SBA : Les souscripteurs au logement LSL manifestent leur ras-le-bol

Lundi 04 Février 2013

Sidi Bel Abbès : Les souscripteurs au logement LSL manifestent leur ras-le-bol

Ayant ras-le-bol des promesses non tenues de la part des responsables locaux concernant leur relogement, une quarantaine de personnes s’est regroupée devant le siège de la wilaya de Sidi Bel Abbès, exigeant de rencontrer le wali afin d’obtenir une réponse concrète et définitive.

Ces contestataires, souscripteurs aux logements socio locatifs, exclus des listes des bénéficiaires, avaient, indiquent-ils, déposé des recours depuis l’année écoulée ,et depuis, ils n’ont obtenu que des promesses au moment où leur situation devient de plus en plus insupportable, vu l’exiguïté des pièces qu’ils occupent et pour lesquelles, ils payent un loyer élevé. Parmi eux, il y a certains qui sont dans des baraques vétustes et d’autres qui sont logés dans le bidonville.

La plupart des contestataires ont déposé leurs dossiers de demande de logements socio locatifs au cours de la période allant de 1995 à 1998 et ont été recensés par la commission de la daïra à maintes reprises, malheureusement sans suite. Même , leurs nombreux mouvements de contestation et leurs sit-in n’ont pas été fructueux. Les responsables auxquels ils ont cru, ont trahi leur confiance et ne font que de se jeter la balle, soutiennent-ils, tout en indiquant que le chef de la daïra avec lequel, ils ont tenu une rencontre, la semaine écoulée, leur a avancé que l’opération de relogement relève des compétences du wali et qu’il est prêt de leur attribuer un quota de logements, s’il obtient l’accord de ce dernier. C’est ce qui les a poussés à passer la nuit du samedi devant le siège de la wilaya afin d’attirer l’attention du premier responsable sur leur calvaire et lui faire rappeler ses promesses de les reloger qui ont été faites le mois de mars écoulé, mais, à la fin de décembre,il n’y a eu aucune concrétisation.

Ils ne revendiquent que leur droit à un logement décent pour s’abriter avec leurs familles.

Fatima A.