Jamel Administrateur
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| Sujet: UMP : Copé et Fillon campent sur leurs positions Dim 9 Déc - 14:22 | |
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UMP : Copé et Fillon campent sur leurs positions
Mis à jour le 09/12/2012 à 12:53 | publié le 09/12/2012 à 10:48
François Fillon et Jean-François Copé aux journées parlementaires de l'UMP le 27 septembre. Dans une interview au Parisien ce dimanche, Jean-François Copé réaffirme l'impossibilité, selon lui, de «repartir dans une campagne interne» avant les municipales de 2014, comme le lui réclament François Fillon et les non-alignés.Alors que le conflit à l'UMP entre lundi dans sa quatrième semaine, aucune issue à la crise ne semble se dégager. Jean-François Copé et François Fillon cherchent-ils vraiment à trouver une solution lors de leurs tête-à-tête? Ou jouent-ils la montre pour tenter de sortir par le haut de cet incroyable scénario? Ils continuent en tout cas, l'un comme l'autre, à camper sur leurs positions. Dans LeParisien paru ce dimanche, Jean-François Copé réaffirme l'impossibilité, selon lui, de «repartir dans une campagne interne» avant les municipales de 2014, comme le lui réclament François Fillon et les non-alignés. À la place, il propose d'avancer la prochaine élection pour la présidence du parti - prévue statutairement en 2015 - juste après cette échéance nationale. «Nous ne pouvons pas nous permettre de repartir dans une campagne interne qui amènerait son nouveau lot de divisions alors que notre famille est déjà fragilisée. Il nous reste quinze mois avant les municipales. Une grande vague bleue est possible. L'urgence est donc au rassemblement et cela doit l'emporter sur tout le reste», fait valoir le président contesté de l'UMP. Sur ses rendez-vous avec son rival, il explique que tous deux prennent «juste le temps de se parler parce que cette crise est désastreuse pour notre famille politique». «On essaie de surmonter cette période par le dialogue plutôt que par le conflit», ajoute-t-il. Un partage des pouvoirs, façon «Yalta»Interrogé sur la menace brandie par François Fillon de porter l'affaire en justice si aucun accord n'est trouvé, Jean-François Copé assure ne pas ressentir de pression à ce sujet. «Si François Fillon souhaite aller en justice, il sait que je lui présenterai de très nombreux arguments pour conforter les raisons de mon élection», affirme-t-il, disant espérer «une solution politique plutôt qu'une solution judiciaire». «Objectivement», souligne-t-il, «ce serait la pire voie qui soit». Le président de l'UMP appelle donc à l'apaisement, se disant «décidé à tourner personnellement la page malgré la violence de certaines attaques». Les deux hommes doivent se revoir lundi pour leur cinquième rendez-vous. Ils s'étaient entretenus brièvement jeudi, avant de décider de poursuivre leurs discussions au lendemain des trois législatives partielles délicates pour l'UMP dans l'Hérault, le Val-de-Marne et les Hauts-de-Seine. Objectif: mettre en suspens leurs divisions pour ne pas aggraver la démobilisation des électeurs. Ces scrutins pourraient en effet profiter au FN face à l'impopularité de l'exécutif et à la crise que traverse le plus grand parti de droite. Comment vont se terminer ces négociations? Certains à l'UMP avancent un partage des pouvoirs, façon «Yalta». À Copé le parti, à Fillon la présidence du RUMP à l'Assemblée. Ce scénario permettrait à chacun des deux protagonistes de «ne pas perdre la face» et d'être demain en position de concourir à la primaire de 2016, en vue de l'élection présidentielle l'année suivante. Il n'instaurerait en revanche qu'une trêve provisoire… de trois ans. | |
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