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 17 octobre 1961 : Hollande fait repentance

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Petrus.m
Jamel
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Jamel
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Jamel


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17 octobre 1961 : Hollande fait repentance Empty
MessageSujet: 17 octobre 1961 : Hollande fait repentance   17 octobre 1961 : Hollande fait repentance Icon_minitimeMer 17 Oct - 23:38

WEB - GOOGLE - ACTUALITÉ > Politique

17 octobre 1961 : Hollande fait repentance

Mis à jour le 17/10/2012 à 23:22 | publié le 17/10/2012 à 22:04

17 octobre 1961 : Hollande fait repentance Dd4652b2-1894-11e2-8e57-e8aaaf249d9c-493x328
À l'aéroport d'Orly, l'expulsion d'un groupe d'Algériens ayant participé à la manifestation deux jours auparavant.

Le chef de l'État rend hommage aux victimes d'une «sanglante répression».

François Hollande s'engage sur le terrain de l'histoire de la guerre d'Algérie, délicat entre tous pour les politiques. Le président a déclaré mercredi, dans un communiqué, que «la République reconnaît avec lucidité» la «sanglante répression» qui, «le 17 octobre 1961», à Paris, a coûté la vie à «des Algériens qui manifestaient pour le droit à l'indépendance». «Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes», a ajouté Hollande. C'est la première fois que la plus haute autorité de l'État engage la France sur ce sujet, même s'il ne va pas jusqu'à présenter des excuses.

Le président ne se hasarde pas à avancer un chiffre quant au nombre d'Algériens tués le 17 juin 1961. Cette question divise en effet les historiens. De façon plus étonnante, l'hôte de l'Élysée ne dit mot du contexte historique de ce drame. Polémique assurée, alors que le chef de l'État prévoit de se rendre en voyage officiel en Algérie en décembre.

Couvre-feu

En octobre 1961, la guerre d'Algérie dure depuis sept ans. De Gaulle est président et Michel Debré, premier ministre. Des négociations publiques ont lieu entre les émissaires de l'Élysée et le FLN. Dans le même temps, le FLN intensifie ses attentats en métropole - de même que l'OAS - pour faire pression sur les autorités françaises. Plusieurs centaines de policiers et de militaires ont été tués ou blessés par le FLN dans l'Hexagone depuis 1954. À Paris, la tension est extrême. Les policiers de quartier sont équipés de gilets pare-balles. Des sacs de sable protègent les commissariats.

Le FLN décide alors d'organiser une manifestation contre le couvre-feu dans la capitale. Passant outre à l'interdiction de la manifestation par le préfet de police de Paris, Maurice Papon, des milliers d'Algériens se rassemblent. La répression est sauvage et aurait fait entre 30 et 200 victimes.

Longtemps, ce drame a été perçu comme un épisode de la guerre d'Algérie parmi beaucoup d'autres et n'a pas rencontré un écho particulier dans la mémoire collective. Il en alla différemment à partir des années 1980 et, surtout, 1990.

En 1997, la condamnation de Papon pour complicité de crimes contre l'humanité conduit les médias à évoquer les autres zones d'ombre de son passé. Plusieurs élus de gauche, en particulier au PCF, réclament une reconnaissance publique du drame du 17 octobre 1961. Dès son élection en 2001, Bertrand Delanoë fait apposer une plaque reconnaissant les faits sur le pont Saint-Michel, lieu de la tuerie. Le 17 octobre 2011, au cours de la campagne présidentielle, François Hollande avait estimé que ce drame avait été «occulté des récits historiques» et qu'il était «important de rappeler ces faits».

Pour sa part, le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, demande à la France de présenter des excuses pour la guerre d'Algérie dans son ensemble. Une proposition de loi des sénateurs communistes, qui consacre le 19 mars 1962 comme journée du souvenir de toutes les victimes de la guerre d'Algérie, sera débattue au Sénat le 25 octobre et suscite l'opposition d'une partie des associations de rapatriés.
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MessageSujet: 17 octobre 1961 : Alger salue les «bonnes intentions» de la France   17 octobre 1961 : Hollande fait repentance Icon_minitimeJeu 18 Oct - 0:50

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17 octobre 1961 : Alger salue les «bonnes intentions» de la France

Publié le 17.10.2012, 17h29 | Mise à jour : 21h58

17 octobre 1961 : Hollande fait repentance Francois-hollande-a-l-elysee-le-15-octobre-2012_862780
François Hollande a estimé que les pays de l'Union européenne étaient "tout près" d'une sortie de crise de la zone euro et a envisagé une "union politique" au sein de l'UE "après les élections européennes de 2014", dans un entretien à plusieurs journaux mercredi.

