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 Euthanasie : les médecins en première ligne dubitatifs

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: Euthanasie : les médecins en première ligne dubitatifs   Euthanasie : les médecins en première ligne dubitatifs Icon_minitimeMer 19 Déc - 11:22

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Euthanasie : les médecins en première ligne dubitatifs

Publié le 18/12/2012

Euthanasie : les médecins en première ligne dubitatifs 50900162-492a-11e2-9435-377008ce494f-493x328
Prise en charge d'un patient au service réanimation au CHU de Bordeaux

Réanimateurs, anesthésistes et médecins dans les services de soins palliatifs s'interrogent sur la mise en pratique d'une loi autorisant le suicide assisté.

Quelles seraient les modalités et les conditions strictes qui pourraient permettre «à un malade autonome (selon les termes du communiqué de l'Élysée, NDLR), atteint d'une maladie grave et incurable, d'être accompagné et assisté dans sa volonté de mettre lui-même un terme à sa vie»? Cette question, qui sera posée au Comité consultatif national d'éthique (CCNE), laisse dubitatif le Dr Vincent Morel, président de la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs (Sfap): «C'est à la société de définir cela, nous, médecins, consacrons 100 % de notre énergie à ce qui relève du soin et de la médecine.»

Dès sa nomination à la tête de la Sfap, en juin dernier, le Dr Morel s'était inquiété d'une éventuelle dépénalisation de l'euthanasie et explique n'avoir conduit aucune réflexion en ce sens. «Aujourd'hui, le rapport Sicard nous ouvre cela comme champ de réflexion. Si l'État veut s'engager dans cette voie, qu'il y réfléchisse. Nous, nous le ferons si on nous le demande», déclare-t-il.

Il semble bien que l'État en ait effectivement l'intention, puisque, selon le communiqué de l'Élysée, «le président a pris également acte du constat établi que malgré les apports indéniables de la loi Leonetti, la législation en vigueur ne permet pas de répondre à l'ensemble des préoccupations légitimes exprimées par des personnes atteintes de maladies graves et incurables». Des cas particuliers sur lesquels viendrait buter la loi actuelle? Le Pr Jean-Roger Le Gall, ancien chef de service de réanimation de l'hôpital Saint-Louis à Paris, se montre sceptique: «Dans mon expérience, ça ne s'est jamais produit.»

Et de rejoindre la position de ceux qui affirment que lorsque tout est mis en œuvre pour lutter contre la douleur, l'angoisse et la dépression, la loi Leonetti suffit sans qu'il soit besoin d'envisager l'euthanasie. «Une fois toutes les modalités des soins palliatifs mises en place, insiste le Pr Le Gall, les patients vivent leur fin de vie calmement, sans nous demander d'accélérer les choses.» Le médecin demande également que l'on prenne en compte le poids que ferait reposer sur les soignants un acte d'euthanasie. «Je me souviens d'avoir vu, par un petit matin d'hiver, en arrivant dans le service, une infirmière seule, en train de pratiquer une euthanasie qui avait été décidé par le médecin. C'était bien avant la loi Leonetti: une excellente loi qui a mis fin à des situations de ce genre.»

Le Dr Philippe Montravers, anesthésiste-réanimateur à l'hôpital Bichat (Paris), craint l'amalgame. «En situation d'urgence, précise-t-il, il n'est absolument pas question de ce genre de pratique. Notre seul souci est d'agir au mieux dans l'intérêt du malade.» Le réanimateur est trop souvent confronté à des situations «effroyables et toujours très particulières» pour imaginer une nouvelle loi. À en croire les experts, c'est bien une gageure que de vouloir préciser les conditions et modalités qui rendraient acceptables le suicide assisté. C'est pourtant ce que va devoir faire le CCNE.

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