Jamel Administrateur
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| Sujet: Borloo veut faire de l'UDI le «premier parti de France» Dim 21 Oct - 15:50 | |
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Borloo veut faire de l'UDI le «premier parti de France»
Mis à jour le 21/10/2012 à 17:00 | publié le 21/10/2012 à 12:03
Jean-Louis Borloo, dimanche, à Paris. L'Union des démocrates et indépendants tenait dimanche à Paris son assemblée constituante. Son président assure représenter «le véritable seul espoir».Jean-Louis Borloo s'est offert un beau dimanche. Au milieu de la grande salle de la Mutualité de Paris, pleine à craquer, le président de l'UDI a réussi le lancement de son nouveau parti. Au moins en terme d'image. Malgré un joli lapsus - «Vous m'avez demandé de bâtir ce pays... Pardon, ce parti!» -, l'ancien ministre d'État de Nicolas Sarkozy a réussi à réunir - à l'exception notable de son rival du MoDem François Bayrou - à peu près toutes les sensibilités que comptait la vieille UDF avant de se dissoudre dans le MoDem de 2008. Les nouveaux en plus, comme le sénateur du Haut-Rhin Jean-Marie Bockel de la Gauche moderne, ou encore la sénatrice UMP de Paris Chantal Jouanno. Arrivée au bras de «Madame Simone Veil» - applaudie par une salle debout -, Jean-Louis Borloo savoure le moment. Devant ses amis assis dans les premiers rangs - les Jean Arthuis, Hervé Morin, Yves Jégo, Maurice Leroy, André Santini, Thierry Breton, Michel Barnier, Jean-Marie Vanlerenberghe, etc. -, le député du Nord ne se dit pas dupe pour autant. «Nous allons essuyer des sarcasmes, des mises en causes personnelles de tel ou tel. De vrais-faux amis à l'intérieur s'exprimeront, les tentatives de débauchages vont se multiplier. Mais nous garderons notre cap, nous sommes le seul véritable espoir, le TGV de l'UDI est lancé», a-t-il résumé. Le serment de la MutualitéDans son discours d'ouverture pour cette journée, Hervé Morin, président du Nouveau Centre, l'avait juré: «Non, l'UDI, ce n'est pas l'enterrement de nos familles et de nos sensibilités libérales, radicales, démocrates-chrétiennes. C'est au contraire leur renaissance dans leur complémentarité», avait-il lancé depuis la scène violette, le code couleur de l'UDI. Élu officiellement à l'unanimité par ses 300 membres fondateurs «président» du nouveau parti centriste dimanche matin avant la réunion publique, Jean-Louis Borloo a précisé la difficile question des alliances qui empoisonne la vie du centre depuis vingt ans. «L'indépendance, ce n'est pas l'isolement. L'UDI a vocation a constituer une coalition avec l'UMP. Et nous nous engageons dans un partenariat loyal, une coalition gagnante pour être les gagnants de la coalition», a-t-il lancé. C'est dit. Borloo veut faire de l'UDI le «premier parti de France». Pour «l'Europe et un vrai pacte républicain», a-t-il promis, après la diffusion d'une vidéo de Valery Giscard d'Estaing souhaitant «bonne chance à l'UDI». Devant Simone Veil, cette fois, il le jure. «Madame, je vous fais le serment de la Mutualité: vous serez fière de nous». Organisateur de la journée, l'ancien ministre Yves Jégo a compté plus de 4000 participants. | |
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