Intempéries à SBA : La ville sous les eaux, des blessés et 4 axes routiers coupés

INTEMPÉRIES À SIDI-BEL-ABBÈS : La ville sous les eaux, des blessés et 4 axes routiers coupés

Depuis le week-end dernier, la région de Sidi-Bel-Abbès enregistre des précipitations qui sont devenues très importantes depuis dimanche matin.

Sidi Bel Abbès s’est réveillée, hier, mardi sous les eaux notamment dans certains quartiers de la ville, rendant la circulation des personnes et voitures très difficile. Une situation aggravée par les avaloirs obstrués par les immondices, sinon carrément inexistants, en plus de la pente qui n’a pas été étudiée lors des travaux de revêtement de la chaussée. Les artères de la ville sont des étangs dans lesquels on pourrait pêcher des saletés à défaut de poissons, diront des passants exaspérés. A ce décor, sont venus s’ajouter des dizaines d’arbres arrachés par le vent violent qui a soufflé sur la région dans la nuit de lundi à mardi dernier.

Selon le bilan de la Protection civile, dans l’après-midi de lundi et la matinée de mardi, ses éléments sont intervenus à 27 reprises. Dans le faubourg du Maconnais, un arbre arraché par le vent a blessé 3 personnes dans leur domicile. Ces dernières ont été évacuées vers les UMC du CHU de Sidi Bel Abbès. Les pompiers ont retiré des eaux des véhicules inondés et sont intervenus dans des débuts d’incendies qui ont été circonscrits provoqués par des courts-circuits, Ces derniers ont procédé au pompage des eaux qui ont envahi plusieurs demeures.

Quatre axes routiers nationaux sont actuellement coupés à la circulation alors que des coupures de courant électrique ont touché plusieurs localités. La Société de distribution de l’électricité, les services de sécurité et la Protection civile, qui a déjà installé une cellule de crise, sont d’ores et déjà mobilisés sachant que les précipitations n’ont pas connu de répit et que l’oued Mekerra, dont le niveau est très important, menace de déborder à tout moment. Dans la crainte d'inondations, les Bélabbésiens retiennent leur souffle car le souvenir des crues ces dernières années est resté très vivace dans leur mémoire.

A. M