Jamel Administrateur
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| Sujet: Côte d'Or : le forcené qui avait tiré sur les gendarmes se serait «suicidé» Jeu 28 Juin - 10:06 | |
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Côte d'Or : le forcené qui avait tiré sur les gendarmes se serait «suicidé»
Publié le 28.06.2012, 07h12 | Mise à jour : 08h49 ILLUSTRATION. Le forcené de 75 ans qui s'était retranché avec des armes depuis mercredi soir dans une maison de Savigny-lès-Beaune, en Côte d'Or, a été découvert "suicidé" dans son salon par le GIGN, jeudi matin. Le forcené de 75 ans qui s'était retranché avec des armes depuis mercredi soir dans une maison de Savigny-lès-Beaune, en Côte d'Or, a été découvert mort dans son salon par le GIGN, jeudi matin. L'homme se serait suicidé d'une balle dans la tête, a annoncé le directeur de cabinet du préfet du département, Arnaud Schaumasse.
«Quand les hommes du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale a repris ses investigations dans la demeure», jeudi peu avant 7 heures, «ils ont découvert le corps du forcené dans le salon, une balle dans la tête», a précisé M. Schaumasse. Un incendie a éclaté dans le bâtiment
Le GIGN avait tenté vers 5 heures de donner l'assaut contre le septuagénaire qui était armé d'au moins deux fusils de chasse, avec lesquels il avait tiré mercredi à deux reprises, de façon imprécise, en direction des gendarmes. Mais le GIGN, qui avait fait exploser des charges assourdissantes et répandu des gaz lacrymogènes pour tenter de déloger le forcené, avait été obligé d'interrompre son action en raison d'un incendie qui s'était déclenché dans le bâtiment. Après l'intervention des pompiers, les gendarmes ont repris leurs investigations peu avant 7 heures dans la maison et découvert le corps du forcené «suicidé». «On a la quasi certitude que l'homme avait prévu d'aller jusqu'au bout de son action», c'est à dire jusqu'au suicide, a confié le colonel Janus. Mercredi en fin d'après-midi, l'homme s'en était pris à un ouvrier dans la propriété et l'avait menacé. Connaissant son caractère irascible, une personne avait conseillé à l'ouvrier de se mettre à l'abri, et les gendarmes avaient été appelés. Le forcené avait rompu toute discussion
C'est lorsque des militaires s'étaient présentés sur place que les premiers coups de feu avaient été tirés par le forcené, selon le directeur de cabinet du préfet. L'homme avait rompu toute discussion avec le négociateur des gendarmes et le GIGN avait été appelé en renfort. Une vingtaine d'hommes de ce groupe d'intervention étaient arrivés dans le village peu après minuit. Un PC de crise avait été installé dans la mairie de la commune. Les autres locataires avaient été priés de quitter les lieux et avaient été relogés. Selon les témoignages recueillis par les enquêteurs, le forcené, un ancien vigile, avait de plus en plus de problèmes de voisinage. Les incidents se répétaient, a pointé le colonel Janus. | |
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