C'est un communiqué de l'Elysée qui était attendu depuis des décennies des deux côtés de la Méditerranée. Le président François Hollande a déclaré ce mercredi que «la République reconnaît avec lucidité ces faits» à propos de la «sanglante répression» de la manifestation d'Algériens à Paris le 17 octobre 1961. «Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes", a-t-il ajouté.

Le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal a salué mercredi dans la soirée «les bonnes intentions» manifestées par la France. Cité par l'agence de presse algérienne APS, il a souligné que la visite attendue du président français François Hollande en Algérie constituerait un gage de la volonté de tourner cette page de l'histoire sans toutefois signifier, a-t-il insisté, l'oubli.

[b]«Beaucoup d'Algériens attendaient», a affirmé de son côté mercredi soir l'historien Benjamin Stora, spécialiste de l'Algérie, sur BFM TV.


A cinq mois de la fin de la guerre d'Algérie, le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d'Algériens manifestent pacifiquement à l'encontre du couvre-feu qui les vise. Organisée par le Front de libération nationale (FLN), cette manifestation vise aussi à dénoncer la répression du préfet de police de la Seine, Maurice Papon. La police ouvre le feu. Des centaines d'Algériens sont exécutés froidement. Jetés dans la Seine, tués par balle ou morts le crâne fracassé par des manches de pioche ou des crosses de fusil. Selon les sources, de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de personnes sont mortes au cours de cette répression. Un massacre à Paris.

Hollande en Algérie en décembre

Lundi, le Parti socialiste avait réclamé «une reconnaissance officielle» de la répression de cette manifestation. Un an plus tôt jour pour jour, le 17 octobre 2011, François Hollande, qui venait de remporter la primaire PS pour être candidat à l'Elysée, s'était rendu à Asnières (Hauts-de-Seine), commune de proche banlieue parisienne, pour témoigner «de sa solidarité» avec les familles endeuillées par ces événements. Il avait relevé que «trop longtemps cet événement (avait) été occulté des récits historiques» et qu'il était «important de rappeler ces faits». François Hollande doit se rendre début décembre en voyage officiel en Algérie.

Le Sénat va étudier mardi, en séance publique, une proposition de résolution du groupe communiste «tendant à la reconnaissance de la répression de la manifestation du 17 octobre 1961». Cette proposition avait été déposée par Nicole Borvo Cohen-Seat, ancienne sénatrice de Paris, et plusieurs de ses collègues communistes.

Propositions de loi au Sénat et à l'Assemblée

A l'Assemblée nationale, François Asensi (Front de gauche), a annoncé ce mercredi, lors d'un débat sur les questions européennes, que son groupe déposait une proposition analogue à celles des sénateurs communistes. «Son adoption serait un geste de concorde à l'adresse du peuple algérien, ce peuple ami», a-t-il souligné dans un communiqué.

Jacob (UMP) : «Intolérable de mettre en cause la police républicaine et la République toute entière»

De son côté, le chef de file des députés UMP Christian Jacob a estimé qu'il est «intolérable de mettre en cause la police républicaine et avec elle la République toute entière» même si, pour lui, «il n'est pas question de nier les événements du 17 octobre 1961 et d'oublier les victimes.» «François Hollande doit rassembler et sa tentative de politiser les enjeux de mémoire d'une période difficile de notre histoire est dangereuse pour la cohésion nationale», ajoute Jacob dans un communiqué, demandant au président de la République de «préciser si son simple et très court communiqué vaut reconnaissance de la responsabilité de la France.»

