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| Prothèses du sein : le lien avec le cancer n'est pas prouvé | |
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Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Prothèses du sein : le lien avec le cancer n'est pas prouvé Ven 16 Déc - 9:23 | |
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Prothèses du sein : le lien avec le cancer n'est pas prouvé
Par Martine Perez - le 16/12/2011
Huit cas de cancers répertoriés à ce jour chez des femmes portant les implants PIP. Un vent de panique souffle sur les femmes ayant bénéficié d'implants mammaires pour des raisons purement esthétiques ou lors d'une reconstruction après tumeur. Toutes s'affolent de la montée du nombre de cas de cancers notamment du sein associés aux prothèses PIP, ces implants en silicone défectueux posés sur plus de 30.000 patientes. Et ce, d'autant plus que les pouvoirs publics communiquent régulièrement le nombre de cas recensés. Lors de la première réunion du Comité de suivi des femmes porteuses de prothèses mammaires PIP mercredi au ministère de la Santé, huit nouveaux cas ont été annoncés, un lymphome néoplasique à petites cellules, cinq cancers du sein, un lymphome de l'amygdale et une leucémie aiguë. La principale question qui mérite d'être posée c'est de savoir si oui ou non, ces cancers sont dus aux prothèses en silicone défectueuses. Le débat est loin d'être évident. Une femme sur dix au cours de sa vie souffrira d'un cancer du sein. Le fait d'avoir bénéficié d'une prothèse mammaire n'élimine pas le risque. Il reste à vérifier qu'il n'y a pas plus de risque dans ce groupe que dans la population générale. Pour les autres localisations, la question reste également débattue. D'ailleurs, le groupe de travail du ministère de la Santé a clairement dit mercredi que «l'imputabilité des prothèses mammaires PIP, dans ces cas de cancer n'a pas été établie». Retrait du marchéL'affaire a commencé en mars 2010 lorsque l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a demandé le retrait du marché des implants mammaires en gel de silicone de la société Poly Implant Prothese (PIP). Alertée par des chirurgiens plasticiens, l'Agence a relevé des ruptures de l'enveloppe plus fréquentes que pour les autres implants. Après inspection du site de production, l'Afssaps s'est rendu compte que le gel de silicone utilisé était différent de celui qui avait été déclaré lors de la mise sur le marché. La firme aurait donc trompé les pouvoirs publics et les médecins sur les produits commercialisés. Sur 500.000 femmes porteuses de prothèses mammaires en France, moins de 10% sont celles de la firme PIP. En 2010 l'Agence a recommandé une simple surveillance et le retrait de la prothèse uniquement en cas de fissure ou de rupture. Fin novembre 2011, l'affaire rebondit, avec l'annonce du décès par lymphome d'une femme dotée d'une prothèse PIP. La famille de la victime a porté plainte, persuadée que la prothèse est en cause. Les médecins sont moins péremptoires. En janvier 2011, la Food and Drug Administration a cependant publié sur son site un rapport préliminaire sur le lien entre implants mammaires en silicone (de toutes marques) et lymphome. Les experts ont conclu qu'il y avait éventuellement un lien possible mais très faible. La FDA soulignait malgré tout que les implants mammaires étaient sûrs quand ils étaient produits selon les règles de l'art. Mais demandait aussi que les patientes soient informées de ce risque éventuel «75 cas de lymphomes ont été répertoriés dans le monde sur 10 millions de femmes qui ont de telles prothèses, avec 70 cas de guérison, résume le docteur Jean-Christophe Bichet (chirurgien plasticien, Paris). Il ne s'agit pas d'ailleurs de manière générale de femmes ayant eu une prothèse PIP, mais de tout type de prothèses, y compris celles avec du sérum physiologique.» De crainte sans doute d'être accusée de cacher la vérité, l'Afssaps a commencé à communiquer tous les cas de cancers. Et notamment ceux du sein. Une femme sur dix«Une femme sur dix aura un cancer du sein au cours de sa vie. Sur les 30.000 femmes ayant une prothèse PIP, 3000 devraient avoir une telle tumeur, sans que la prothèse soit forcément en cause, ajoute le chirurgien. Il faut calmer l'opinion publique. Je vois aujourd'hui des femmes paniquées qui me demandent si elles ne vont pas avoir demain un cancer à cause de leur prothèse.» Le comité de suivi réuni cette semaine a demandé aux femmes concernées de bénéficier d'une surveillance régulière. Toute rupture ou suintement doit conduire à l'explantation des prothèses. Toutes les femmes porteuses d'implants PIP seront remboursées de leurs frais médicaux et chirurgicaux liés à l'explantation. Les femmes qui relèvent d'une reconstruction après chirurgie du cancer du sein seront également remboursées pour la pose d'une nouvelle prothèse. «Il y a quinze ans, les prothèses en silicone ont été accusées d'augmenter le risque de maladie auto-immune et ont fait l'objet d'un moratoire. Après une évaluation très approfondie, la FDA a estimé qu'il n'y avait pas de risque. Et les chirurgiens ont eu recours à nouveau à de telles prothèses considérées comme meilleures que celles contenant du sérum physiologique, raconte le professeur Richard Villet (chirurgien, président de la société française de sénologie et pathologie mammaire).
Dernière édition par Jamel le Ven 23 Déc - 8:04, édité 1 fois | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Prothèses PIP : un plan gouvernemental annoncé d'ici la fin de semaine Mar 20 Déc - 7:59 | |
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Prothèses PIP : un plan gouvernemental annoncé d'ici la fin de semaine
Publié le 20.12.2011, 07h12 | Mise à jour : 08h48 ILLUSTRATION. Toutes les femmes porteuses d'implants mammaires PIP vont être invitées à se les faire retirer. Le gouvernement annoncera d'ici la fin de semaine son plan d'action concernant les prothèses mammaires PIP, a indiqué mardi Valérie Pécresse. La porte-parole du gouvernement était interrogée sur l'article de Libération révèlant qu'il va être demandé à toutes les femmes concernées de se les faire enlever. «Aujourd'hui, nous sommes dans un processus d'évaluation de ces prothèses mammaires, vu les risques de cancer qui apparaissent», a déclaré la ministre sur LCI.
