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 Syrie : une arme chimique aurait été employée à Homs

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Jamel
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Jamel


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Syrie : une arme chimique aurait été employée à Homs  Empty
MessageSujet: Syrie : une arme chimique aurait été employée à Homs    Syrie : une arme chimique aurait été employée à Homs  Icon_minitimeSam 19 Jan - 14:31

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Syrie : une arme chimique aurait été employée à Homs

Le 19.01.2013 à 11h59 • Mis à jour le 19.01.2013 à 12h03

Syrie : une arme chimique aurait été employée à Homs  1819456_3_131b_le-23-decembre-2012-a-homs-la-population-suit_d1a1eea79497659b148ac056dac5f5df
Le 23 décembre 2012, à Homs, la population suit les obsèques des victimes d'une attaque de l'armée de Bachar Al-Assad qui a une nouvelle fois endeuillée la ville.

Une arme chimique a été employée en Syrie par le régime contre des opposants, le 23 décembre 2012, dans la ville de Homs, affirment au Monde des sources au sein de services de renseignements occidentaux. Plusieurs pays occidentaux, qui avaient déclaré en 2012 que pareil scénario constituerait le franchissement d'une "ligne rouge" susceptible de déclencher une intervention armée en Syrie, s'efforcent aujourd'hui de démentir et d'étouffer l'affaire, "afin de ne pas être contraints d'agir", ajoutent ces mêmes sources.

Le régime syrien a utilisé "une arme chimique incapacitante, non létale, dont nous n'avons pas pu établir le nom, faute d'échantillon", précisent nos interlocuteurs. La substance avait été chargée sur "quatre roquettes, qui ont été tirées". L'incident a déclenché une "démarche internationale très forte, en particulier de la Russie, auprès du pouvoir de Damas. Nous sommes, depuis, confiants que le régime syrien ne recommencera pas."

Depuis le 23 décembre, des réseaux d'activistes syriens relaient des témoignages d'habitants et de médecins de Homs persuadés qu'une arme chimique a été utilisée ce jour-là dans le quartier de Al-Bayyada, où se déroulaient des combats entre forces gouvernementales et rebelles. Selon ces récits, le gaz aurait provoqué plusieurs morts et des dizaines de cas d'empoisonnement. Des vidéos ont été diffusées sur Internet, montrant des personnes souffrant de graves nausées, troubles respiratoires, vomissements, certaines étouffant. Mais le caractère invérifiable de ces données, et le fait qu'elles proviennent de militants anti-Assad rendaient toute interprétation très aléatoire.

À Paris, le porte-parole du Quai d'Orsay Philippe Lalliot, interrogé jeudi 18 janvier par Le Monde, a fait la déclaration suivante, dont chaque terme semblait pesé au trébuchet : "Nous avons vérifié, et de près, ces informations, notamment les vidéos qui ont circulé. Nous ne pouvons pas confirmer l'usage de gaz de combat ou de produits chimiques létaux". Ce n'est pas un démenti catégorique, mais l'expression d'une prudente réserve.

À Washington, le 16 janvier, assaillie de questions par des journalistes, la porte-parole du Département d'Etat, Victoria Nuland, avait livré un commentaire similaire : "Nous avons vérifié les informations obtenues, et n'avons trouvé aucun élément crédible permettant de corroborer ni confirmer que des armes chimiques ont été employées". Cette responsable réagissait à une enquête publiée la veille par la revue en ligne Foreign Policy, qui révélait le contenu d'un télégramme diplomatique, envoyé une semaine plus tôt à Washington par le consul américain à Istanbul, Scott Frederic Kilner.

Dans ce document, le consul, qui avait été chargé par le Département d'Etat de rassembler des éléments sur l'attaque chimique à Homs, conclut que le pouvoir syrien a probablement fait usage de l'agent 15, une arme chimique incapacitante, faisant partie de l'arsenal du régime. Mme Nuland n'a pas contesté l'authenticité du document mais s'est écartée de sa conclusion.

Nos sources anonymes citées plus haut considèrent que pareille présentation est mensongère, car "les responsables américains savent très bien qu'il s'agissait d'une arme chimique". Et de préciser que "la décision de l'employer a été prise tout au sommet" du pouvoir syrien. Bachar Al Assad aurait selon cette version cherché à tester la réaction des Occidentaux. Si tel est le cas, il a pu constater qu'elle était des plus silencieuse, du moins en public.

Le 20 août 2012, le président américain Barack Obama avait déclaré que l'emploi ou la perte de contrôle d'armes chimiques en Syrie reviendrait à franchir une "ligne rouge", et les "conséquences seraient énormes". Le 23 août, le premier ministre britannique, David Cameron, rejoignait cette position. Le 27 août, François Hollande affirmait que l'usage d'armes chimiques en Syrie serait "une cause légitime d'intervention directe".

Mais la nature exacte des "conséquences" évoquées par M.Obama n'a jamais été précisée. Ni si, dans l'évaluation du facteur déclencheur, une distinction serait faite entre arme chimique létale et non létale. Le Pentagone a estimé qu'il faudrait une force de 75 000 hommes pour une intervention visant à sécuriser le stock d'armes chimiques.

L'arsenal chimique de la Syrie est décrit comme le plus important du Moyen-Orient, comportant notamment du gaz moutarde, du sarin, ainsi que le puissant agent VX. Certains experts spéculent sur la présence possible d'une quantité de "Kolokol-1", un agent incapacitant utilisé par les forces de sécurité russes lors de la prise d'otages dans le théâtre de la Doubrovka à Moscou en octobre 2002.

Début décembre 2012, l'administration Obama s'était alarmée de possibles signes de préparatifs d'emploi d'armes chimiques en Syrie (indices d'assemblage de précurseurs, les composants de l'arme). La sonnette d'alarme aurait été tirée, en coulisses, par les autorités israéliennes, qui avaient déjà fait savoir que tout transfert d'armes chimiques vers des groupes extrémistes, en particulier le Hezbollah, serait un casus belli. Le 11 décembre, le secrétaire américain à la défense, Leon Panetta, indiquait cependant, devant la presse, que le danger d'un emploi d'arme chimique paraissait atténué. La raison, selon un récent article du New York Times : une "mobilisation sans précédent" de plusieurs pays, dont la Russie et l'Irak, pour empêcher le pire. A chaque alerte sur les armes chimiques, la Russie a prétendu avoir des garanties du pouvoir de Damas s'agissant du contrôle des stocks : contre la menace de lui retirer tout soutien ?

Selon nos sources au sein de services de renseignements occidentaux, les stocks d'armes chimiques létales syriennes ont été déplacés début décembre vers des lieux de stockage plus sécurisés. L'analyste Mark Fitzpatrick, de l'institut IISS à Londres, souligne que le régime Assad, dans une apparente stratégie du désespoir, n'a cessé de franchir de nouveaux paliers militaires, allant jusqu'à tirer des missiles Scud contre sa propre population. Cet expert avance comme hypothèse que Assad a pu penser que l'usage d'une "arme chimique non létale pourrait être plus "acceptable"", pour les Occidentaux, qu'une arme létale.

Une autre hypothèse, complémentaire, peut être émise. La pression russo-américaine exercée sur le régime de Damas pour qu'il ne recoure plus à ces armes chimiques a peut-être reposé sur un échange de bons procédés : le silence des grandes puissances contre l'assurance que l'incident de Homs serait le dernier cas d'emploi.
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