La mémoire ou plutôt la guerre de la mémoire entrave la normalisation des relations entre Paris et Alger. Notamment suite à l'adoption à l'Assemblée nationale de la loi du 23 février 2005 dont l'article 4 reconnaît les «bienfaits de la colonisation». Un article finalement abrogé par le président Chirac en janvier 2006. Un mois plus tard est proposée à l'Assemblée nationale la date du 19 mars 1962, en souvenir du cessez-le-feu suivant les accords d'Evian. Proposition rejetée par les députés, au motif que les affrontements se sont poursuivis (fusillade de la rue d'Isly le 26 mars 1962, enlèvements et assassinats d'Européens à Oran le 5 juillet et massacres de harkis à partir de l'été 1962).

L'inauguration, en novembre 2007, du «mur des victimes du FLN», à Perpignan (Pyrénées-Orientales), a finalement lieu. Elle se déroule en présence du secrétaire d'Etat à la Défense chargé des Anciens Combattants, Alain Marleix, qui a souhaité «une politique de mémoire assumée». En toile de fond, la signature de gros contrats portant sur le gaz et le pétrole avec l'Algérie. Mais la question de la mémoire a longtemps empoisonné et donné le ton des relations entre la France et l'Algérie.

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MessageSujet: Re: 17 octobre 1961 : Hollande fait repentance   17 octobre 1961 : Hollande fait repentance Icon_minitimeJeu 18 Oct - 9:42

Bonjour,
Je ne veux pas lancer une polémique au sujet de cette journée du 17 octobre 1961 mais d'autres avis sont donnés sur cette affaire.
Je vous livre ci dessous un texte, publié par l'Afrique Réelle, publication classée "extrême droite" que m'a envoyé un ami bel abbésien ce matin et comme j'ai voulu en savoir davantage, j'ai trouvé sur Wikipedia les fiches de Jean Luc Einaudi et de Jean Paul Brunet dont vous trouverez, également ci dessous, les liens. Afin d'éviter toute critique, je peux vous assurer que, passionné aussi d'histoire, je n'ai aucun avis orienté sur cette question et comme vous le savez, politiquement, je ne roule pour personne et encore moins pour le FN. D'ailleurs cet ami bel abbésien n'est pas non plus d'extrême droite.
Amicalement
Pierre


L'Afrique Réelle

Après l'esclavage, le 17 octobre 1961. La coupe de la repentance déborde !

En reconnaissant la responsabilité de l’Etat et en rendant hommage aux « victimes » de la manifestation interdite du 17 octobre 1961[1][1], François Hollande s’est comporté en militant sectaire, non en président de tous les Français. D’autant plus que, pour les historiens de métier, les prétendus « massacres » du 17 octobre 1961 constituent un tel exemple de manipulation qu’ils sont étudiés comme un cas exemplaire de fabrication d’un mythe ; comme Timisoara en Roumanie, comme les « couveuses » au Koweit ou encore comme les « armes de destruction massive » en Irak !!!

Tout repose en effet sur des chiffres gonflés ou manipulés et sur des cadavres inventés. Dans une inflation du nombre des morts, les amis du FLN algérien et les porteurs de valises communistes ont ainsi joué sur les dates, additionnant aux 3 morts avérés du 17 octobre ceux des jours précédents ainsi que les décès postérieurs. Pour eux, tout Nord Africain mort de mort violente durant le mois d’octobre 1961 est forcément une victime de la répression policière…même les victimes des accidents de la circulation.

Il est possible d’affirmer cela sans crainte d’être démenti car :

- En 1998, le Premier ministre de l’époque, le socialiste Lionel Jospin, constitua une commission présidée par le conseiller d’Etat Dieudonné Mandelkern qu’il chargea de faire la lumière sur ces évènements. Fondé sur l’ouverture d’archives jusque là fermées, le rapport remis par cette commission fit litière des accusations portées contre la police française[2][2]. Or, ce rapport consultable sur le net n’a visiblement pas été lu par François Hollande.

- En 1999, Jean-Paul Brunet, universitaire spécialiste de la période, publia un livre extrêmement documenté qui démontait la thèse du « massacre » du 17 octobre (Brunet, J-P., Police contre FLN. Le drame d’octobre 1961.Paris).

