Jamel Administrateur
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| Sujet: SBA : un bilan à booster au service de chirurgie du CHU Ven 22 Fév - 19:25 | |
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Jeudi 21 février 2013
SIDI BEL-ABBES : Un bilan à booster au service de chirurgie du CHU
Par M. D.
Le service de la chirurgie générale du CHU de Sidi Bel-Abbès a durant l'année 2012 fonctionné à un rythme très lent, au point où le bilan des programmes effectués est loin de rivaliser avec d'autres CHU du pays. Pourtant on précise que ce service est le plus budgétivore de tout l'hôpital. Ce constat établi lors d'un conseil scientifique a ouvert la voie à bien des interrogations sur la bonne volonté du personnel médical à faire profiter les malades du service public. Selon des sources crédibles, le service de chirurgie, doté de deux blocs hyper équipés et de 11 chirurgiens chevronnés, a effectué durant l'année dernière 400 interventions chirurgicales alors que la moyenne nationale varie entre 1.400 et 1.600 interventions. Si on avait à classer le CHU de Sidi Bel-Abbès dans cette activité médicale, il dépasserait le petit hôpital de Télagh de 20 malades, puisque ce dernier a concrétisé 380 actes de chirurgie. Si une partie des chirurgiens activent à mi-temps dans le secteur privé, d'autres sont absorbés par des activités syndicales, à l'image d'un chirurgien qui a opéré 3 fois durant toute l'année. Ce qui se passe au CHU de Sidi Bel-Abbès devrait faire réagir les consciences des cercles de décision tant au niveau local que national pour instaurer un minimum de rigueur dans la pratique de l'acte médical qui souffre de valeurs de la déontologie. Pas plus tard que lundi dernier, nous a-t-on confié, une malade opérée dans une clinique privée est conduite en urgence au CHU après des complications qui ont causé le décès. A l'hôpital, il y a la morgue et il y a la couverture médico-légale. Des praticiens avides de gain occultent le serment d'Hippocrate pour recourir à des pratiques inhumaines qui consistent à transformer les établissements hospitaliers de l'Etat en annexes pour la médecine lucrative. Fort heureusement que ce comportement n'est pas généralisé chez les chirurgiens et les praticiens de la médecine. Bien des cas désespérés dans différents services du CHU sont sortis indemnes après quelques jours d'hospitalisation. Les bonnes volontés et les compétences sont souvent découragées par des manipulateurs qui ne peuvent se reconnaître que dans la déstabilisation. | |
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