Etienne Mougeotte cède sa place à Alexis Brezet au «Figaro»

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Etienne Mougeotte cède sa place à Alexis Brezet au «Figaro»

Publié le 12.07.2012, 10h47 | Mise à jour : 12h42


La direction du groupe «le Figaro» confirme jeudi le départ d'Etienne Mougeotte de ses fonctions de directeur des rédactions et son remplacement par Alexis Brezet, dans un message aux collaborateurs du groupe transmis à l'AFP.

Etienne Mougeotte quitte «le Figaro». Agé de 72 ans, il avait été nommé en novembre 2007 directeur des rédactions du quotidien conservateur, propriété de l'industriel Serge Dassault. Alexis Brezet, actuel dirigeant du «Figaro Magazine», va reprendre les rênes du journal, selon un message de la direction du groupe aux collaborateurs transmis à l'AFP.

Selon le site internet du «Point», qui a révélé l'information ce jeudi matin, Etienne Mougeotte «quittera dans les tout prochains jours ses fonctions. Il ne devrait garder ni chronique ni titre de conseiller dans le navire du boulevard Haussmann».

Interrogé par l'AFP, Etienne Mougeotte n'a pas souhaité commenter cette information. Un comité éditorial s'est réuni dans la matinée pour avaliser la nomination de son successeur. Alexis Brezet, bientôt 50 ans, habitué des plateau télévisés, a fait une grande partie de sa carrière à «Valeurs Actuelles» avant de rejoindre le Figaro en 2000. Il a été nommé avec la bénédiction du propriétaire Serge Dassault et malgré des oppositions internes, souligne le site du «Point», qui mentionnait également le nom de Christophe Barbier, directeur de «l'Express», comme possible successeur.

Etienne Mougeotte a pris la tête du «Figaro Magazine» en 2007 avant de devenir, quelques mois plus tard, le directeur des rédactions du groupe. Après être passé par la presse régionale, la radio, la télévision et la presse magazine, il avait rejoint en 1987 TF1 qui venait d'être privatisée. Rapidement promu vice-président du groupe, il contribue à l'avènement de TF1 qu'il quitte en 2007.

Lors de la campagne présidentielle, «le Figaro» s'était engagé pour la réélection de Nicolas Sarkozy au point que François Hollande avait refusé toute interview au quotidien, provoquant des regrets de la Société des Journalistes (SDJ) sur la ligne éditoriale défendue par Etienne Mougeotte.