Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Cinq membres d'une famille périssent noyés dans la Tafna en furie Sam 17 Nov - 10:11 | |
| Samedi 17 Novembre 2012
Cinq membres d’une famille périssent noyés dans la Tafna en furie
Toute la population du faubourg Boudghène était mobilisée autour de la famille Kadri, depuis l’annonce de la disparition d’un véhicule, signalée aux environs de 20h, dans la soirée du mardi dernier. C’est au niveau d’un pont de la Tafna, plus exactement au village Larbi-Chérif, dans la daïra de Remchi, que le véhicule a dérapé, et n’a pu éviter la catastrophe, il fut emporté par les eaux en furie de la Tafna. Toutefois, un maigre espoir était entretenu pour retrouver les passagers vivants, les recherches n’ont pas cessé depuis que l’alerte a été donnée, mais il était pratiquement impossible de tenter quoi que ce soit, les pluies torrentielles n’avaient pas cessé de tomber depuis la nuit de lundi, toutes les routes étaient pratiquement coupées. C’est dans la journée de jeudi, vers 10 h que les éléments de la Protection civile du port de Ghazaouet appelés en renfort, sur les lieux purent localiser les cinq corps sans vie à l’intérieur du véhicule. Cette découverte macabre jeta l’émoi parmi la population de Tlemcen qui était au courant de l’accident. A Boudghène, tous les visages étaient crispés, Kadri Mohamed, ses deux enfants, son conjoint, et sa nièce n’auront fait que la moitié du chemin du retour, en revenant d’Oran, le destin en a voulu autrement et la Tafna n’épargne pas ses victimes, selon une légende qui se vérifie, malheureusement, chaque fois qu’un véhicule chute dans cet Oued qui traverse toute la zone nord de Tlemcen en arrivant des collines de Béni Snous. Cependant, la responsabilité incombe aux responsables, selon un membre de la famille Kadri qu’on a rencontré au domicile mortuaire, les barrières du pont ne sont pas élevées et n’importe quel véhicule peut chuter dans le fleuve. Et on croit savoir que la population a, à maintes fois, exprimé ses craintes, quant à la fragilité de cet ouvrage qui reste dangereux. Les intempéries de ce mois de novembre 2012 resteront gravées à jamais dans la mémoire des habitants de Boudghène. Dans l’après-midi de ce jeudi, après la prière d’El Asr, un imposant convoi funéraire a pris la direction du cimetière de Sid-Ahmed Senoussi pour accompagner les malheureuses victimes appartenant à une même famille, à leur dernière demeure. La plus jeune des victimes était Imed, il avait à peine 13 ans.
M. Zenasni | |
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