Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: L'armée française juge la mort d'Abou Zeid «probable» Lun 4 Mar - 17:59 | |
| WEB - GOOGLE - ACTUALITÉ > International
L'armée française juge la mort d'Abou Zeid «probable»
Mis à jour le 04/03/2013 à 18:06 | publié le 04/03/2013 à 10:07
Le chef de l'état-major l'amiral Édouard Guillaud a estimé que la mort d'Abou Zeid était «probable mais ce n'est que probable, nous ne pouvons avoir de certitude pour l'instant», faute d'avoir récupéré son corps. VIDÉO - En l'absence d'un corps, l'état-major français affirme que la disparition du chef de la branche sahélienne d'al-Qaida n'est «pas certaine». Un djihadiste confirme cette disparition.La prudence est toujours de mise pour l'armée française en ce qui concerne l'éventuel décès des chefs des deux principaux groupes djihadistes du Sahara Abdelahmid Abou Zeid et de Mokhtar Belmokthar. Invité d'Europe 1, le chef de l'état-major l'amiral Édouard Guillaud a estimé que la mort d'Abou Zeid était «probable mais ce n'est que probable, nous ne pouvons avoir de certitude pour l'instant», faute d'avoir récupéré son corps. Une position qui pourrait évoluer. Un djihadiste d'Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) a confié à l'agence mauritanienne d'informations en ligne, Sahara Medias, qu'Abou Zeid est mort, non pas de la main des Tchadiens mais dans un bombardement aérien français dans les montagnes des Ifoghas. En revanche, concernant l'autre chef djihadiste Mokhtar Belmokhtar, cette même source a démenti son élimination, annoncée par les Tchadiens samedi. Le cerveau de la prise d'otages survenue en janvier sur le site gazier algérien de Tiguentourine est en vie et se trouve dans la région de Gao «où il mène les combats». La disparition de Mokhtar Belmokhtar avait déjà été réfutée des militants islamistes sur Internet. Signe de ce scepticisme, l'amiral Édouard Guillaud pronait sur Europe 1 «la prudence la plus extrême». Même si Belmokhtar était mort, il y a d'autres chefs djihadistes prêts à prendre sa suite, mettait en garde l'officier. «Il y a en a au moins un, celui qu'on appelle l'émir du grand Sahara et d'autres qui sont les patrons de la logistique», soulignait le chef de l'état-major. Même discrétion sur la question des otages, l'armée affirme ne pas savoir où se trouvent les Français enlevés au Sahel. Il se pourrait qu'ils aient été déplacés, et «dispersés», «mais pas forcément dans un autre pays». «Une organisation industrielle du terrorisme»Pour le haut gradé, c'est une «organisation industrielle du terrorisme» que mettent à jour la France et ses alliés au nord-est du Mali où Français et Tchadiens sont en train de «casser les reins» d'Aqmi. «Sur le terrain, nous découvrons plus d'une cinquantaine de caches dans des maisons, des hangars ou des grottes, plus d'une dizaine d'ateliers de fabrication y compris de bombes dans l'un des ateliers où vingt bombes artisanales étaient en cours de fabrication simultanément», a précisé l'amiral. «Ceci montre que cela dépasse l'Adrar des Ifoghas, le Mali, même le Sahel, c'était expansionniste», a-t-il insisté. L'amiral Guillaud a observé que les militaires français n'étaient pas «surpris» par la violence des combats dans l'Adrar des Ifoghas où a péri samedi un troisième soldat français. «Nous savons que nous avons affaire à des fanatiques, entraînés depuis des mois et même des années». «Nous savions que ce serait la partie la plus dure de cette campagne». «Nous avons nettoyé l'une des vallées, une vallée principale dans laquelle aussi bien les forces tchadiennes que les forces françaises avaient pénétré il y a une dizaine de jours», a détaillé l'officier. «Nous avons fait notre jonction avec les Tchadiens hier, nous continuons à fouiller, nous avons fouillé toute la nuit et à partir d'aujourd'hui nous allons continuer sur les autres vallées», a-t-il annoncé. | |
|