Jamel Administrateur
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| Sujet: Nouvelle attaque à la voiture piégée à Damas Mar 4 Sep - 8:27 | |
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Nouvelle attaque à la voiture piégée à Damas
Publié le 03/09/2012 à 18:42
Lundi dans le quartier al-Wahda de Jaramana, principalement peuplé de chrétiens et de druzes. Une explosion a visé une banlieue prorégime de la capitale, où des habitants commencent à prendre les armes contre les rebelles.Un nouvel attentat à la voiture piégée a tué lundi au moins cinq personnes et en a blessé 27 autres à Jaramana, une banlieue prorégime de Damas, déjà visée la semaine dernière par une attaque similaire. Selon l'agence officielle Sana, «une bombe collée à une voiture (…) a explosé dans le quartier al-Wahda de Jaramana», peuplé surtout de chrétiens et de druzes, des minorités encore acquises au président syrien Bachar el-Assad. Le 28 août, 27 personnes avaient été tuées à Jaramana dans un attentat similaire visant des funérailles de partisans du régime. Depuis, des habitants de Jaramana ont commencé de prendre les armes contre les rebelles. «Il y a une augmentation des attentats à la voiture piégée», a reconnu à l'AFP Rami Abdelrahman, le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), basé à Londres. Non loin de là, à la périphérie de Mazzé, un quartier chic dans l'ouest de Damas, les forces du régime ont poursuivi leur campagne de destruction de maisons et de commerces et ont obligé les habitants à repeindre les murs pour effacer les slogans anti-Assad. À Alep, dans le nord du pays, des avions de combat ont frappé à l'aube lundi des positions rebelles, ainsi que sur la ville voisine d'al-Bab, base arrière des insurgés. Les bombardements auraient fait une vingtaine de morts à al-Bab, dix hommes, six femmes et deux enfants, qui s'étaient réfugiés dans un immeuble. À Alep même, une journaliste de l'AFP a vu les corps de dix personnes - un homme, une femme et huit enfants - transportés dans un hôpital civil, avant d'être enterrés sans cérémonie dans un cimetière dans l'est de la ville, théâtre d'une féroce bataille depuis six semaines entre loyalistes et opposants à Assad. À travers le pays, les violences ont fait lundi au moins 60 morts, ce qui porte à plus de 26 200 le nombre des personnes tuées depuis le début de l'insurrection en mars 2011. L'avertissement de FabiusDans ce contexte de violences persistantes, les tentatives diplomatiques visant à sortir du conflit sont «quasi impossibles», a reconnu à la BBC le nouvel émissaire international, l'Algérien Lakhdar Brahimi, qui a remplacé Kofi Annan fin août. «J'entre en fonction les yeux grands ouverts et sans illusion», a ajouté M. Brahimi, qui doit se rendre au cours du mois de septembre à Damas. Il a la sensation de se retrouver «face à un mur de briques» à la recherche de fissures susceptibles de déboucher sur une solution. De son côté, la France, par la voix de Laurent Fabius, son ministre des Affaires étrangères, a averti Damas d'une réponse «massive et foudroyante», si le régime venait à recourir aux armes chimiques et bactériologiques. «Nous discutons de cela, notamment avec nos partenaires américains et anglais, tout cela est suivi au jour le jour», a souligné Laurent Fabius sur RMC Info et BFM TV. | |
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