Jamel Administrateur
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| Sujet: Le Mali et la Syrie, dossiers prioritaires de M. Hollande à l'ONU Mar 25 Sep - 9:19 | |
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Le Mali et la Syrie, dossiers prioritaires de M. Hollande à l'ONU
Publié le 25.09.2012 à 10h37 • Mis à jour le 25.09.2012 à 10h37 Le président François Hollande et Ban Ki-moon, dans la résidence du secrétaire général de l'ONU, à New York, le 24 septembre. Le Mali, la Syrie et, dans une moindre mesure, l'Iran, la question palestinienne, le Congo, ainsi que la réforme du fonctionnement du Conseil de sécurité : tel a été le menu des discussions entre Ban Ki-moon et François Hollande, reçu lundi 24 septembre au soir avec quatre ministres – Laurent Fabius (affaires étrangères), Delphine Batho (écologie), Pascal Canfin (développement) et Yamina Benguigui (francophonie) – à la résidence du secrétaire général de l'ONU. Tel sera aussi grosso modo, outre la question du développement et celle de la taxation des transactions financières, le contenu du discours que prononcera le président François Hollande, mardi, devant la 67e Assemblée générale des Nations unies. "Ce n'est pas un discours à la Fidel Castro, il fera un peu moins d'un quart d'heure, donc extrêmement concentré, prévient-on dans la délégation . Ce ne sera pas non plus un arbre de Noël avec l'ensemble des questions adoptées." Les dossiers malien et syrien planent néanmoins sur cette première prestation du président de la République devant ses pairs, et constituent "la priorité", selon le Quai d'Orsay, pour qui, au moins sur le premier sujet, "les choses se présentent de manière beaucoup plus positive pour les Nations unies que ce n'était le cas il y a quelques semaines"."LA FRANCE EST UN FACILITATEUR"Le gouvernement français voit en effet d'un très bon œil la saisine du secrétaire général des Nations unies par le président de la République et le premier ministre maliens, respectivement MM. Dioncounda Traoré et Cheikh Modibo Diarra, demandant "l'intervention immédiate" d'une force africaine. Laquelle saisine pourrait permettre à la France d'intervenir, mais bien sous couvert d'une demande africaine. "La France est un facilitateur, indique-t-on au gouvernement . Il n'est pas question de se substituer, mais d'aider. Nous n'avons pas du tout l'intention d'avoir des troupes au sol. C'est aux Africains, aux Nations unies à agir. Nous pensons que c'est quelque chose de très important. Si notre aide est requise, elle sera apportée mais pas sous la forme de présence militaire au sol", assure-t-on. Et même si "l'ensemble de l'Afrique est menacée par ces terroristes qu'il faut éradiquer", l'appui français à une intervention armée de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ressemblerait presque à une opération de légitime défense : "Selon la doctrine de ces groupes intégristes et singulièrement d'AQMI, la France est en ligne de mire. (...) Nous devons être extrêmement vigilants", explique un ministre. Le président Hollande, qui, avant son discours, aura rencontré le roi Abdallah II de Jordanie, le président du Nigeria, Goodluck Jonathan, et le président égyptien, Mohamed Morsi, aura en revanche nettement moins de grain à moudre sur la question syrienne. Dans la délégation française, on doit se résoudre au fait qu'il n'y aura "pas d'initiative inédite et spectaculaire puisqu'il y a un blocage au Conseil de sécurité" du fait des vetos russe et chinois. Et l'on constate qu' "il ne nous a pas été soumis de plan B, ni de plan C, ni de plan D". Pas facile pour François Hollande, dans ce cadre extrêmement contraint, de marquer les esprits à l'occasion de son premier discours à la tribune de l'ONU. | |
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