- En 2003, le même Jean-Paul Brunet publia un nouveau livre (Charonne, lumière sur une tragédie.Paris) dans lequel il démontrait que le prétendu « rapport de police » faisant état de 140 morts le 17 octobre, document qui sert de point de départ à J.L Einaudi, auteur du livre sur lequel repose toute la manipulation (Octobre 1961, un massacre à Paris), n’a jamais existé.
Reprenant la liste des morts donnée par Einaudi, il montre également que la majorité des décès remonte à des dates antérieures au 17 octobre et il prouve que ce dernier a manipulé les chiffres, additionnant les cadavres non identifiés reçus à l’Institut Médico Légal au nombre des disparus et même (!!!) à celui des Algériens transférés administrativement en Algérie après qu’ils eurent été arrêtés le 17 octobre. Il montre enfin qu’Einaudi a compté plusieurs fois les mêmes individus dont il orthographie différemment les noms…
Monsieur Hollande pouvait-il ignorer tout cela ? Si oui, la nullité ou l’aveuglement militant de ses conseillers laisse pantois.

Quel est donc le vrai bilan de cette manifestation ?

- Le 17 octobre 1961, alors que se déroulait dans Paris un soi-disant massacre, l’Institut Médico Légal (la Morgue), n’a enregistré aucune entrée de corps de « NA » (NA= Nord Africain dans la terminologie de l’époque).
- Le 17 octobre 1961, de 19h30 à 23 heures, il n’y eut qu’une seule victime dans le périmètre de la manifestation et ce ne fut pas un Algérien, mais un Français nommé Guy Chevallier, tué vers 21h devant le cinéma REX, crâne fracassé. Par qui ?
- En dehors du périmètre de la manifestation, « seuls » 2 morts furent à déplorer, Abdelkader Déroues tué par balle et retrouvé à Puteaux et Lamara Achenoune tué par balle et étranglé, gisant dans une camionnette, également à Puteaux. Rien ne permet de dire qu’ils furent tués par les forces de l’ordre.

Le 18 octobre, à 04 heures du matin, le bilan qui parvint à Maurice Legay le directeur général de la police parisienne fut donc de 3 morts. Nous sommes donc loin des dizaines de morts et de « noyés » auxquels l’actuel occupant de l’Elysée a rendu hommage !!!

Certes, nous dit-on, mais les cadavres ont été déposés à la morgue les jours suivants. Faux, car ce n’est pas ce qu’indiquent les archives de l’Institut Médico Légal de Paris puisque, entre le 18 et le 21 octobre, « seuls » 4 cadavres de « NA » furent admis à la Morgue :
- Le 18 octobre, Achour Belkacem tué par un policier invoquant la légitime défense et Abdelkader Benhamar mort dans un accident de la circulation à Colombes.
- Le 20 octobre, Amar Malek tué par balles par un gendarme.
- Le 21 octobre Ramdane Mehani, mort dans des circonstances inconnues.

Nous voilà donc bien loin des 100, 200 ou même 300 morts « victimes de la répression » avancés par certains et pour lesquels M. François Hollande a reconnu la responsabilité de la France !!!
D’autant plus que le « Graphique des entrées de corps « N.A » (Nord-africains) par jour. Octobre 1961 »[3][3], nous apprend que du 1° au 30 octobre 1961, sur les 90 corps de « NA » entrés à l’Institut Médico Légal, la plupart étaient des victimes du FLN.
Plus encore, pour toute l’année 1961, 308 cadavres de « N.A » entrèrent à l’IML, la plupart ayant péri dans la guerre inexpiable que le FLN menait contre ses opposants partisans de l’Algérie française ou du MNA de Messali Hadj. Ainsi, au mois d’octobre 1961, sur les 34 cadavres de « N.A » retirés de la Seine ou de la Marne, notamment aux barrages de Suresnes et de Bezons puis conduits à l’IML, la quasi totalité étaient des harkis, des partisans de la France ou des membres du MNA, une des méthodes d’assassinat du FLN consistant à noyer ses opposants. La police française n’est pour rien dans ces noyades.

François Hollande devra donc rendre compte au tribunal de l’Histoire car il a couvert de son autorité un mensonge, une manipulation, un montage grossier qui va être utilisé contre la France par ceux que son ministre de l’Intérieur a qualifiés d’ «ennemis de l’intérieur ».

