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 Otages en Algérie : l'interminable dénouement

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: Otages en Algérie : l'interminable dénouement   Otages en Algérie : l'interminable dénouement Icon_minitimeSam 19 Jan - 10:31

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Otages en Algérie : l'interminable dénouement

Mis à jour le 19/01/2013 à 11:01 | publié le 18/01/2013 à 19:49

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Image diffusée vendredi par la télévision algérienne d'un otage étranger blessé dans sa fuite à In Amenas.

INFOGRAPHIE - L'assaut antiterroriste se poursuivait samedi à In Amenas, où trente Occidentaux seraient toujours retenus.

Alger

Le pire était déjà écrit. Les otages étaient pris entre des terroristes prêts à mourir et des militaires décidés à ne jamais transiger. Les ravisseurs se présentent comme les «Signataires par le sang» de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, un historique du terrorisme islamique, lié à al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). Le chef de la 4e région militaire algérienne, dont dépend le site gazier d'In Amenas, le major général Abdelrazak Chérif, commandait les unités de parachutistes qui «éradiquaient»les terroristes islamistes dans les années 1990. Autre vétéran de cette «décennie noire» qui ensanglanta l'Algérie, le patron de la sécurité intérieure, Bachir Tartag, surnommé «le Bombardier», dirige les opérations.

Lorsque l'attaque a lieu, ils sont plusieurs centaines, d'une dizaine de nationalités - Algériens, Européens, Américains, Asiatiques - coincés sur l'immense site gazier BP de Tiguentourine, près de In Amenas, à 1300 km au sud-est d'Alger, en plein désert, non loin de la frontière libyenne. Les employés algériens sont les plus nombreux, autour de 600. Les étrangers sont plus de 100. Certains employés sont sur la base de vie, dans leur logement ou au restaurant. D'autres se trouvent sur les installations gazières proprement dites, qu'ils mettent rapidement hors service pour limiter les risques d'explosion.

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Les djihadistes sont plusieurs dizaines, de différentes nationalités. Selon les accents, les otages reconnaissent un Égyptien, un Tunisien, un Algérien. Des Noirs font également partie du groupe, qui dit réagir à l'action de la France au Mali. Ces hommes sont bien armés et ont des explosifs.

Vendredi soir, alors que la prise d'otages n'était toujours pas terminée, l'agence de presse algérienne indiquait que 600 Algériens avaient été libérés, soit quasiment tous les employés de ce pays travaillant sur le site. La plupart ont en fait réussi à fuir. Par petits groupes, ils se sont évadés, parfois en coupant les clôtures de l'enceinte.

Les djihadistes n'étant pas assez nombreux pour contrôler l'immensité du site, ils cherchent surtout à mettre la main sur les étrangers, occidentaux de préférence. Et c'est le sort de ces ressortissants étrangers qui demeure incertain. Les djihadistes, cités par l'agence mauritanienne ANI, ont affirmé que 34 de leurs otages avaient été tués durant l'assaut mené jeudi par les militaires algériens. L'agence algérienne APS, citant des sources sécuritaires, avançait vendredi soir le chiffre de douze otages et de dix-huit ravisseurs tués, et d'une centaine d'Occidentaux libérés. Le bilan des morts par les forces spéciales algériennes n'a pas été communiqué, pas plus que le nombre des blessés. On était par ailleurs sans nouvelle vendredi soir d'une trentaine d'otages et, selon ANI, sept ressortissants étrangers étaient toujours aux mains des djihadistes. Il s'agirait de trois Belges, deux Américains, d'un Japonais et d'un Britannique.

L'affrontement était inévitable et promettait un nombre élevé de victimes. «Nous faisons face à des assoiffés de sang, prêts à mourir et à tuer le maximum de personnes», avait prévenu Knaoui Sidi, un notable de la région cité par le site algérien TSA, après une vaine tentative de négociations.

«On ne cherche que les expatriés»

Le drame commence à se nouer mercredi à l'aube. Le premier mort de l'attaque lancée par le groupe d'islamistes est peut-être le gardien algérien du portail du site gazier, abattu d'une balle dans la tête pour avoir refusé d'ouvrir. Un Britannique est également évoqué parmi les premières victimes. Avant de prendre possession du site, les djihadistes auraient, selon certains témoignages, croisé un bus d'employés qui se rendait à l'aéroport d'In Amenas. Ç'aurait été le premier accrochage entre les djihadistes et les militaires algériens.

De nombreux barrages ferment l'accès du site gazier, qui est gardé par des forces de sécurité. Les djihadistes ouvrent le feu pour l'investir, faisant des victimes. «J'ai entendu énormément de coups de feu. L'alarme qui nous dit de rester là où nous sommes était activée. Je ne savais pas si c'était un exercice ou si c'était vrai», a raconté Alexandre Berceaux, l'un des employés français, joint par Europe 1. «Je suis resté caché pendant presque 40 heures dans ma chambre. J'étais sous le lit, j'ai mis des planches un peu partout, au cas où. J'avais un peu de nourriture, un peu à boire.»