«L'urgence, c'est que toutes les femmes qui ont des prothèses PIP retournent voir leurs chirurgiens», a-t-elle déclaré avant d'ajouter, «Le gouvernement annoncera d'ici la fin de semaine son plan d'action». Mais l'urgence pour Mme Pécresse porte sur le «recensement des femmes qui se sont fait implanter ces prothèses et sont potentiellement en danger». La ministre s'est montrée claire concernant le paiement de la facture : «S'il s'agit d'une urgence sanitaire et de santé publique la réopération sera à la charge de la Sécurité sociale». «L'explantation» comme «principe de prévention»Selon Libération mardi matin, toutes les femmes qui sont porteuses d'implants mammaires défectueux de la marque PIP vont pouvoir se les faire retirer. Cette décision prise par la direction générale de la santé devrait être annoncée avant la fin de cette semaine. Cette intervention concernera environ 30 000 femmes en France. Conçues à partir d'un gel non-conforme, ces prothèses menacent de de se déchirer et provoquer des inflammations, voire des cancers. Que ce soit la direction générale de la santé, l'institut national du cancer (Inca), ou les professionnels de la santé, tous réclament le retrait intégral des prothèses PIP, et non plus seulement celles qui soulèvent des interrogations après les radiographies. «A mes yeux, ce n'est pas l'application d'un principe de précaution, mais un principe de prévention», a expliqué à Libération le professeur Lantieri, spécialiste éminent de chirurgie plastique et membre du comité de suivi. Sans parler d'urgence, le médecin estime que la profession «n'a plus le choix». Interrogé par la radio RTL mardi matin, M. Lantieri, a expliqué que l'extraction de ces implants potentiellement dangereux était «une opération simple», alors qu'elle est plus complexe, lorsque les implants se sont déchirés. Toutes les femmes concernées seront remboursées des frais médicaux et chirurgicauxUne réunion prévue le 23 décembre doit réunir l'Institut national du Cancer, et déterminer la logistique de l'opération. Principale inquiétude, retrouver toutes les femmes concernées. Selon la direction générale de la santé, c'est aux chirurgiens de prévenir leurs patientes. Les modalités de financement des opérations semblent par contre déjà définies. Toutes les femmes seront remboursées des frais médicaux et chirurgicaux liés à «l'explantation». En revanche, seules celles demandant la pose d'une nouvelle prothèse suite à une chirurgie du cancer, seront remboursées. «Ce n'est pas la collectivité, en ces temps de crise, qui doit prendre en charge le prix d'une nouvelle prothèse, posée pour des raisons esthétiques», explique le Dr Jean-Yves Grall, directeur général de la santé dans le quotidien. Des négociations sont à prévoir avec les responsables de la chirurgie esthétique et réparatrice, non-prise en charge par l'assurance maladie dans les organismes privés. «Attendez, c'est quand même de la responsabilité de l'Etat d'avoir laissé un produit pourri sur le marché. En quoi serait-on, nous, responsables ?», s'insurge pourtant Alexandra Blachère, fondatrice de l'association de défense des porteuses de prothèses PIP. Huit cas de cancer avaient été «signalés» chez des patientes ayant eu des prothèses mammaires PIP défectueuses, indiquait le 15 décembre le Pr Jean-Yves Grall. Un Numéro Vert (0800 636 636) a été mis en place pour les femmes concernées et a reçu plus de 5 000 appels en deux semaines environ, avait ajouté le professeur. Depuis mars 2010, 523 retraits de ces prothèses ont été recensés. | |
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Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Prothèse PIP : le gouvernement recommande le retrait «à titre préventif» Ven 23 Déc - 8:09 | |
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Prothèses PIP : le gouvernement recommande le retrait «à titre préventif»
Publié le 23.12.2011, 08h15 | Mise à jour : 08h46 Implant mammaire en silicone Toutes les femmes porteuses d'implants mammaires PIP vont être invitées à se les faire retirer. Le ministre de la Santé Xavier Bertrand a recommandé vendredi, «à titre préventif et sans caractère d’urgence», que le retrait des prothèses mammaires PIP soit proposé aux femmes qui les portent. Même en l'absence de signes de détérioration de l'implant.
30 000 femmes concernéesQuelque 30 000 femmes en France se sont fait implanter des prothèses mammaires de marque PIP, dont certaines sont remplies d'un gel de silicone non médical, qui entraîne des risques accrus de fuite et de rupture de l'enveloppe de la prothèse. Jusqu'à présent, les autorités sanitaires recommandaient aux femmes porteuses d'implants PIP une simple consultation chez leur chirurgien ou leur médecin traitant, pour vérifier l'état de la prothèse. Néanmoins, souligne le ministère, «les risques établis liés à ces prothèses sont les ruptures et le pouvoir irritant du gel pouvant conduire à des réactions inflammatoires, rendant difficile l'explantation (ndlr : retrait)». Pas de risque accru de cancerUn total de 8 cas de cancers a été signalé chez des femmes ayant eu des prothèses PIP, sans toutefois qu'aucun lien de causalité n'ait été établi. De fait, l'avis scientifique rendu jeudi soir au gouvernement par l'Institut national du cancer (INCa) montre qu'il «n'y a pas à ce jour de risque accru de cancer chez les femmes porteuses de prothèses de marque PIP en comparaison aux autres prothèses». | |
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