Pour en savoir plus :
- Brunet, J-P., (2002) « Enquête sur la nuit du 17 octobre 1961 ». Les Collections de l’Histoire, hors série n°15, mars 2002.
- Brunet, J-P., (2008) « Sur la méthodologie et la déontologie de l’historien. Retour sur le 17 octobre 1961 ». Commentaire, vol 31, n°122, été 2008.
- Brunet, J-P., (2011) « Combien y a-t-il eu de morts lors du drame du 17 octobre 1961 ? ». Atlantico, 17 octobre 2011.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Paul_Brunet

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Luc_Einaudi

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Thérèse




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MessageSujet: Re: 17 octobre 1961 : Hollande fait repentance   17 octobre 1961 : Hollande fait repentance Icon_minitimeJeu 18 Oct - 11:17

Bonjour,

Arrêtons de nous voiler la face ! Il y a eu bien massacre fomenté par l'ancien collaborateur des nazis Maurice Papon et ancien préfet de Constantine. Quand on nous annonce officiellement qu'il n'y a eu que 3 morts, de qui se moque-t-on ? Des historiens se sont penchés sur cette tragédie et ont relaté dans leurs écrits que des centaines de Nord-Africains ont bel et bien été massacrés en ce jour du 17 octobre 1961 et jetés pour la plupart d'entre eux dans les eaux froides de la Seine. Alors, bravo au courage de François Hollande seulement il ne faudrait pas opposer un massacre à un autre. L'Etat français est responsable de ce massacre et il était temps qu'un gouvernement en prenne la responsabilité au nom de la France.

Cordialement,

Thérèse

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Jamel
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MessageSujet: Re: 17 octobre 1961 : Hollande fait repentance   17 octobre 1961 : Hollande fait repentance Icon_minitimeJeu 18 Oct - 17:04

Salam,

Chère Thérèse, je suis en osmose totale avec la teneur de votre commentaire qui est d'une objectivité limpide. Le massacre d'Algériens le 17/10/61 ne s'est pas produit dans un bourg reculé d'Algérie mais bien à Paris capitale de la France avec des CR S et des policiers français et l'on a utilisé pour regrouper tous ces militants le Vel d'Hiv très connu du préfet Papon (pétainiste et collaborateurdévoué des SS allemands) qui n'a pu s'empêcher de réediter la rafle du Vel d'Hiv. Que la guerre émigre en métropole, qu’elle vienne secouer ce train‑train si tranquille, si exaltant, et les Français sont mécontents. Nous l'avons vu à maintes reprises. Nous l’avons vu le 17 Octobre 1961. Les Français n’ont pas goûté les remous. Ils se sont réveillés... pour prêter main‑forte aux flics. La profonde tendance raciste qui resurgissait parfois sous des formes banales et passagères ‑ on dit les " bicots "et on ne loue pas une chambre à un Algérien, à l'usine on ne s'inquiète pas de la disparition d'un de nos frères, on assiste en badaud à une rafle; au bureau de poste, on trouve tout à fait normal de nous tutoyer - ­émergeait sans retenue : " Il y en a un là Monsieur l'Agent... il y en a un caché dans l'immeuble, Monsieur l' Agent "..., etc... Nous savons que les frontières atteignent le grand sommeil du peuple français. Mais nous savons aussi que des Français refusent de se bercer. Car ceux‑là sont conscients. Ils n'ignorent pas que les forces qui gouvernent leur peuple leur préparent un réveil sinistre. Ils ont compris que le moteur de ces forces était la guerre d'Algérie. L'appareil répressif dirigé contre les Algériens se tournerait bien contre eux. Dès lors, ils ont choisi leur camp et le réveil des démocrates s'est manifesté. Quelques‑uns ont décidé d'aider les Algériens dans leur lutte libératrice, oeuvrant en même temps pour leur liberté. Ceux‑là ont pris un « engagement politique", et c'est la minorité. Les autres ont choisi, au non de valeurs purement humaines, un « engagement moral » en menant une campagne contre la guerre et toutes les horreurs qu'elle véhicule. Les Français ont la mémoire courte quand il s'agit de l'Algérie. Et ce qui était frappant c'est qu'un certain nombre de Français s'inquiétaient de savoir si cela ne remettait pas en cause le concert de RAY CHARLES précisément au Vel d Hiv. Et cela alors que cet espace servait de lieu de regroupement pour continuer par la suite la répression assassine, très élaborée par les sbires de Papon.Pour finir mon long commentaire, je donnerai des chiffres éloquents qui expriment la violence mortelle exercée par les policiers parisiens : Statistique officielle des morts algériens donnée par le Parquet de Paris le 17 octobre 1961 = 105 morts. Les cadavres entreposés ce même jour à l'Institut médico-légal (IML) = 93 morts. Alors, le fameux chiffre de 3 morts donné par les services de Papon à l'air d'une mascarade bien ridicule aux yeux de l'opinion mondiale. C'était la volonté politique de l'époque de minimiser au maximum ce bilan effroyable du 17 octobre 1961. Les historiens donnent eux un chiffre se situant entre une fourchette de 105 et 200 morts sans compter tous les disparus dont les familles attendent encore pour faire leur deuil.

