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Venezuela : 32 chefs d'État étrangers aux funérailles d'Hugo Chavez
Publié le 08.03.2013, 06h55 | Mise à jour : 20h31
Les obsèques d'Hugo Chavez se tiennent ce vendredi, à Caracas.
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Capture d'écran
Après la lecture des noms des présidents étrangers présents à la cérémonie - qui ont tous été applaudis y compris le controversé Mahmoud Ahmadinejad - un orchestre symphonique a joué l'hymne de la république vénézuélienne.
À la fin de la cérémonie, Nicolas Maduro, désigné par Hugo Chavez comme son dauphin, a promis «loyauté au-delà de la mort» au défunt.
Dans un discours enflammé et lyrique d'une demi-heure, il a promis d'honorer le testament moral du leader de gauche sud-américain en poursuivant «son combat pour les pauvres, pour l'éducation et un monde plus juste». Il devait un peu plus tard prêter serment comme président par intérim.
Il «convoquera des élections en temps voulu, dans les 30 jours à venir, en accord avec la Constitution», a annoncé le président de l'Assemblée nationale, Diosdado Cabello. La principale coalition de l'opposition au Venezuela a dores et déjà annoncé qu'elle boycotterait cette prestation de serment, estimant qu'il s'agit là d'une «violation» de la constitution.
Ahmadinejad et Raul Castro ont fait le déplacement
La plupart des chefs d'Etat latino-américains avait fait le déplacement, à l'image du président équatorien Rafael Correa, de la Brésilienne Dilma Rousseff ou encore du Bolivien Evo Morales.
Certains alliés controversés de l'ancien président ont également répondu présents. Le dirigeant bélarusse Alexandre Loukachenko a été l'un des premiers à arriver, saluant la foule en levant le poing gauche. L'Iranien Mahmoud Ahmadinejad a lui aussi levé les deux poings dès son arrivée. Présent également, le Cubain Raul Castro, qui s'était recueilli la veille devant la dépouille d'Hugo Chavez.
Haie d'honneurLes États-Unis, cibles de prédilection des diatribes enflammées d'Hugo Chavez, et les Européens, n'ont de leur côté envoyé que des délégations de «second rang». Côté français, c'est le ministre des Outre-mer Victorien Lurel qui représente François Hollande.
Tour à tour, les dirigeants étrangers ont formé une garde d'honneur autour du cercueil d'Hugo Chavez, entièrement recouvert du drapeau jaune, bleu et rouge étoilé du Venezuela. Comme un symbole, Alexandre Loukachenko et Mahmoud Ahmadinejad ont formé une haie d'honneur à eux seuls.
A l'extérieur de l'enceinte militaire, une foule canalisée de chavistes attendaient la fin de la cérémonie pour pouvoir s'incliner à leur tour devant leur président. Ils étaient plusieurs dizaines de milliers et leur file serpentait sur plusieurs kilomètres. Certains avaient passé toute la nuit sur l'immense esplanade militaire jouxtant le bâtiment, dormant sur des cartons, des journaux.
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«Ne me laissez pas mourir» : les derniers mots de Chavez«Je ne veux pas mourir, s'il vous plaît, ne me laissez pas mourir ». Les derniers mots du président Chavez ont été révélés – de façon surprenante – par le chef de la garde présidentielle, le général José Ornella, au quotidien argentin « La Nacion ». « Il ne pouvait plus parler, mais il l'a dit en bougeant ses lèvres » a ajouté l'officier, selon qui Hugo Chavez « aimait son pays » et s'était « sacrifié » pour lui. « Il a beaucoup souffert », a-t-il également relaté, expliquant que la cause exacte du décès du « commandante », atteint d'un cancer, était une « crise cardiaque foudroyante ».
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Hugo Chavez embaumé comme Lénine et MaoLe président par intérim, Nicolas Maduro a fait sensation jeudi en annonçant que le leader sud-américain serait «embaumé» comme les grands révolutionnaires du XXe siècle, Lénine, Hô Chi Minh et Mao Tse Toung. «Il a été décidé de préparer le corps du Comandante, de l'embaumer, pour qu'il puisse être exposé dans un cercueil en verre, et que le peuple puisse l'avoir avec lui dans son musée de la Révolution pour l'éternité», a précisé Nicolas Maduro.
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Le ministre des Sciences et Technologies et beau-fils de Chavez, Jorge Arreaza, a pour sa part indiqué que la dépouille de l'ancien président resterait exposée pendant «au mois sept jours à l'académie militaire», avant d'être transférée à «la caserne de la Montagne», à l'ouest de Caracas, où un Musée de la Révolution bolivarienne est en construction. Selon les autorités, plus de deux millions de Vénézuéliens ont déjà rendu hommage à leur dirigeant et des dizaines de milliers attendent encore leur tour, 24 heures sur 24.
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