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Deux adultes et trois enfants d'une même famille découverts morts près de Nîmes
Mis à jour le 22/01/2013 à 00:39 | publié le 21/01/2013 à 21:23
ILLUSTRATION. Les corps ont été découverts lundi à Garons (Gard), près de Nîmes, a-t-on appris auprès de la gendarmerie et de source judiciaire.
Deux adultes et trois enfants, une famille sans histoires et charmante selon ses voisins, ont été découverts morts dans un pavillon lundi en début de soirée à Garons, dans la banlieue de Nîmes.
Un homme de 50 ans, d'origine antillaise, et sa compagne de 40 ans, ainsi que trois enfants âgés de 4, 11 et 16 ans, ont été trouvés par les pompiers alertés par un voisin pour un début d'incendie, selon la même source.
Interrogé sur les causes du décès, le colonel Pierre Poty s'est refusé à tout commentaire, qualifiant de "pas totalement exacte" une information fournie de source proche de l'enquête, selon laquelle les cinq victimes avaient été égorgées.
Aucune hypothèse sur les circonstances de la mort de ces cinq personnes n'est écartée, a ajouté le gendarme, refusant de confirmer l'hypothèse d'un drame familial.
Le procureur de la République à Nîmes, Laure Beccuau, s'est rendue sur place et s'est refusée à tout commentaire avant une conférence de presse qu'elle devrait tenir mardi en fin de matinée. La magistrate a simplement confirmé que les victimes étaient membres de la même famille.
Dans le quartier que celle-ci habitait depuis sept ou huit ans, selon des voisins, l'incompréhension se mêlait à la tristesse après la mort de "gens charmants", un couple "hyper sympa", et des trois enfants.
"C'est un drame", a dit en pleurs une habitante jointe au téléphone par l'AFP. "Je ne comprends pas ce qui s'est passé. Je suis atterré. Ce n'est pas possible que ce soit lui qui ait tué sa femme et les trois enfants comme on l'entend. Il était gentil, jamais en colère", a commenté un voisin avec lequel le père de famille bricolait régulièrement. "On se prêtait des outils. Il agrandissait sa maison. Ses enfants étaient très importants pour lui", a-t-il ajouté.
"On ne les connaissait pas bien. Mais c'était des gens sans histoires, gentils, discrets. On voyait les enfants jouer comme tous les autres", a raconté un autre qui a assuré n'avoir rien entendu jusqu'à "l'arrivée des pompiers". "C'est un vrai drame. On est sous le choc", a dit un dernier riverain.[/b]