Amicalement,

JAMEL



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MessageSujet: Re: 17 octobre 1961 : Hollande fait repentance   17 octobre 1961 : Hollande fait repentance Icon_minitimeJeu 18 Oct - 17:50

Cher Jamel, Bonsoir !

Je partage totalement ton message et je n'ai rien d'autre, à ce stade, à ajouter. Je voudrais juste dire que repentance ne veut pas dire excuses et François Hollande a bien choisi le moment c'est à dire à la veille de son voyage en Algérie. De même, le contexte actuel s'y prête bien avec la crise malienne. Les salafistes qui occupent le Nord-Mali détiennent et des otages algériens et des otages français. Une synergie entre les deux pays sera salutaire pour lutter efficacement contre ces hordes sauvages d'illuminés qui en fait sont de vrais criminels impliqués dans le trafic de drogues, dans le rapt d'innocents et dans les exactions d'un autre âge en appliquant la charïa littérale en ce 21e siècle. En les éliminant tous fera un grand bien à tout le monde en commençant en premier par les Maliens.

Amicalement,

Caligula

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MessageSujet: Re: 17 octobre 1961 : Hollande fait repentance   17 octobre 1961 : Hollande fait repentance Icon_minitimeJeu 18 Oct - 19:00

"En condamnant la reconnaissance du 17 octobre 61, la droite soigne ses intérêts électoraux "

Le Monde.fr | 18.10.2012 à 19h44 • Mis à jour le 18.10.2012 à 19h53


Des Parisiens regardent des vêtements abandonnés par des Algériens dans la bousculade due à l'intervention de la police.

17 octobre 1961 : Hollande fait repentance 1587573_3_5585_des-parisiens-regardent-des-vetements_dbce4fe5a8b4546a2d3cefad4ebd3b67

L'historien Jean-Pierre Rioux, auteur de La France perd la mémoire (Tempus Perrin, 2010) commente la publication d'un communiqué par l'Elysée, mercredi 17 octobre, reconnaissant officiellement pour la première fois la "sanglante répression" des "Algériens qui manifestaient pour le droit à l'indépendance". "La République reconnaît avec lucidité ces faits, précise le communiqué. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes."
Une reconnaissance fortement critiquée à droite, l'ancien premier ministre, François Fillon, regrettant la "culpabilité permanente" dans une France "en dépression nerveuse quasi permanente".

Lire : Hollande reconnaît la répression du 17 octobre 1961, critiques à droite
http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/10/17/francois-hollande-reconnait-la-sanglante-repression-du-17-octobre-1961_1776918_3224.html

Comment analysez-vous cette reconnaissance par François Hollande d'une "sanglante répression" des manifestants algériens à Paris le 17 octobre 1961 ?

François Hollande se situe dans la lignée de Jacques Chirac, qui avait reconnu la responsabilité et la culpabilité de l'Etat français dans la rafle du Vél d'hiv. Il y a cependant une différence sur la forme. Cette reconnaissance ne passe ni par une loi ni par un grand discours mais par un communiqué relativement restrictif qui ne va pas jusqu'à la repentance et à la dénonciation d'une responsabilité collective. Cela a un côté un peu hâtif. On a l'impression que c'est d'abord un communiqué à destination d'Alger, où François Hollande doit se rendre dans quelques semaines.

Les mots employés dans le communiqué semblent pesés et soupesés. Quelle lecture en faites-vous ?

Je comprends la relative timidité de ce genre de déclaration. C'est à mi-chemin entre le déni et la repentance. Mais c'est tout à fait clair.

