SBA : Les cas de diabète en hausse alarmante

Ouest-Tribune Le Premier Quotidien de l'Oranie



Mercredi 14 Novembre 2012

Sidi-Bel-Abbès : Les cas de diabète en hausse alarmante

Selon les statistiques médicales, près d’un million et demi de personnes sont atteintes de diabète, maladie chronique, qui est la deuxième cause de mortalité au niveau national, et la cinquième à travers le monde, alors que la prévalence moyenne du diabète, survient chez la population, âgée de plus de 30 ans, soit un taux de 8%, bien que même les enfants ne sont pas épargnés par cette pathologie.

Tous ces chiffres ont été communiqués à la veille de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le diabète, coïncidant chaque année avec la date du 14 novembre et malheureusement notre wilaya n’échappe pas à ce triste constat, pis encore, car les services de la santé ont enregistré une hausse inquiétante, plus cruelle encore sur le patient, qui en est atteint.

Qu’il soit de type 1 ou 2, le diabète reste très alarmant pour la société

Ainsi, et pour l’année écoulée, le nombre de malades a dépassé les 15.000, dont plus de 20 pour cent d’enfants, et il ne se passe malheureusement pas un seul jour, sans que ne se révèle un autre cas, tant au niveau du service d’endocrinologie du CHU Hassain Abdelkader, que celui de la maison du diabétique, implantée au quartier Houria (ex-Gambetta) équipée celle-ci, d’appareils ultramodernes pour permettre des examens, et des analyses spécialisées, en un temps record, grâce aux spécialistes présents sur les lieux, en cas d’absence des généralistes prennent en charge un nombre impressionnant de patients quotidiennement, dont quelque 2000 enfants, âgés de moins de quinze ans, et outre les soins et les traitements prodigués, ces derniers sensibilisent sans relâche leurs malades, quant au régime et aux règles d’hygiène, sans lesquels, des panoplies de médicaments ne servent plus à rien.

En effet, si le régime n’est pas suivi dans ses règles les plus strictes, les conséquences pour le diabétique ne restent plus à prouver, tant leur gravité et leur cruauté sont indicibles, allant en effet de l’insuffisance rénale, à la cécité, et la gangrène des membres, d’où les amputations qui entraînent le décès du malade, dans la majorité des cas.

Pourtant en gérant nos vies comme il se doit, en mangeant sain, et en pratiquant une quelconque activité physique, la marche en tête, nous éviterons certainement le désastre, tant pour nous-mêmes que pour la santé publique.