Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Jack Lang, le retour Mer 9 Jan - 1:23 | |
| WEB - GOOGLE - ACTUALITE > Cultures & Loisirs
Jack Lang, le retour
Mis à jour le 09/01/2013 à 00:27 | publié le 08/01/2013 à 20:48
Jack Lang, qui espérait prendre la tête de l'Unesco, connaît les forces et les faiblesses de l'Institut du monde arabe. Le Quai d'Orsay propose Jack Lang pour diriger l'Institut du monde arabe, à Paris.Le 18 septembre au Louvre, lors de l'inauguration par le président de la République des nouveaux espaces dédiés aux arts de l'Islam, la question le gênait. Elle était visiblement prématurée. Mais depuis hier, c'est officiel: le Quai d'Orsay propose Jack Lang pour diriger l'Institut du monde arabe. Fabiusien historique, il avait rompu avec l'actuel ministre des Affaires étrangères lors du référendum sur l'Europe, ralliant alors François Hollande. Si les partenaires des 22 pays arabes qui codirigent le grand vaisseau parisien conçu par Jean Nouvel sont d'accord, l'ancien ministre socialiste de la Culture succédera le 25 janvier à l'ex-député UMP Renaud Muselier, président du Haut Conseil de l'Institut jusqu'en novembre dernier, mais aussi au président du conseil d'administration, Bruno Levallois, ex-inspecteur de l'Éducation nationale. Cette présidence bicéphale de l'IMA n'était plus souhaitable, elle avait été critiquée par la Cour des comptes. L'âge de Jack Lang, 73 ans, n'est pas un problème. Statutairement, aucune limite n'est fixée. On a connu dans ce fauteuil le gaulliste Yves Guéna, à 82 ans. S'y sont également assis les politiques Camille Cabana ou Edgar Pisani, tout de même moins jeunes, alors, que les diplomates Denis Bauchard ou Paul Carton, ou encore l'écrivain et homme politique Dominique Baudis. Un budget annuel de 24 millions d'euros«Au moins nous n'aurons qu'un chef et les décisions seront plus clairement prises», glissait-on hier dans les couloirs de l'IMA où la programmation était devenue difficile à arrêter. L'actuelle exposition consacrée aux Mille et Une Nuits est une réussite, mais les suivantes vont rencontrer de gros écueils, notamment budgétaires. Les effectifs (140 salariés), en particulier le gardiennage, ont été réduits, et cela alors que la partie muséale vient d'être complètement modernisée et que le parvis dispose, avec le bâtiment de Zaha Hadid, d'un nouvel espace d'art contemporain. Enfin, une petite antenne vient de s'ouvrir dans le Nord-Pas-de-Calais. Jack Lang, qui ambitionnait de prendre la tête de l'Unesco, connaît les forces et les faiblesses de l'IMA, une machine culturelle au budget annuel de 24 millions d'euros, pour moitié versé par la France. Lorsqu'il était pour la première fois ministre de la Culture, entre 1981 et 1986, les statuts venaient d'être approuvés par les ambassadeurs de 22 pays concernés et il avait eu à superviser la mise en route de l'IMA. Depuis juin, alors qu'il était battu dans les Vosges où il était député, son nom circulait pour revenir sur ces berges de la Seine. Celui de Jean-Jacques Aillagon et de Ségolène Royal aussi. Mais le premier avait fait savoir qu'il n'était pas intéressé et la seconde se demande toujours s'il n'y a pas mieux à faire pour elle ailleurs. Pascal Boniface, directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques, était aussi pressenti. Enfin, la sœur de la réalisatrice et ministre déléguée en charge des Français de l'étranger et de la Francophonie, Yamina Benguigui, la femme d'affaires et membre du conseil d'administration de l'IMA, Soumia Belaidi Malinbaum, avait proposé sa candidature. Mais c'est finalement l'ancien ministre de la Culture de Mitterrand qui a les faveurs de François Hollande. Un président de la République que Jack Lang a rencontré durant les fêtes avant de s'entretenir il y a quelques jours avec Laurent Fabius pour évoquer la direction d'une institution qui vient tout juste de célébrer son quart de siècle. | |
|