Jacques Chirac parlait de l'Etat français pour attribuer la responsabilité de la rafle du Vél d'hiv, François Hollande parle de "République", un terme qui désamorce davantage. C'est une manière de faire allusion en creux à la République gaullienne, de ne pas mettre en cause l'ensemble de la politique nationale.

Christian Jacob, le chef de file des députés UMP, a déclaré qu'il était "intolérable de mettre en cause la police républicaine et avec elle la République". François Fillon, lui, en a "assez que tous les quinze jours la France se découvre une nouvelle responsabilité, mette en avant sa culpabilité permanente". Comment expliquez-vous la virulence des réactions à l'UMP après cette reconnaissance ?

Ces déclarations vont dans le même sens que les prises de position de Nicolas Sarkozy, qui était hostile aux déclarations de repentance et préférait valoriser des mouvements comme la Résistance. Il s'agit pour eux de mettre en avant des éléments de l'histoire nationale qui pourraient redonner de l'allant au pays.

Par ailleurs, personne ne peut nier aujourd'hui qu'il y ait eu une répression sanglante le 17 octobre 1961, que la police républicaine ou certains de ses éléments à qui on avait lâché la bride, ait tapé très fort. Sans que ça ne justifie en quoi que ce soit le massacre qui a fait au moins deux cents morts ce jour-là, il faut se souvenir de l'atmosphère de guerre qui existait à l'époque en région parisienne. Les sacs de sable devant les commissariats, les policiers en faction équipés de mitraillettes... La police républicaine a payé un tribut aux attentats du Front de libération nationale algérien.

Derrière cette condamnation, n'y a-t-il pas en filigrane à droite la crainte d'une mise en cause du général de Gaulle ?

Non, de Gaulle n'est pas un symbole intouchable. Pour l'UMP ou le FN, il y a d'abord des clientèles électorales : les associations de rapatriés, les fils et filles de harkis... La droite soigne d'abord ses intérêts électoraux.

Propos recueillis par François Béguin
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Willy




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MessageSujet: Re: 17 octobre 1961 : Hollande fait repentance   17 octobre 1961 : Hollande fait repentance Icon_minitimeJeu 18 Oct - 19:59

Bonsoir,

Concernant cet épisode tragique de l'Histoire récente de la France, je constate avec amertume cette impressionnante levée de boucliers d'une certaine droite. De soit-disant gaullistes ont eu une réaction épidermique à cette annonce de l'Elysée avec des propos à l'emporte-pièce et véhéments comme ceux de Christan Jacob, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale. Ils ont tout faux à vouloir nier une réalité évidente et rapportée par des historiens intégres. S’il est normal et juste de reconnaître ces crimes, le FLN doit admettre d’avoir dans la période tourmentée de l’époque, attentats et autres crimes en France et en Algérie avoir mis de l’huile sur le feu en envoyant à la mort ces pauvres gens au lieu de calmer le jeu. Seulement, on ne réécrit pas l'Histoire. Laissez donc, messieurs de cette droite virulente, les hommes de bonne volonté exercer pleinement leurs prérogatives à commencer par le président de la République François Hollande lui-même afin d'apaiser les esprits et de reprendre un dialogue fructueux entre les deux rives de la Méditerranée pour le bien commun des deux pays et surtout pour entrevoir un avenir qu'on partagera qu'on le veuille ou non. Pourvu qu'il soit radieux et bénéfique pour tout le monde.

Amicalement,

Willy

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MessageSujet: Re: 17 octobre 1961 : Hollande fait repentance   17 octobre 1961 : Hollande fait repentance Icon_minitimeJeu 18 Oct - 20:49

Bonsoir
Je ne suis pas comptable du passé de la France et par conséquent je suis contre toute repentance demandée unilatéralement. Chacun doit balayer devant sa porte, le FLN n’est pas innocent surtout qu’il a mené des actions, en France, inacceptables contre les Algériens qui y vivaient et quid du MNA ?

