Jamel Administrateur
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| Sujet: La police veut la révocation du commissaire Neyret Mer 5 Sep - 7:40 | |
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La police veut la révocation du commissaire Neyret
Mis à jour le 04/09/2012 à 22:00 | publié le 04/09/2012 à 20:26
Michel Neyret, mardi, à son arrivée auconseil de discipline de la police, à Paris. L'ex-numéro deux la PJ de Lyon conservera ses droits à la retraite. La proposition de sanction du conseil de discipline sera soumise dès mercredi au ministre de l'Intérieur Manuel Valls. Demande de révocation de la police. Sans connaître encore l'issue judiciaire de son dossier, Michel Neyret, 56 ans, a abattu ses dernières cartes mardi devant le conseil de discipline de la police, qui l'entendait pour «violation de code de déontologie». L'ex-star de la PJ, qui encourait au mieux à une mise à la retraite d'office, devrait donc écopé de la plus lourde des punitions administratives qui puisse peser sur un fonctionnaire. Mais, dans un esprit de compromis, le commissaire divisionnaire a vu ses droits à la retraite maintenus. La proposition de sanction du conseil de discipline sera soumise dès mercredi au ministre de l'Intérieur Manuel Valls, qui devrait statuer en dernier ressort dans les prochains jours. «Cette proposition de sanction est pour nous infamante à l'endroit d'un homme qui a servi pendant plus de trente ans la République et qui a servi ses concitoyens de façon exemplaire. Nous sommes foncièrement désagréablement surpris», a déclaré l'avocat de Michel Neyret, Me Versini-Bullara. Pour son confrère Me Sauvayre, il s'agit de la «sanction la plus lourde et c'est pour cela que nous pensons qu'il ne le mérite pas». On lui dit ‘Monsieur, on ne veut plus de vous'». Pour l'avocat, cette décision pourrait sonner comme «la fin définitive de sa carrière». Des «cadeaux» de la part du milieu lyonnais«Serein et pressé de s'expliquer devant ses pairs», comme l'ont expliqué ses avocats avant l'audience, l'ex-numéro deux de la PJ de Lyon avait comparu plusieurs heures à huis clos devant ce que les policiers surnomment dans leur jargon le «tourniquet», composé d'un jury composé à parts égales de membres issus de l'administration et des organisations syndicales. Outre ses avocats Gabriel Versini et Yves Sauvayre, Michel Neyret est venu en compagnie de quatre anciens directeurs de la PJ lyonnaise qui devaient retracer la carrière du sulfureux commissaire qui fut notamment patron régional de l'antigang. Outre Michel Richardot ou Christian Jalby, qui ont par ailleurs été respectivement directeur de l'école des commissaires et sous-directeur de la police technique et scientifique, Neyret devait être accompagné par Gérard Girel, ex-directeur central de la PJ et Bernard Trenque, l'ancien directeur de l'Institut national de police scientifique. En clair, d'ex-«poids lourds» sur lesquels comptait Neyret pour faire pencher la balance. Mis en examen en octobre dernier pour «corruption», «trafic d'influence», «association de malfaiteurs» ou encore «trafic de stupéfiants», ce «flic à l'ancienne» est soupçonné d'avoir pioché dans les fichiers de la police pour fournir certains renseignements à des proches du milieu lyonnais, en contrepartie de «cadeaux», dont un voyage de cinq jours en 2011 dans un luxueux hôtel de Marrakech ou encore une montre de quelque 30 000 euros offerte à son épouse. Des «faveurs» que l'ancienne icône de la PJ a admises en parlant d'imprudence, réfutant en revanche toute idée d'enrichissement personnel. Incarcéré durant sept mois, Michel Neyret a été remis en liberté sous contrôle judiciaire en mai dernier. Suspendu de ses fonctions, il est désormais assigné à résidence dans la banlieue de Nancy (Meurthe-et-Moselle) et doit pointer régulièrement au commissariat. | |
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Jamel Administrateur
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| Sujet: Manuel Valls décide la révocation du commissaire Neyret Sam 8 Sep - 8:52 | |
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Manuel Valls décide la révocation du commissaire Neyret
Mis à jour le 07/09/2012 à 20:03 | publié le 07/09/2012 à 19:35
C'est la plus lourde des punitions administratives qui puisse peser sur un fonctionnaire. Manuel Valls a décidé ce vendredi soir la révocation du commissaire Michel Neyret, mis en examen dans une affaire de trafic d'influence et de stupéfiants.
Cette issue ne faisait guère de doute après la déclaration de Manuel Valls vendredi matin, estimant qu'«à ce niveau-là, un policier doit être exemplaire», ce que l'ex-n°2 de la PJ lyonnaise n'a pas été selon lui. «Je prendrai la décision (d'une éventuelle révocation) quand je recevrai le rapport et le procès-verbal du conseil de discipline, sans doute aujourd'hui», avait annoncé le ministre.
Maintien des droits à la retraite
Cette sanction avait été recommandée mardi par le conseil de discipline de la police, devant lequel avait comparu la figure emblématique de la PJ pour «violation de code de déontologie». Ces avis de l'instance sont généralement suivis par le ministre. Dans un souci de compromis, les droits à la retraite du commissaire avaient néanmoins été maintenus.
La décision du conseil de discipline de la police avait été dénoncée par les avocats de Neyret comme «infamante à l'endroit d'un homme qui a servi pendant près de 30 ans la République et qui a servi ses concitoyens de façon exemplaire».
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