas du tableau. Dans un autre registre, les observateurs sont unanimes pour dire que le niveau de la compétition en cette première phase du championnat n’a pas été à la hauteur des attentes du public sportif.

En effet, rares ont été les matchs qui ont tenu en haleine les supporters. Même les affiches, d’habitude palpitantes, tels que les derbies et les grands chocs entre prétendants, ont été des rendez-vous manqués, voire insipides.

La JS Saoura et l’USM Bel-Abbès ont effectué un parcours remarquable. Ces deux clubs ont agréablement surpris les spécialistes de la balle ronde.
Pratiquant un beau jeu, simple mais efficace, les Sudistes de Béchar, qui viennent à peine de débarquer en ce palier, comptent le quitter au plus vite et réussir une deuxième accession de suite.

Pour sa part, l’Union de la cité de la Mékerra, avec 26 unités dans son compteur, est plus que jamais sur la bonne voie. Il lui reste juste à confirmer. Le MO Constantine et le MSP Batna avec chacun 25 points dans son escarcelle, voilà un duo qui justifie les pronostics émis avant le coup d’envoi, confirmant tout le bien que l’on pense de lui. Ces deux formations n’ont pas encore dit leur dernier mot. En dépit de l’instabilité constatée au niveau de sa barre technique, le Mouloudia de l’antique Cirta n’a pas perdu la main, comme en témoigne son retour après une entame de saison très laborieuse. Cela dit, la solidarité et l’ambiance régnant au sein de l’équipe constantinoise ont favorisé la progression des joueurs.

Aussi, à la faveur de son riche effectif, le MOC tiendra sûrement sa place de favori cette saison. Dans le registre des équipes qui ont bien tenu la route, on citera l’Olympique de Médéa qui a affiché un visage séduisant même s’il a quelque peu marqué le pas ces dernières semaines.

Jouant parfaitement son rôle d’habituel outsider, l’OM veut avoir des ambitions à la mesure de ses moyens, ce qui est de bon augure pour la bande de Khaled Lounici. Par contre, plusieurs clubs ont raté leur début de saison. Mais, de l’avis des spécialistes, la plus grosse déception est venue de la formation de M’dina J’dida qui, après un départ tonitruant, a vraiment marqué le pas. Idem pour les Espérantistes de la ville des Mimosas qui, pourtant, ont une réputation à défendre.

Cela dit, Ettaradji entend revoir ses ambitions à la hausse, tout comme la formation bônoise, l’USMAn, qui, semble-t-il, s’est dotée de nouveaux moyens. Les autres équipes seront dans l’obligation de rectifier le tir, à l’image de l’Union de la ville des roses et du Raed de Kouba. Et, pour finir, l’AB Mérouana, le Paradou AC, le Sariî de Mohammadia et l’US Biskra, classés respectivement 13ème, 14ème, 15ème et 16ème, semblent éprouver de sérieuses difficultés pour suivre le rythme de la compétition. Une situation en somme prévisible pour ces formations qui sont appelées à réagir et à faire preuve de beaucoup plus de volonté au cours de la phase «retour», au risque de rétrograder.

HB Amar