Jamel Administrateur
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| Sujet: Goodyear veut fermer son usine d'Amiens Jeu 31 Jan - 10:38 | |
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Goodyear veut fermer son usine d'Amiens
Mis à jour le 31/01/2013 à 11:30 | publié le 31/01/2013 à 11:28 Le site à Amiens emploie 1250 postes. La direction a présenté aux élus un projet de fermeture de son site situé dans le nord de la France. 1173 postes sont menacés.Depuis la fin de la semaine dernière, les craintes étaient fortes sur une annonce autour de la fermeture du site Goodyear à Amiens. La direction vient de confirmer au cours d'un comité central d'entreprise sa décision de fermer ce site qui emploie actuellement 1250 salariés. 1173 postes sont menacés par cette décision. La production de pneus à Amiens Nord a engendré en 2011 une perte cumulée de 61 millions d'euros, selon la direction. Dans un communiqué, la direction estime que la fermeture de l'usine «est la seule option possible après cinq années de négociations infructueuses». La CGT a aussitôt appelé à la grève et à un rassemblement sur le site d'Amiens de tous les salariés de Goodyear en France le 12 février, date d'une nouveau Comité central d'entreprise où devraient être exposés les détails du projet. «Nous sommes pleinement conscients de la gravité de l'annonce que nous faisons aujourd'hui et des conséquences lourdes de ce projet pour les salariés, leurs familles et les communautés locales», a déclaré Henry Dumortier, directeur général de Goodyear Dunlop Tires France dans le communiqué. «Goodyear restera à l'écoute des initiatives qui pourraient être proposées par les parties prenantes, dans le cadre de la procédure entamée aujourd'hui», a-t-il ajouté. «Ce projet a pour objectif de sauvegarder la compétitivité des secteurs d'activité tourisme et agricole du groupe», justifie la direction. Les salariés prêts à se battre Quelques minutes après l'annonce par la direction d'un projet de fermeture du site, les salariés de l'usine ont déclaré être prêts à se battre. «Entre l'annonce et la fermeture, il y a de la marge. Ca fait six ans qu'on se bat contre 400, 800, 1200 suppressions d'emplois, on va se battre et il y aura encore plus de monde», a immédiatement réagi Franck Jurek, délégué CGT (syndicat majoritaire), secrétaire adjoint du comité d'entreprise (CE). «C'est une mauvaise nouvelle bien sûr, on a un combat à mener et on le mènera jusqu'au bout», a-t-il expliqué devant l'usine à quelques journalistes. «On est des Goodyear, on restera des Goodyear encore un bon moment. C'est une énième annonce, c'est dans la continuité. Le combat a commencé il y a cinq ans et il va continuer après, peu importe la décision», a estimé pour sa part, Mickaël Mallet, délégué CGT, embauché il y a douze ans chez Goodyear. | |
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