Un ingénieur algérien a raconté à France Info: «On s'apprêtait à sortir de nos chambres, vers 5 h 30 ou 5 h 45 du matin: c'était l'heure du changement des équipes», sur le site d'In Amenas. «Tout à coup, il y a eu les coups de feu, les explosions, on n'a rien compris, l'alarme s'est déclenchée», a raconté cet homme à la voix jeune, qui a gardé l'anonymat. «Juste après, ils nous ont plongés dans le noir, ils ont réussi à couper l'électricité, ils ont pris possession de la base, ils sont entrés dans les chambres, ils ont cassé les portes tout en criant: on ne cherche que les expatriés, les Algériens, vous pouvez partir!», a témoigné cet ingénieur. «Ils ont récupéré les expats, ils les ont encerclés, ils les ont attachés. Ils se sont regroupés du côté du restaurant.»

Lourd bilan humain

C'est jeudi en fin de matinée que l'assaut est donné par les forces spéciales algériennes. Des hélicoptères attaquent un convoi de véhicules qui tente une sortie. Les djihadistes ont pris des otages avec eux, certains sont bardés d'explosifs. L'intention des preneurs d'otages est apparemment de fuir dans le désert. L'Irlandais Stephen McFaul a raconté aux médias britanniques qu'il était dans la cinquième jeep de ce convoi et qu'il a réussi à s'échapper quand les quatre premières ont été bombardées. Sa jeep à lui a versé. Il a couru avec le collier d'explosifs que ses ravisseurs lui avaient accroché autour du cou durant sa détention.

Selon nos informations, les militaires algériens avaient encerclé le site avec des véhicules blindés et mobilisé une cinquantaine de chars T90 de fabrication russe. L'assaut a été mené par deux Mi24 Superhind, des «hélicoptères qui peuvent porter une dizaine de kilos de charge explosive et tirer à 5 kilomètres», précise Akram Kharief, journaliste spécialiste des questions militaires. L'attaque du convoi des véhicules djihadistes a sans doute conduit les forces spéciales algériennes à investir le site. Jeudi après-midi, on commence à recueillir des témoignages d'otages réfugiés dans la base de vie qui, manifestement, a été vidée de ses assaillants. Mais ceux-ci se regroupent sur d'autres parties du site de In Amenas. Les militaires algériens les poursuivaient encore dans la nuit de vendredi.

Le lourd bilan humain de cette opération inquiète de plus en plus les chancelleries étrangères. Les Japonais sont les plus virulents et ont convoqué l'ambassadeur d'Algérie. Le premier ministre britannique, David Cameron, avait proposé l'envoi de SAS: il s'est dit «déçu» de n'être pas tenu informé par les militaires algériens, bien décidés à gérer seuls cette gigantesque prise d'otages. L'Élysée multiplie les conseils de défense. Les Américains ont envoyé des drones d'observation sur place et demandé, par la voix d'Hillary Clinton, une «précaution extrême pour préserver des vies innocentes» . Le monde entier attend.

Sortant d'un long silence, les militaires algériens commencent à faire valoir leur point de vue. L'assaut a été donné dans des conditions «extrêmement complexes», rapporte l'agence de presse algérienne, qui parle d'un groupe terroriste multinational doté d'un véritable arsenal de guerre composé de missiles, lance-roquettes, grenades, fusils-mitrailleurs et fusils d'assaut. Un «véritable désastre» aurait été évité, assure le gouvernement algérien.

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Les ravisseurs proposent un échange


Les djihadistes qui détenaient toujours vendredi un nombre indéterminé d'étrangers sur le complexe gazier de Tiguentourine, dans l'est de l'Algérie, ont proposé d'échanger leurs otages américains contre deux militants islamistes emprisonnés aux États-Unis, selon l'agence de presse mauritanienne ANI. L'agence, qui cite un porte-parole de la «Brigade al-Moulathamin» (les «Signataires par le sang»), précise que les ravisseurs exigent la libération de la Pakistanaise Aafia Siddiqui, emprisonnée pour tentative de meurtre contre des soldats américains en Afghanistan, et du cheikh Omar Abderrahman, chef spirituel de la Jamaa Islamiya égyptienne. Washington a refusé à plusieurs reprises de relâcher le «cheikh aveugle», considéré comme le commanditaire d'un attentat au camion piégé contre le World Trade Center, à New York, en 1993. Les États-Unis n'ont pas précisé combien de leurs ressortissants étaient toujours retenus en otages.

Citant des sources au sein du groupe de Mokhtar Belmokhtar, ANI a également affirmé que ce dernier demande «à la France et à l'Algérie de négocier pour l'arrêt de la guerre menée par la France dans l'Azawad (le nord du Mali)».
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