Jamel Administrateur
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| Sujet: Intervention française au Mali : l'angoisse des familles des otages Sam 12 Jan - 7:55 | |
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Intervention française au Mali : l’angoisse des familles des otages
Publié le 12.01.2013, 07h24
Interrogée après l'allocution de François Hollande suite à l'intervention française au Mali, Françoise Larribe, la femme d'un des otages Daniel Larribe (ici sur une vidéo de l'été 2012), dit vivre une situation très dure. « Je ne sais pas quoi dire, c’est ahurissant, c’est une situation très dure. » Interrogée hier après l’allocution de Hollande, Françoise Larribe n’a pas pu en dire plus. Enlevée le 16 septembre 2010 avec son époux Daniel et trois autres Français travaillant pour Areva, dans le nord du Niger, à Arlit, elle avait été libérée cinq mois plus tard pour des raisons de santé. Daniel Larribe et ses collègues sont toujours aux mains d’Abou Zeid, un des chefs d’Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique). Pour les proches des otages, l’intervention française est dure à vivre. « On ne peut rien y faire, on est mis devant le fait accompli, expliquait hier Jean-Pierre Verdon, père de Philippe Verdon, un des deux géologues enlevés le 24 novembre 2011 au nord du Mali. Cela change la donne, c’est très angoissant pour nous. »
Huit sont retenus au Sahel Au Sahel, cette zone de l’ouest de l’Afrique tourmentée par des affrontements avec des groupuscules islamiques, huit Français sont retenus en otages : outre les quatre travaillant pour Areva et les deux géologues, un Franco-Portugais a été enlevé le 20 novembre dernier dans l’ouest du pays et un ingénieur de 63 ans le 20 décembre au Nigeria. Le 17 décembre, Paris avait indiqué être sûr que tous les otages étaient vivants. Si François Hollande n’a pas glissé un mot sur cette situation lors de son intervention, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a évoqué le sujet hier soir. « J’ai pris l’initiative que les familles soient informées de la situation, a-t-il indiqué, précisant qu’il fallait comprendre que les ravisseurs appartiennent à la même mouvance que les terroristes. Nous ferons tout pour sauver les otages. » D’autres proches des personnes enlevées sont plus critiques : « Le président de la République a perdu du temps, estime Pascal Lupart, président du comité de soutien aux géologues. Je lui demande que les forces spéciales interviennent là où sont détenus les otages pour les libérer. J’ai peur pour leur vie. » | |
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