Merine (SBA) : une soixantaine de collégiens infestés par la gale

Merine (Sidi bel Abbès) : une soixantaine de collégiens infestés par la gale

Publié le 25.02.13 | 10h00


(© D. R.)Cette maladie de la peau est très contagieuse.

Ces cas de gale ont été décelés par l’Unité de dépistage et de suivi (UDS) de santé scolaire suite à l’apparition de symptômes se manifestant par des démangeaisons et des lésions cutanées.

Une soixantaine de cas de gale ont été diagnostiqués ces dernies jours au collège Amiri Mekideche de Merine, localité située à 60 kilomètres au sud de la ville de Sidi Bel Abbès. Ces cas de gale ont été décelés par l’Unité de dépistage et de suivi (UDS) de santé scolaire suite à l’apparition de symptômes se manifestant par des démangeaisons et des lésions cutanées.

Si le phénomène peut agacer les parents, il reste «peu préoccupant» d’un point de vue sanitaire, apprend-on de source médicale. Reste que l’infection, très contagieuse, a nécessité l’éviction des élèves atteints de cette maladie que l’on croyait révolue. Selon les responsables du collège, quelque 580 élèves ont été auscultés par les médecins de l’UDS, alors que ceux atteints de la gale ont été renvoyés à leur domicile pour éviter une éventuelle propagation.

La gale a affecté, depuis la rentrée scolaire 2012-2013, quelque 20 élèves à travers diverses localités de la wilaya, selon un bilan des services sanitaires. La gale est une affection contagieuse de la peau due à un parasite (acarien) imputable notamment à une mauvaise hygiène. Le parasite creuse dans l’épiderme, provoquant des démangeaisons. On distingue la gale humaine, caractérisée par une contamination à partir d’une autre personne, et la gale non-humaine due à une contamination par un animal (chien, chat, volaille) ou un végétal. La gale humaine se transmet surtout par contact direct. La maladie est très contagieuse car le parasite peut survivre environ un à deux jours en dehors de son hôte, dans la literie ou les vêtements, mais quelquefois plus si l’humidité est élevée et à basse température, car la contagion est plus importante en hiver.

Abdelkrim Mammeri
© El Watan