SBA - Club aéro-sportif Condor : Le pilotage du para moteur séduit les jeunes

Sidi-Bel-Abbès - Club aéro-sportif Condor :

Le pilotage du para moteur séduit les jeunes

le 21.12.11 | 01h00

De l’avis de certains connaisseurs, le stage, qui s’est déroulé sur un site verdoyant jouxtant le lac de Sidi M’Hamed Benali, laisse entrevoir de bonnes perspectives pour peu que le «Condor» puisse bénéficier d’un soutien matériel devant lui permettre d’assurer un réel décollage.

Le club aéro-sportif, qui porte le nom évocateur de «Condor», s’attèle, depuis sa création en 2010, à Sidi Bel Abbès, à réunir, autant que faire se peut, les conditions requises pour la vulgarisation et la promotion du pilotage du para moteur. Dirigé par un staff technique composé d’anciens pilotes et élèves pilotes, à l’image de Bouguenaya Hadj, Ouhiba Boumedien, Gheroui Kada, Naimi Abdelallah, Kaddous Sif Eddine et Gherici Redouane, le «Condor» a déjà affiché son ambition puisqu’il a réussi à organiser, en septembre dernier, sous la houlette de la Fédération algérienne des sports aériens (FASA), un stage consacré précisément à la maîtrise du para moteur. Supervisé par un instructeur fédéral fran çais, le stage, qui a fait figure de véritable évènement sportif, a été mis à profit par les participants, venus de diverses régions du pays, pour s’imprégner d’une somme de connaissances pratiques et théoriques se rapportant au système de gonflage de la voile et aux techniques élémentaires de pilotage du para moteur.

Bref ! Une rencontre qui a été riche en enseignements. De l’avis de certains connaisseurs, le stage, qui s’est déroulé sur un site verdoyant jouxtant le lac de Sidi M’Hamed Benali, laisse entrevoir de bonnes perspectives pour peu que le «Condor» puisse bénéficier d’un soutien matériel devant lui permettre d’assurer un réel décollage. Une telle initiative est d’autant plus encourageante, diront-ils, qu’elle a suscité un engouement particulier chez de jeunes débutants dont la plupart gardent, déjà, un lien affectif avec la discipline. Il est utile de souligner, à ce propos, qu’en assistant aux multiples exercices et démonstrations techniques organisés lors du stage, plusieurs jeunes spectateurs ont manifestement succombé à l’irrésistible tentation d’adhérer au club du «Condor».

Mais… comment y faire face ?, se demandent, à juste titre, les dirigeants du club qui, en tout état de cause, comptent faire du «Condor» le meilleur usage en donnant la vraie mesure de leurs capacités et de leur savoir-faire qu’ils ambitionnent de transmettre aux futurs para-motoristes. Gagneront-ils leur pari ? Il reste à espérer que la question puisse trouver une oreille attentive !

M. Habchi
© El Watan