Jamel Administrateur
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| Sujet: Les critiques internes à l'UMP se multiplent Ven 17 Aoû - 7:38 | |
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Les critiques internes à l'UMP se multiplient
Publié le 16/08/2012 à 19:25
Thierry Mariani: «L'UMP a été créée en 2002 pour rassembler la droite et le centre. Est-ce aujourd'hui une réussite? Je ne le pense pas». Sur fond de course à la présidence de l'UMP, les doutes se font de moins en moins silencieux sur la ligne straté­gique suivie depuis la défaite à la présidentielle. Les plus modérés s'inquiètent de « la guerre des chefs » en cours qui laisse de côté le débat d'idées.Dix secrétaires nationaux du parti viennent de cosigner une tribune dans L'Express à l'adresse de tous les candidats à la présidence de l'UMP. Ils y regrettent que les 100 premiers jours d'opposition pour l'UMP se résument aux yeux des militants et des Français à «des rivalités d'hommes et de femmes», à une «préprimaire présidentielle en complet décalage avec la réalité».«Le combat de personnalités nous porte préjudice», expliquent les signataires de ce collectif baptisé Nouvelle Donne. Plusieurs propositionsOriginalité de la démarche, le collectif réunit aussi bien des soutiens de Jean-François Copé que de François Fillon ou de Xavier Bertrand. «Aujourd'hui, ce qui différencie les candidats sur le fond, on l'ignore encore», a souligné Sébastien Chenu, soutien de l'ancien ministre du Travail, lors de la conférence de presse de lancement du collectif. En attendant l'ouverture d'un vrai débat d'idées au sein de l'UMP, Nouvelle Donne soumet plusieurs propositions de réforme de la gouver­nance du parti et demande notamment l'organisation d'un débat entre les candidats à la présidence de l'UMP avant le vote du congrès en novembre. Les critiques formulées par Nouvelle Donne sont moins sévères que celles de nombre de leurs aînés. Liberté de tonDans un entretien au Point, l'ex-ministre Thierry Mariani remet directement en cause le principe fondateur du parti: «L'UMP a été créée en 2002 pour rassembler la droite et le centre. Est-ce aujourd'hui une réussite? Je ne le pense pas», explique le fondateur de la Droite populaire, qui regrette que le quinquennat de Nicolas Sarkozy ait vu le président aller «assez loin en début et fin de mandat dans son langage droitier mais que le reste n'ait pas suivi». Explications, selon Mariani: «Pour ne pas déplaire à une certaine partie de la majorité, le président est revenu en ar­rière.»«Le problème de cette fusion entre le RPR et l'UDF est que nous avons donné l'impression que l'UMP n'était pas assez à droite», regrette encore Mariani. Alors que les ténors de l'UMP font feu de tout bois contre le gouvernement, le député de Lozère Pierre Morel À l'Huissier a, quant à lui, décidé d'une approche plus personnelle et moins systématique. «Je voterai la règle d'or. L'UMP ne doit pas faire d'opposition systématique et je fais ce que je crois bon pour mon pays», explique-t-il ainsi sur Twitter. «Sarkozy aurait dû se taire sur la Syrie. La diplomatie ne doit pas servir à des aspirations politiciennes», regrette-t-il encore avant de lâcher: «Quand je pense à tous les conseillers auprès de Sarkozy qui ont été nuls, y compris certains ministres.» Une liberté de ton qui doit certainement à la vacance du leadership à l'UMP. | |
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