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| Sujet: Ould Khélifa appelle à des relations algéro-françaises frappées du sceau de la "fertilité et de l'ambition" Lun 11 Mar - 11:55 | |
| Ould Khélifa appelle à des relations algéro-françaises frappées du sceau de la “fertilité et de l’ambition”
Par Lila Ghali | 10/03/2013 | 20:23
Le chef de l’Assemblée nationale française Claude Bartolone se trouve à Alger, depuis samedi pour une visite officielle, la première du genre en Algérie. Lors de la réunion de la Grande commission parlementaire algéro-française, le Dr Larbi Ould Khélifa a prononcé une allocution dans laquelle il exprime la volonté des autorités politiques algériennes, déjà affirmée lors de la visite du président Hollande en décembre dernier, de promouvoir un partenariat majeur entre les deux pays.Mais un partenariat fondé sur un pragmatisme, qui ne doit pas pour autant occulter la dimension mémorielle, laquelle reste un des ressorts agissant de la relation bilatérale entre Alger et Paris. Faisant justement un bilan de cette relation, le président de l’APN considère que, nonobstant des pas déjà franchis sur la voie de la refondation,« les relations algéro-françaises sont appelées à se développer davantage dans tous les cadres offerts, soit aux niveaux gouvernemental, parlementaire, des assemblées élues et des organisations de la société civile ». Ces différents partenaires, ajoute Larbi Ould Khélifa, doivent apporter leur propre contribution et enrichir l’approche prospective de ces relations. Pour lui, le présent, comme l’avenir et pourquoi pas aussi le passé, car il reste un élément puissant, doivent interpeller les parlementaires algériens et français « pour ériger la Grande commission mixte en tribune où se cristallisent les aspirations des deux pays à davantage de rapprochement et de coopération”. Ould Khéklifa veut des relations qui “soient frappées du sceau de la fertilité et de l’ambition et basées sur les valeurs humaines et démocratiques”, des relations dont le développement et la consolidation incomberaient à tous “pour pouvoir relever les défis d’aujourd’hui et de demain”. L’histoire est présente dans l’allocution du président de l’APN qui souligne que “les Algériens ressentent encore cette douleur profonde subie par le passé, la France n’ayant pas encore assumé toute la responsabilité de son passé colonial et des séquelles morales qu’il a laissées”. Mais Ould Khélifa s’en est tenu à ce rappel, sans faire référence à ce qui est un cheval de bataille d’une partie de la classe politique algérienne, à savoir la demande de pardon pour les crimes coloniaux. Le président de l’APN a évoqué également la question terroriste. Pour lui ce fléau qui a pris aujourd’hui une dimension transnationale« doit être contré au moyen d’une lutte globale impliquant la communauté internationale tout entière, et ce, à travers une stratégie exhaustive dans le cadre des Nations unies”. Pour le numéro trois dans l’ordre protocolaire algérien,” une lutte efficace contre le terrorisme passe par le développement de la coopération et le tarissement des sources à l’origine de la progression de ce fléau”. La situation au Sahel est un des autres aspects soulevé par l’orateur qui a rappelé à ce propos les fondements de la doctrine algérienne, à, savoir “la nécessité impérieuse d’oeuvrer à faire de cette région un havre de paix et un espace de coopération ajoutant que “l’ONU doit assumer une grande part de responsabilité dans cette entreprise”. Larbi Ould Khélifa, réitérant la position de l’Algérie par rapport à l’équation malienne, soutient que la politique à la crise que vit ce pays “ne saurait être réglée qu’à travers l’organisation d’élections et un dialogue national inclusif entre tous les maliens soucieux de préserver l’unité et de l’intégrité territoriale de leur pays et bannissant toute forme de terrorisme et de crime organisé”. | |
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