Jamel Administrateur
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| Sujet: Clôture du 5e Festival international de la bande dessinée d'Alger Lun 15 Oct - 10:35 | |
| Culture
Clôture du 5e Festival international de la bande dessinée d’Alger : La reconnaissance pour la nouvelle génération de bédéistes
Publié le 14-10-2012
Synthèse de Wafia Sifouane
Après huit jours, le Festival international de la bande dessinée d’Alger (Fibda 2012), prolongé exceptionnellement cette année à l’occasion du cinquantenaire de l’Indépendance, a pris fin samedi dernier avec une cérémonie de remise des prix des différents concours initiés par le commissariat du festival. Pour le palmarès, cette année, le premier prix est revenu à Benyahia Racim Bey, dont l’affiche a été choisie pour représenter le Fibda 2012, le deuxième a été attribué à Makhlouf Salim et le troisième décerné à Touimer Meriem.La palme de meilleur album en langue arabe est revenue à Jorj Abou Mhayya pour Ville avoisinant la terre, paru chez Bar Onboz (Liban), tandis que celle de meilleur album en langue étrangère, elle a été décernée à La Grippe coloniale 2, de Appollo et Serge Huo-Chao-Si, parue chez Vents d’Ouest. Quant au prix du scénario, il a été raflé par Golo pour Mes mille et une nuits du Caire, parues chez Futuropolis. Pour sa part, le prix du meilleur dessin a été accordé à Hector Sonon pour Toubab or not toubab, paru chez Rivages/Casterman/Noir. Le prix du meilleur projet est revenu à A contre-pied, des algériens Bensâada Illies et Benali Mohammed El Amine, tandis que la mention spéciale du jury est revenue à l’Algérie pour les nuls, de l’algérien Samir Toudji, surnommé Togui. Par ailleurs, un prix d’encouragement a été accordé au camerounais Japhet Miagotar pour Une vie volée. Le meilleur Fanzine ou magazine BD est revenu à la revue égyptienne Touk Touk. Dans cette catégorie une mention du jury a été décernée pour le magazine taïwanais Comix.Placée sous le slogan «Algérie, 50 bulles», à l’occasion de la célébration du cinquantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, cette 5e édition du Festival international de la bande dessinée d’Alger, qui s’est tenue sur l’esplanade de Riadh El Feth, a proposé un programme varié et riche en activités. Il a comporté trois expositions de bandes dessinées : «Algérie, 50 bulles», une grande exposition regroupant des bandes dessinées d’une pléiade de bédéistes algériens et étrangers, «Sans transition», de Djilali Beskri et «Bulles du monde», qui était dédiée à la BD étrangère. Des bédéistes, scénaristes, écrivains et éditeurs, algériens et étrangers, ont débattu, tout au long du festival, de nombreux thèmes liés à la bande dessinée dont «BD, miroir de l’histoire», «Les dispositifs d’aide à l’édition : rôle des ministères», «Décoloniser la BD en Afrique » et «L’immigration en bande dessinée». Aussi, des projections de films d’animation et des ateliers sur les principes et techniques de la bande dessinée et la relation de cet art avec le cinéma, la presse et les nouvelles technologies, ont été organisés. Les prix-hommages du Fibda 2012 ont été remis lors de la cérémonie d’ouverture. Il s’agit du «Prix d’honneur», décerné au réalisateur-producteur de films d’animation et ancien bédéiste Djilali Beskri, le «Prix de la reconnaissance», au bédéiste belge Etienne Schréder, et le «Prix patrimoine Sid Ali Melouah», décerné au parrain des bédéistes algériens, Abderrahmane Saïd Madoui. En marge du festival, les éditions Z-Link, en collaboration avec l’Office national des droits d’auteurs et droits voisins (Onda), ont organisé le concours Cosplay Z-Link 2012 du meilleur costume représentant un personnage de mangas/BD, jeux vidéo, cinéma ou un personnage original. W. S. | |
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