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 Capriles, le maître atout de l'opposition vénézuélienne

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Jamel
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Jamel


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Capriles, le maître atout de l'opposition vénézuélienne Empty
MessageSujet: Capriles, le maître atout de l'opposition vénézuélienne   Capriles, le maître atout de l'opposition vénézuélienne Icon_minitimeVen 5 Oct - 13:37

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Capriles, le maître atout de l'opposition vénézuélienne

Mis à jour le 05/10/2012 à 14:13 | publié le 04/10/2012 à 17:11

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Henrique Capriles, ici à Maracaïbo mercredi, déploie une énergie étonnante dans la campagne présidentielle qui l'oppose à Hugo Chavez.

Issu d'une des familles les plus riches du pays, il peut à 40 ans revendiquer une carrière politique brillante. Face à Chavez, il se montre d'une redoutable efficacité.

Henrique Capriles Radonski, «el flaquito» (le maigre) paraît ne jamais s'arrêter. Depuis qu'il a été désigné lors d'une primaire en février 2012 pour défier Hugo Chavez à la présidentielle du 7 octobre prochain, il déploie une énergie étonnante. Mardi, il s'est rendu dans l'ouest du pays, à Miranda dans les Andes vénézuéliennes puis dans le nord-est du pays, à Barcelona. «Je fais deux ou trois meetings par jour et je veux qu'ils soient toujours éloignés les uns des autres. Ainsi on ne peut pas me soupçonner de déplacer les mêmes militants, d'un rassemblement à un autre.» Les réunions publiques semblent démultiplier ses capacités physiques. En six mois, elles lui ont donné une stature et une popularité que peu espéraient, au point d'agacer le camp chaviste.

Devant plusieurs dizaines de milliers de sympathisants réunis à Barcelona samedi, alors que le jour tombe, il bondit littéralement sur la scène vêtu ce jour-là d'une chemise jaune. Il alterne les couleurs du drapeau vénézuélien dans le choix de ses chemises à manches courtes très classe moyenne: jaune, bleu et même parfois rouge, la couleur associée au chavisme au Venezuela. Il porte le plus souvent une casquette reproduisant le drapeau vénézuélien. Elle lui vaut les critiques de la commission électorale, mais elle est devenue le signe de ralliement de ses partisans. Dans les parcs, les rues, le métro, ils sont nombreux à arborer ce couvre-chef devenu symbole de la «résistance au chavisme». C'est probablement l'outil de propagande le plus efficace inventé par son «comando Venezuela», le nom de son équipe de campagne.

Des allures de gendre idéal

Ces discours sont très concrets. Il ne parle que de programme et des premières mesures à appliquer par décret ; même si, depuis quelques jours, il commence à dénoncer l'absence de programme «du candidat du gouvernement» qu'il n'appelle jamais Hugo Chavez. «Le candidat du gouvernement a dit que l'important dans cette élection, ce ne sont pas les coupures d'électricité, les trous dans les routes, la violence, il a dit que l'important, c'est l'avenir de la révolution! Eh bien, moi, je dis: ce qui est important, ce sont vos problèmes et je veux y apporter des solutions!» Un discours qui porte dans une population qui souffre souvent de plusieurs heures de coupures de courant par jour, et d'infrastructures souvent défaillantes.

Henrique Capriles est issu de l'une des familles les plus riches du pays. Plusieurs de ses grands-parents sont morts à Treblinka et une de ses grands-mères a passé neuf mois cachée dans une cave du ghetto de Varsovie avant de débarquer avec sa valise au Venezuela. Cette grand-mère a beaucoup marqué le candidat de la MUD. «Lorsque j'étais en prison, cela ne m'a pas paru si difficile parce que je pensais à ce qu'avait enduré ma grand-mère à Varsovie.»

Henrique Capriles a été incarcéré après le coup d'État raté de 2002 contre Hugo Chavez. Il était accusé d'avoir participé à l'assaut de l'ambassade de Cuba, où une foule déchaînée voulait déloger des membres du gouvernement qui s'y seraient réfugiés. On le voit très clairement, sur des vidéos, au milieu d'une foule en train de vandaliser les voitures de l'ambassade. Mais on le voit aussi ensuite discuter avec l'ambassadeur cubain à l'intérieur du bâtiment. «J'étais maire du quartier. Il était normal que je vienne apporter ma médiation!», plaide-t-il aujourd'hui rejetant toute participation à des actes violents. Le procès s'est conclu par un acquittement.

À 40 ans, Henrique Capriles peut déjà revendiquer une carrière politique longue et brillante. Ce célibataire aux allures de gendre idéal avoue un intérêt pour la politique dès l'âge de 11 ans. Il est élu pour la première fois député en 1998, à 25 ans et devient président de la Chambre des députés et vice-président du Congrès. Il obtient ensuite 63 % des voix en 2000 dans le très chic quartier de Baruta, à Caracas, et il est réélu avec 80 % des voix en 2004.

Une bonne surprise

Sa victoire à l'élection pour le poste de gouverneur est son premier réel grand fait d'armes: se présentant contre l'un des caciques du chavisme, Diosdado Cabello, aujourd'hui président du Parlement et pressenti pour succéder à Chavez en cas de d'empêchement de ce dernier, il gagne à la surprise générale avec 53 % des voix. «Aujourd'hui, il dit qu'il va préserver les “misiones” (services sociaux à destination des quartiers pauvres) s'il est élu président, commente Temir Parros, vice-ministre des Affaires européennes. Mais des vidéos, qui ont curieusement disparu de YouTube, le montraient en train de déloger des “misiones” dans l'État de Miranda!»

Henrique Capriles Radonski est la bonne surprise que l'opposition vénézuélienne attendait. Face au rouleau compresseur chaviste, il parvient à exister en faisant une campagne de terrain alors que son adversaire, pour cause de maladie, ne peut faire ce qui lui a toujours plu et surtout réussi dans sa carrière politique: se montrer partout jusque dans les endroits les plus reculés du pays. Henrique Capriles manie l'ironie, il interpelle la foule dans ses meetings, il n'hésite pas à promettre l'impossible, il se montre proche des préoccupations de ses concitoyens, il montre une connaissance du terrain surprenante, résultat d'un fantastique travail pour maîtriser les dossiers dans leurs moindres détails. Finalement, peut-être que l'opposition a trouvé son Chavez…
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