SBA : Les habitants du bidonville «Ezzadmine» revendiquent un relogement

Lundi 12 Novembre 2012

Sidi Bel Abbès : Les habitants du bidonville «Ezzadmine» revendiquent un relogement

Les habitants du bidonville «Ezzadmine» de la ville de Télagh vivent la peur dans le ventre de se réveiller sous les décombres.

Ils interpellent les autorités locales à concrétiser leur promesse pour les reloger après que leurs baraques sont devenues très vétustes et submergées des eaux de pluies.
Selon les résidents du bidonville, depuis presque une vingtaine d’années qu’ils ont squatté le chantier de réalisation d’un immeuble et ont construit leurs baraques, pour s’y abriter, attendant leur attribution des logements socio locatifs, sauf que ces dernières années, l’état des taudis s’est dégradé, et menace ruine, surtout lors qu’il s’agit d’averses. Ils sont obligés de rester éveillé et d’être vigilants pour parer à tout danger pouvant survenir.

A chaque averse, les 40 habitants font appel aux éléments de la protection civile pour pomper l’eau qui s’infiltre dans l’unique pièce qu’ils avaient érigée chacun, soutiennent-ils et pour établir leur constat.

Ce document qu’ils avaient présenté parmi les dossiers de demande de logements sociaux, n’a pas été pris en considération.

Ils n’ont obtenu jusque-là que des promesses.

Outre leur vétusté, les taudis manquent de réseaux d’assainissement, ce qui les expose aux risques de contamination. Ils ne s’approvisionnent en eau potable qu’à partir des mosquées et se sont branchés au réseau d’électricité à partir des poteaux, avec tout le risque qu’ils endurent au moment où d’autres utilisent les bougies.

Ce qui dérange le plus les pétitionnaires, le nombre de délinquants qui ont érigé leurs loges et s’y sont installés.

Ces derniers ne cessent pas de créer le désordre et portent atteinte à leur tranquillité. Ayant marre de la vie indécente qu’ils mènent, les résidents du bidonville «Ezzadmine», ont rencontré hier l’inspecteur général de la wilaya, qui leur aurait promis de les reloger avant la fin de l’année. Une promesse à laquelle ils ne croient pas assez, indiquent-ils.

Fatima A