Jamel Administrateur
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| Sujet: Avec les incontournables pâtes : Chekhchoukhat ed'far détrône la Rechta Jeu 15 Nov - 17:16 | |
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Avec les incontournables pâtes : Chekhchoukhat ed’far détrône la Rechta
Publié le 14 novembre 2012
La nouvelle année de l’Hégire est célébrée de différentes manières, à travers le monde musulman. En Algérie, c’est le dîner de la veille qui marque l’événement. La famille se rassemble autour d’un repas copieux, dont l’ingrédient principal reste les pâtes. De la rechta algéroise à la chekhchoukhet ed’far de Constantine, les ménagères optent pour des pâtes traditionnelles en sauce blanche pour la célébration de la nouvelle année. « Dans ma famille, la rechta est le repas des fêtes religieuses par excellence, en plus de la sauce blanche au poulet. J’aime parsemer d’un peu de fromage râpé pour donner plus de goût à la pâte dorée », raconte Zohra, une jeune maman. Aussi, beaucoup s’en tiennent à la tradition familiale. Les familles préparent des pâtes propres à leurs régions alors que celles qui se passionnent pour la cuisine algérienne font des choix différents. Un constat, à travers des rues commerçantes d’Alger, la rechta n’est plus la star. « Ces jours-ci, les paquets de chekhchoukhet ed’far se vendent mieux, très bien même », dira un vendeur de la rue Ahmed-Bouzrina (ex-la Lyre). A 250 DA le kilo, ces pâtes, typiquement constantinoises, trouvent facilement leur clientèle à Alger. Une légère hausse des prix est enregistrée avec l’approche du premier jour de l’An 1434. En effet, le kg de rechta est passé de 90 à 130 dinars en quelques jours, ce qui fait que les petites bourses s’en tiendront au couscous dont le prix reste le même durant les fêtes. Loin des marchés, Zola préfère préparer elle-même ses pâtes. « La rechta et ma m’katfa que j’utilise dans ma cuisine sont faits maison, je n’aime pas les pâtes de fabrication industrielle ». Les machines utilisées pour la rechta, les ktayef ainsi que pour la chekhchoukhet ed’far sont importées de Turquie, selon un vendeur spécialisé. Elisabeth, une Polonaise qui adhère à la culture algérienne depuis plusieurs années, ne semble pas contrariée par ce détail. « Cela m’importe peu, en Europe tout a été industrialisé, je ne connais pas de femme qui prépare elle-même les pâtes ». Elle affirme avoir maîtrisé la cuisine algérienne très rapidement. « Ma belle-mère m’a appris que la rechta se prépare les jours de fêtes ; pour moi, l’odeur de cannelle qui embaume les maisons, ce jour-là, fait partie du charme de cette journée ». Farida Chaïb | |
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