Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: À cause de commerçants sans foi ni loi : À J-11 de Ramadhan, les prix prennent l'ascenseur Lun 9 Juil - 9:29 | |
| Lundi 09 juillet 2012 A cause de commerçants sans foi ni loi :
A J-11 de Ramadhan, les prix prennent déjà l’ascenseur
Dans le bon vieux temps, quand le mois de Ramadhan approchait, les familles oranaises se préparaient à cet heureux évènement, en procédant au nettoyage de leurs demeures qu’ils agrémentaient d’une nouvelle peinture. Ils procédaient également à l’achat de nouvelles vaisselles, à constituer leur réserve d’épices en tous genres et en testant de nouvelles recettes de cuisine qu’ils prévoient pour la table du ramadhan. Nos parents disaient que ces coutumes étaient indispensables, puisque le Ramadhan est le mois de la bienfaisance et de la piété. Mais depuis quelques années, ces traditions deviennent de plus en plus rares, les ménagères ne pensent désormais qu’aux prix des fruits et légumes qui ne cessent de s’envoler, au fur et à mesure qu’approche le mois du jeûne. Les pénuries programmées volontairement par les lobbies des produits de large consommation, reflètent toutes l’anarchie qui secoue le secteur du commerce, qui reste malade et victime des mauvais agissements de ces commerçants qui n’ont pas la foi, et qui n’accordent aucune attention à la loi. Les épisodes de ce feuilleton se sont succédés avec parfois des augmentations de prix et des pénuries. C’est ce que les Oranais ont vécu avec la semoule et le pois chiche, dont le prix a grimpé de 100 à 300 DA/ le kilo, un exemple qui en dit long sur ce qui attend les ménages durant ce mois. Il reflète le calvaire que vivent les citoyens au faible pouvoir d’achat, qui ne trouvent plus où donner de la tête, tellement les responsabilités sont diverses. A J-11 du mois de Ramadhan, l’illicite bat son plein. Les pseudos commerçants profitent tous de cette période, avec la chaleur qui règne, les cas d’intoxication risquent de toucher beaucoup de clients insouciants de la qualité des produits qui sont mis en vente. Les services de la répression des fraudes relevant de la direction du commerce, semblent désorientés. Le nombre incalculable de commerçants qui exercent illégalement, rend leur tâche difficile, voire impossible. A titre d’exemple, au mois de juin dernier, ces éléments n’ont enregistré que 70 cas de non respect des normes d’hygiène requises, un nombre très réduit par rapport à la prolifération de ce phénomène. Le grand bazar à ciel ouvert qu’est M’dina J’dida, est témoin de ces centaines de commerçants de cosmétiques et de produits périssables, qui activent sans le moindre souci. En l’absence de foi de certains commerçants, la loi demeure l’ultime rempart. Malheureusement même cette option ne fait même plus peur et il reste donc pour le citoyen que la prévention, pour qu’il ne tombe pas dans le piège.
Jalil Mehnane | |
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