Cela dit Hollande n’a pas fait acte de repentance comme le disent la droite et l’extrême droite. Les remarques formulées par leurs représentants me font doucement rigoler, les premiers parce que la politique gaullienne qu’ils font semblant de mener (en tout cas la référence au gaullisme qu’ils revendiquent) était au pouvoir au moment de cette répression et était menée par un collaborateur du nazisme notoire. Comprenne qui pourra. Et les seconds parce qu’ils ont parmi leurs soutiens des nostalgiques de l’Algérie Française. Tout cela n’est que gesticulation politicarde bien digne des susdits. Ils ne pensent qu’à leurs électorats respectifs et aux prochaines échéances électorales. C’est tout ce que l’opposition est capable de faire. Et, c’est toujours le cas quelque soit l’opposition.

Nous sommes gavés de trop d’empathie imposée par de pseudos intellectuels qui décident du politiquement correct au point d’avoir fait entrer dans les esprits que nous sommes tous responsables des exactions ou des errements de nos ainés, il en va de même pour la shoah qui reste une tragédie majeure du XXème siècle mais, aujourd'hui des shoah dans certains pays ont de beaux jours devant elles sans que cela interpelle grand monde à l’instar des horreurs commises au Sahel, au Darfour ou ailleurs. Et tout cela j’en suis convaincu, dans le but de détourner notre attention sur des problèmes qui nous touchent au plus près comme la résolution de la crise dans le Monde en général et de l’Europe en particulier. Les beaux esprits qui s’offusquent des abus passés sont les mêmes qui saluent les printemps arabes. On voit où nous allons avec ces fameuses avancées qui ont vu la destitution de certains dictateurs. Il faut toujours à ces braves gens un sujet pour les émouvoir et faire oublier la vacuité de leurs propos.

Aujourd’hui les journaux télévisés et radiophoniques ouvrent sur des résultats sportifs ou sur des affaires liées à l’argent et le sport. Le sport n’en a plus que le nom, mais ce n’est pas grave toutes ces « informations » sont là pour occuper les esprits à des choses vaines et la résolution des problèmes sociétaux est remise à plus tard pour être réglée par d’autres, nous le voyons avec la montée inquiétante du chômage due aux licenciements massifs ou la sécurité qui ont attendu les élections de 2012 et les cris d’orfraie poussés par les oppositions des droites et de l’extrême gauche. Si les unes ou les autres avaient gagné, que feraient-elles ou que diraient-elles maintenant ? Il se trouve des occasions de se taire qui se perdent.......

Amicalement
Pierre


Dernière édition par Petrus.m le Ven 19 Oct - 8:43, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: 17 octobre 1961 : Hollande fait repentance   17 octobre 1961 : Hollande fait repentance Icon_minitimeJeu 18 Oct - 21:19

Salut à tous,

Je tiens à apporter ma modeste contribution à ce débat en écrivant ceci : ces barons de la droite gaulliste et extrêmiste n'ont pas lu comme il faut le communiqué du Président de la République dans lequel il ne fait pas acte de repentance, comme ils le disent, mais simplement acte de reconnaissance d’une action de l’État gaulliste, de son son préfet de Paris (le sinistre Maurice Papon) et de sa police parisienne dont on ne doit pas être fier. La droite doit ouvrir certains dossiers au regard de cette époque et ne pas encenser toutes les actions de la période De Gaulle. Cela sera bénéfique pour elle et pour le pays. Il est tout à l’honneur des socialistes de reconnaître que l’État français n’a pas toujours été à la hauteur de sa réputation, et qu’il faut une fois pour toute vider l’abcès qui rongent nos deux pays : l’Algérie et le France. Par ce communiqué de François Hollande la France a fait le premier pas dans cette direction, l’Algérie a la possibilité de rouvrir ses propres dossiers, car elle aussi devrait faire acte de mémoire. Pour ce qui est de l’enflure verbale comme le soulignent ces messieurs de la droite, je pense que Sarkozy était, lui, en plein dedans (contrairement à Hollande), son verbiage incessant n’était jamais suivi d’action !

Amicalement,

Aladin
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MessageSujet: Le Dessin de HIC   17 octobre 1961 : Hollande fait repentance Icon_minitimeVen 19 Oct - 4:59

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MessageSujet: Le Dessin de DILEM   17 octobre 1961 : Hollande fait repentance Icon_minitimeDim 21 Oct - 17:36

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Dilem du Dimanche, 21 Octobre 2012 , Édition N°6132
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MessageSujet: Re: 17 octobre 1961 : Hollande fait repentance   17 octobre 1961 : Hollande fait repentance Icon_minitime

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